À quelques jours du sommet du G20, qui se tiendra dimanche à Antalya (Turquie), l’UE vient de rendre officiel un rapport resté longtemps confidentiel sur les dérives du régime de Recep Tayyip Erdogan.
L’accueil réservé aux dirigeants européens au sommet du G20, dimanche prochain à Antalya (Turquie), risque d’être plutôt tiède: l’UE vient de rendre officiel un rapport resté longtemps confidentiel sur les attaques répétées contre la justice, la presse et la minorité kurde de la part du régime de Recep Tayyip Erdogan, l’homme fort d’Ankara.
L’engagement démocratique de la Turquie est désormais «contrebalancé par l’adoption de lois contraires aux normes européennes regardant l’état de droit, la liberté d’expression et la liberté de réunion», conclut la commission Juncker dans cette évaluation, faite chaque année depuis qu’Ankara est candidate à une adhésion à l’UE. Bruxelles avait délibérément suspendu la publication du document avant les élections qui viennent de renforcer le président Erdogan.
Avec le secret espoir qu’il se montrerait mieux disposé à aider l’Europe à contrôler le flot des réfugiés en mer Egée.
Le rapport vient au contraire illustrer le grand écart auquel doivent se livrer l’Europe – et surtout la chancelière Angela Merkel – s’ils veulent enrôler la Turquie dans cette mission urgente de garde-frontière. Le pays, plaque-tournante entre la Syrie et l’Europe, héberge 2,2 millions de réfugiés que l’UE cherche désespérément à fixer sur place. L’ONU vient de réviser ses hypothèses en hausse et prévoit 600.000 nouveaux arrivants depuis la Turquie dans les quatre mois à venir, après les 750.000 dénombrés en Europe depuis le début de l’année.
«Une pression politique accrue»
À l’inverse, les dirigeants européens ne peuvent plus fermer les yeux sur les dérives du système islamo-conservateur d’Erdogan. L’UE «espère la fin de l’escalade de la violence en Turquie et le retour à une solution négociée et durable de la question kurde», assurait Johannes Hahn, commissaire à l’Elargissement, en présentant le rapport mardi matin au Parlement européen.
La même ambivalence pèsera le week-end prochain, quand Angela Merkel et François Hollande se retrouveront à Antalya, à l’invitation du président turc.
Parmi les «graves reculs» identifiés cette année, Bruxelles dénonce en particulier «le rétrécissement de l’indépendance de la justice et du principe de séparation des pouvoirs (…), les juges et les magistrats se retrouvant sous une pression politique accrue». La commission manifeste aussi une «inquiétude considérable» devant les procédures pénales engagées contre les journalistes et les auteurs, notamment sur internet. Elle dénonce enfin «le pouvoir discrétionnaire accru» et incontrôlé des services de sécurité.
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/10/01003-20151110ARTFIG00190-erdogan-contraint-l-europe-au-grand-ecart.php
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Nous hébergeons 2 millions de réfugiés , ou bien vous acceptez notre Turquie islamiste dans votre Europe , ou bien on les laisse vous envahir , c’est vous qui voyez !
Herr Dogan
Tout vu : vaut mieux 2 millions de réfugiés que 80 millions de turcs fanatisés par Erdogan et lesincoran déboulant sur l’Europe !!!
Her dogan a toujours voulu islamiser l’europe. il est près du but pour accélérer grandement le grand remplacement !
Et nos politiques ne voient qu’à très court terme, on le sait..
Il y a quelques décennies, voire quelques années seulement, n’importe quel pays européen aurait fait ouvrir le feu sur des envahisseurs étrangers, et personne n’y aurait trouvé à redire, parce que c’est ainsi dans tous les pays depuis que le monde est monde. Ça aurait entraîné des morts au début, puis ça se serait très vite calmé, parce que les envahisseurs auraient réfléchi à deux fois avant de tenter le coup.
Quand on souhaite entrer dans un pays, on en fait la demande dans les règles, ou on attend d’y être invité.
Mais l’Europe, gangrenée par l’idéologie gauchiste du métissage et du multiculturalisme soit-disant facteurs de progrès, s’est émasculée elle-même, et préfère se tirer une balle dans le pied plutôt que de dissuader, par la force s’il le faut, les envahisseurs de nous envahir.
Alors on supplie la Turquie de bien vouloir faire le job à notre place, on a tellement peur de se faire traiter de xénophobe et de monstre par les journalistes gauchistes donneurs de leçons de morale.
Résultat, on est soumis au chantage de l’immonde Erdogan.
Dirigeants politiques à la noix, de gauche comme de droite, sans courage, sans honneur, sans respect des électeurs qui les ont pourtant mandatés pour assurer en premier lieu leur protection.
Journalistes vendus, pour certains presque ouvertement soutiens de “No Border” : le retour de bâton est pour bientôt, car que vous le vouliez ou non, la roue tourne ; l’Histoire ne cesse de le démontrer.
meuh nooon , Erdogan n’a jamais voulu faire du mal aux kurdes. Pas plus que son pays à fait du mal aux arméniens, parole de musul-ment !
Il faudrait lui envoyer un ultimatum: Ou il cesse de nous envoyer des envahisseurs ou il reçoit une bombinette pas très catholique sur Ankara, de préférence quand il y est. A prendre ou à laisser.
Eh oui on pactise avec le diable quand on négocie avec ces pays islamo fascisées.on est déjà presque fichus mais si la Turquie entre dans l’UE ce sera la fin de l’Europe et des européens.