Tant de déserts hostiles, j’ai habité !
Durant les jours, des vents brûlants séchaient mes lèvres
Durant les nuits, des scorpions sortaient des ténèbres ;
Pas un instant pourtant, je n’ai cessé d’espérer.
Ma force est le doux murmure d’une voix intérieure ;
Loin, au-dessus des dunes fermant les horizons,
En un lieu caché au plus profond de mon cœur,
S’élève le Temple, refuge pour toutes les Nations.
L’errance a été mon chemin,
J’ai traversé les peuples du monde ;
Mais si pour moi s’ouvrait une seule main
En toute hâte je me posais, oubliant les temps qui grondent.
J’offrais alors à ceux dont les rêves devenaient miens,
La révélation, essence Ciel que l’exil avait semée en moi ;
Mais la nuit est revenue, ils ont lâché les meutes de chiens
De nouveau l’angoisse m’oppresse, mon cœur est plein d’effroi.
Où est ma place dans votre monde ?
Lorsqu’enfin sur la terre de mes ancêtres
Le rêve millénaire est devenu réalité
Il me semblait que nous saurions rejeter guerre et animosités
Et que je pouvais être, sans craindre de paraître.
Mais voici, les fils d’Amaleck veulent effacer mon nom
Ils brandissent leurs armes de guerre et promettent le shéol ;
Nombreux sont les fils d’Edom qui boivent leurs paroles
En costume, sur d’augustes perrons, ils tremblent de dire Non.
Moi, je m’interroge sur nos essentiels perdus :
L’identité d’Israël qui pose problème,
Notre incapacité à porter une parole d’Amour qui sème
Et une parole de Fraternité qui soit entendue.
Je sais bien que les paroles d’amitié et de paix
Seule, je ne pourrai ni écrire ni faire vivre ;
De ce terrible chaos, elles ne peuvent émerger
Qu’en chassant les fous d’Allah et leurs sbires.
Je n’ai qu’une seule place dans ce monde.
Tandis que la haine dans leurs cœurs
Glorifie la mort et les martyrs d’Allah
Je bâtis mon Temple sans craindre les vociférateurs
Ils ne réussiront pas à briser mon rêve ici-bas.
Depuis la nuit des temps, ils spéculent sur ma mort annoncée
Et me chargent de la monstruosité des boucs émissaires
De moi, leurs nuits veulent s’emparer
Ils couvrent la belle affaire sous le masque de l’humanitaire.
Que cessent les clameurs des familles des Nations,
Israël est le gardien de leurs consciences oubliées
Tant que mon peuple résiste et refuse d’être un pion
Ils peuvent encore survivre et espérer.
Malgré l’obscurité, ce soir plus que toujours
La voix secrète, en moi se réveille et murmure,
Qu’au plus profond de la nuit qui perdure,
Pour les seuls hommes de Bien s’éveille l’aurore de l’Amour.
Ma place est avec vous dans ce monde.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rachel Franco pour Dreuz.info.
Magnifique 🙂
bonsoir Rachel , vous êtes l’auteure de cette réjouissance de l’âme ?
Et bien oui…un de mes anciens poemes que j ai ameilioré..
Quelle joie de vous lire à nouveau, chère Rachel! :rose:
Merveilleux votre poème! Merci pour ce magnifique cadeau!
“Israël est le gardien de leurs consciences oubliées
Tant que mon peuple résiste et refuse d’être un pion
Ils peuvent encore survivre et espérer.”
Très belle vérité! Dommage qu’ils feignent de l’ignorer.
“Pour les seuls hommes de Bien s’éveille l’aurore de l’Amour.”
Merci pour ce doux brin d’ espoir, du baume pour les cœurs meurtris par la violence, la méchanceté, la duplicité, qui règnent en maître sur notre pauvre planète bleue.
Les fils d’Amalek ne parviendront jamais à réaliser leurs noirs desseins à l’encontre des Fils d’Israël. Qu’ils le sachent!
Un peu de poésie dans un monde de brutes… Merci, Rachel !
Cela faisait longtemps qu’on ne vous avait pas lue,chère Rachel ! Mais votre prose a laissé la place à une ravissante poésie que les gens d’Amalec et nombre de ceux d’Edom ne sauraient comprendre,hélas!!
Rozalye ? C’est les fils d Ismaël contre les fils d Isaac enfin plutôt! L esprit d Ismaël qui se réveille et combat contre l esprit d Isaac.amen