Publié par Frank Khalifa le 17 novembre 2015

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Est-il encore légitime, aujourd’hui, de se poser la question : où est passée cette France ? Celle du Grand Charles.

Les attentats du vendredi 13 novembre 2015 que nous attendions passivement, par manque de prospective stratégique, (l’anticipation n’a de sens que pour éclairer l’action) ont finalement ensanglanté le drapeau français et par conséquent, l’étendard de toutes les démocraties du monde.

Juif et sioniste, élevé dans le “tu ne tueras point” mosaïque et, finalement universel, je me demande, chaque jour, jusqu’à quel point les dirigeants de la France et de l’Union européenne vont s’obstiner à s’enfoncer dans leur aveuglement.

Il s’agit bien de cécité et, par conséquent, de lumière et de vérité, et non de paix

Car, en vérité, il s’agit bien de cécité et, par conséquent, de lumière et de vérité, et non de paix : Il n’y a point de paix s’il n’y a pas de vérité argue le Talmud à juste titre dans le traité Baba Métsia.

La France et l’Union européenne paient chèrement leur déni d’identité pour ne par dire la haine de leur identité.

Cette identité est judéo-chrétienne, et les coups de butoir assénés contre elle n’ont cessé de s’accélérer : je veux parler ici et principalement de la reddition révisionniste, le mercredi 21 octobre 2015, de l’UNESCO, suivant logiquement le « je me battrai pour que les palestiniens un jour aient leur Etat, tout comme je me suis battu pour les faire entrer à l’UNESCO» du président Sarkozy, précédant l’étiquetage honteux des produits israéliens par l’Union européenne, cédant finalement et hypocritement à l’appel au boycott d’Israël. Je vous épargnerais la trame des attentats de Toulouse jusqu’au vote pour la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’Assemblée nationale française.

Vous avez bien entendu : l’Assemblée nationale française ! Les parlementaires français ont tellement peu de travail, qu’ils font les devoirs de leurs vilains camarades !

Mais voilà, l’Histoire en a décidé autrement.

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ! ».

Pauvre France qui n’a rien compris depuis le destin tragique de Vercingétorix.

Vercingetorix deditur, arma proiciuntur [1].

L’hydre islamiste, reléguant au passage les monstres de Tolkien au placard à balai, s’est lâchement acharnée sur de pauvres citoyens (et non-citoyens) assis à la terrasse de cafés, faisant paisiblement la queue aux abords du Stade de France ou écoutant un concert de Métal.

J’entends déjà la bête immonde, osons la nommer (et elle n’est pas qu’islamiste), reprendre de la voix et poursuivre son inlassable travail d’obscurcissement des esprits au travers de la thèse du complot et du faux et haineux « protocole des sages de Sion », (oui, celui qui circule depuis longtemps dans les banlieues françaises).

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Ce n’est plus Liberté, je crie ton nom, mais Lumière reviens dans ce monde.

La liberté de l’homme n’est pas la liberté de la plume qui se meut au gré des courants aériens mais celle de l’oiseau qui s’envole vers des cieux lumineux.

Le monde dans lequel vivent nos démocraties est devenu le monde du mensonge politique dont nous voyons désormais les avancées ténébreuses.

La libération de la France outragée et martyrisée sera d’abord la libération des esprits obscurcis.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Frank Khalifa pour Dreuz.info.

[1] César, Guerre des Gaules, VII, 89

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