J’ai retrouvé par terre, sur le parvis central du campus, le portefeuille d’une étudiante. Tous les papiers et cartes (bancaires, vitale, identité..) étaient toujours là.
J’ai téléphoné à l’étudiante, pas de réponse. J’ai envoyé un mail pour la rassurer en lui indiquant que je le tenais à sa disposition dans mon bureau, et elle me réponds qu’elle ne peut pas venir.
Stupeur, elle me demande de le lui apporter.
Je lui rappelle que je n’ai pas que cela à faire et qu’elle pourra venir le récupérer à la loge. Je remets le portefeuille à la conciergerie.
J’ai appris qu’elle l’a bien récupéré et je n’ai eu aucun remerciement.
Voilà donc la nouvelle éducation.
Avant de parler de “dialogue social”, faudrait arrêter de produire des dégénérés qui sont convaincus qu’on leur doit tout : la santé, un emploi, le bonheur… une baffe ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Louis Caccomo
Pourquoi ne pas lui re-téléphoner pour lui dire ce que vous pensez à cette gamine. Moi je le ferais à votre place ?
Elle n’est que le produit fini de l’école, l’attitudes des français à l’étranger se prenant pour les rois du monde est tous aussi consternant.
Désolée, mais vous auriez dû l’envoyer aux objets trouvés ou à un poste de police!
Le titre de l’article est très juste : l’éducation des enfants fout le camp, on les traite comme des petits rois et reines, par lâcheté ou conformisme social on n’ose pas les punir quand ils le méritent (la punition proportionnée étant la meilleure dissuasion, et le meilleur moyen de comprendre : com, avec, et prendre)… résultat, les jeunes ainsi mal élevés et pourris gâtés en déduisent qu’on leur doit tout, et parfois se comportent comme des semi-voyous.
L’exemple d’ingratitude cité par l’auteur est affligeant.
En parallèle et pour éteindre le feu qu’on a soi-même allumé, on instaure de pompeux “dialogue social”(s)…
Société qui marche sur la tête… et qui va récolter, qui récolte déjà, ce qu’elle a semé.
“Dis bonjour”, “dis merci à la dame”, “dis au revoir au monsieur”, “dis merci à grand – mère”, “dis pardon à la petite fille que tu as bousculée”… on n’entend plus guère les mères -ou les pères- apprendre à leur enfant ces petits mots sésames qui arrondissent les angles, créent du lien social et ouvrent les portes au sourire…
Il ne faut pas désespérer, quand la vie sera une jungle où tout le monde se marche sur les pieds en faisant semblant de ne rien voir, quand les gens seront saturés de se faire traiter moins bien que le toutou à sa mémère, peut être reviendra-t-on à la bonne vieille politesse trop oubliée.
I have a dream…!