Publié par Salem Ben Ammar le 23 octobre 2015

Panique à La Mecque

C’est moins le bilan des victimes de la bousculade indicible de la Mecque, qui n’est pas la première du genre loin s’en faut, qui me fait réagir et me chagrine, c’est votre indifférence sourde et aveugle, pire encore votre indécence morale.

Vous vous réjouissez de leur mort comme si c’était une chance pour eux de mourir dans cette terre qui a vu naître le plus grand monstre d’inhumanité, ce qui n’est pas un honneur de la fouler.

Vous auriez aimé mourir à leur place pour offrir en Holocauste vos corps à ces charognards infâmes wahhabites. Etes-vous conscient de ce que vous faites ?

L’islam a altéré vos facultés de discernement et vous a fait perdre toute emprise sur vous-mêmes. Vous vous faites du mal, convaincus que c’est un bien pour vous, et le bien est un sacrilège car il est cette lumière de la vie que vous abhorrez tant.

Vous croyez qu’en faisant de la mort votre idéal suprême dans la vie, vous avec la garantie des chemins d’une autre vie pour l’éternité ? Détrompez-vous. Vous faites fausse route.

Votre dieu n’est ni amour ni vie, il est le dieu du mal, de la haine de soi et du monde des ténèbres. Il a tous les attributs de Thanatos.

Vous êtes gravement atteint, masochistes et suicidaires. Vous êtes pires que les adeptes du Temple Solaire. On peut penser qu’un jour vous allez vous retrouver dans le désert d’Arabie sans eau ni nourriture pour mettre fin à vos jours et rejoindre Mahomet, la cause de tous vos troubles psychédéliques, là où il est en train de brûler à petit feu.

Les humains ne sont pas fiers de partager leur humanité avec vous, ils se demandent si en étant musulmans vous avez perdu votre humanité.

Il peut aujourd’hui vous arriver tous les malheurs du monde, plus personne ne compatit pour vous. Les vôtres massacrent au nom de l’islam, vous êtes les premiers à les applaudir et les disculper.

Votre apathie, votre absence d’émotivité, votre insensibilité aux malheurs dont vous êtes responsables ne peuvent que vous attirer que défiance, méfiance et rejet.

Vous faites du néant un dogme religieux, vous rêvez d’un monde peuplé de macchabées et de corps sans vie. Ni musique, ni joie, ni création artistique, ni chants, ni danse, ni peinture, ni sculpture.

La vie sur terre vous horrifie à ce point, pour adopter un comportement aussi auto-destructeur ?

Comment pouvez-vous tomber dans le piège d’une idéologie aussi nihiliste qui vous fait tant haïr l’existence ? Vous dites que vous aimez la mort, en réalité ce n’est pas elle que vous aimez, c’est la peur de vous-mêmes, de la vie que vous êtes incapables d’assumer, et vous croyez qu’en vous réfugiant dans la mort, vous allez pouvoir gagner la partie pour briguer une place dans un monde meilleur.

Vous vous nourrissez d’illusions car vous êtes incapables de vous poser les bonnes questions.

Et si toutes ces promesses n’étaient que du vent ?

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Vous êtes tellement sous l’emprise de l’islam, la pire des drogues dures, que vous avez fini par tuer l’humain qui est en vous.

Il est inutile de parler de votre absence de réaction face à la profanation des corps par l’Etat saoudien, ce qui est un crime aux yeux de la loi des hommes mais pas aux yeux de l’islam. Ces morts seraient anoblis et récompensés par Allah comme s’ils étaient des héros.

Drôle de conception du martyr.

Le héros est celui qui défend sa terre, ses valeurs et son humanité et qui vainc l’ennemi, et quand il meurt sur le champ de bataille, il meurt debout les armes à la main, et avec la satisfaction d’avoir payé de sa vie pour une cause à laquelle il croit.

Les morts de la Mecque sont des zigues qui n’auraient pas souhaité une meilleure fin pour eux, ils en rêvaient, ils ont été entendu par le diable qu’ils voulaient lapider.

On n’est pas un héros quand on meurt piétiné à cause des défaillances sécuritaires des autorités saoudiennes, et trainé comme des ordures ménagères par ceux-là-mêmes que vous engraissez.

Si vous êtes des héros, manifestez votre indignation et appelez au boycott du hajj, devenu la roulette russe des musulmans. Mais jamais vous ne le ferez car vous aimez trop la mort, et vous êtes prêts à tout pour finir vos jours dans cette terre de l’infamie humaine.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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