Publié par Dreuz Info le 19 novembre 2015

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La tuerie du 13 novembre à Paris a fait quelques victimes parmi des musulmans, alors elle n’est pas l’islam… ne cesse-t-on de nous répéter de façon lancinante du côté des médias, de la place Beauvau et de l’aspirant président de lutte (Mélenchon).

On connaît bien cette chanson.

La répression parfois génocidaire*1 du régime de Staline, ayant aussi fait de nombreuses victimes parmi les partisans du socialisme et du communisme : le socialisme, le communisme, le léninisme étaient « innocents ». Jusqu’à il y a peu, penser et dire autrement, vous qualifiait comme étant un réactionnaire absolu, un sinistre « anticommuniste primaire », un individu infréquentable, voire un personnage naviguant à la limite des eaux du nazisme.

Non, bien sûr que ce n’est pas l’islam, les assassinats en masse du 13 novembre 2015

Qui pourrait honnêtement en douter : revendiquer par les armes la dictature absolue de la charia, ça n’est pas de l’islam !! Ben voyons.

Ce n’était pas l’islam non plus, la tuerie de l’oasis de Khaybar, avec ses centaines de Juifs mis à mort, par décapitation, et ses quelques survivants expulsés de leurs maisons, qui vers la Judée, qui vers l’Afrique du nord…

Ce n’était pas non plus l’islam, l’extermination d’une des tribus juives de Médine

Ce n’est pas l’islam, la tradition répercutée depuis, -dans tous les bon recueils de Hadiths et dans la Sira : MHMD aurait, de sa propre main, décapité plusieurs centaines de Juifs qui refusaient de faire soumission, -depuis les enfants devenant pubères jusqu’au dernier vieillard appartenant à ce groupe de Juifs vivant et travaillant pacifiquement au milieu des Arabes.

Ce n’était pas l’islam non plus, la consommation sexuelle, juste après l’assassinat, d’une belle juive dont l’époux aurait été tué de la main de MHMD… toujours selon une tradition bien vivante parmi les salafistes et d’autres…

Non, ce n’était pas l’islam, le rezzou hilalien ruinant définitivement l’Afrique du nord

Non, ce n’était pas l’islam, les djihads Almoravides puis Almohades achevant de détruire toute vie juive en Afrique du nord et dans la zone saharienne ; rezzous achevant la destruction économique hilalienne ; djihad éliminant et effaçant les cités-Etats darfouries et faisant disparaître le peuple des Fours (Bafours ou Bafors) ;

Non, ce n’était pas l’islam, le djihad almoravide stoppé sur le Niger puis remontant vers l’Espagne, y renversant les Omeyades et imposant, partout où il gouvernait, les conversions forcées ou la mort ; imposant la charia intégrale ou la mort.

Non, ce n’était pas l’islam…

C’était quoi alors, le pogrom de Safed de 1830 ?

Ce n’était pas de l’islam, ce prédicateur appelant, au nom du « Prophète », à tuer les chiens d’infidèles juifs qui polluaient Safed ? Non, bien sûr, ce prédicateur n’avait rien à voir avec l’islam… Avec quoi avait-il à voir, dîtes-nous le, Recteur Tareq Obrou ?

Dans les années quatre-vingt du dix-neuvième siècle, non, ce n’était pas l’islam, le vaste rezzou initié par le soudanais se faisant appelé le mahdi

Ce n’était pas l’islam, la dévastation de l’Ethiopie et sa shoah d’avant la shoah, les massacres qui la ravageront, l’extermination de deux Juifs sur trois vivant en Ethiopie (1882) et tuant par milliers les Ethiopiens chrétiens ?!

Non ce n’est pas de l’islam, cette variante haoussa du wahhâbisme, née au 19ème siècle ; c’est très certainement d’un « rigorisme » indéterminé, que sort Boko Haram. C’est un « rigorisme » sans nom, une « déviation » d’on ne sait quoi, imposant la charia à tous, musulmans et non-musulmans ; c’est un « rigorisme » en soi, s’étant traduit, il y a quelques années, par des condamnations à mort, par des tribunaux, de femmes non-musulmanes n’ayant pas respecté la charia en matière matrimoniale.

Non, ce n’est pas l’islam,

Ce n’est pas non plus l’islam, que le djihad commencé à Khartoum en 1954 ; un djihad quasi-ininterrompu dont on ne peut dire exactement combien de millions de victimes il a fait en cinquante années ; un djihad mené contre les Animistes et les Chrétiens du Soudan, -particulièrement au Soudan sud ; un djihad réactivant massivement la traite négrière contre les animistes Dinka du Soudan central et des Noubas du sud-ouest du pays.

Non, ce n’est pas l’islam,

Ce n’est pas l’islam que le djihad toujours mené par Khartoum, son aviation et ses escadrons de la mort (les « cavaliers arabes Jenjawid »), contre les populations du Darfour (plus de trois cent mille tuées et pas loin de deux millions de personnes déplacées, recensées en 2005), parce qu’elles ne seraient « pas assez musulmanes », pas suffisamment respectueuses de la charia…

Non ce n’est pas l’islam, Boko-Haram réalisant, presque chaque semaine, contre les chrétiens et ceux des musulmans refusant le djihadisme, ce qui s’est passé à Paris dans la nuit du 13 au 14 novembre.

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Ce n’est pas l’islam, que les enlèvements de centaines de fillettes non-musulmanes converties de force à l’islam et déclarées, -au nom de la charia-, coupables d’être allées à l’école, puis réduites, mêmes les plus jeunes, au rang d’esclaves sexuelles.

Ce n’était pas l’islam, la condamnation à mort d’une ouvrière agricole pakistanaise chrétienne ?

Cette femme avait été considérée coupable par ses collègues, jugée puis déclarée gravement coupable et condamnée à mort par un tribunal pour : avoir « pollué », en se désaltérant, le pot d’eau de ses collègues musulmanes qui l’accuseront d’avoir critiqué MHMD ; si ce n’est pas l’islam, ce point de vue totalitaire et assassin est cependant soutenu par les autorités religieuses musulmanes du Pakistan ; il est si minoritaire : que les autorités politiques pakistanaises le redoutent et se refusent à rendre la justice à la malheureuse ouvrière agricole…

Non, ce n’est pas l’islam,

Ce n’est pas l’islam, que les Shébabs, que ces « tribunaux islamiques, imposant la dictature absolue de la charia et s’en allant massacrer un peu partout, même au Kenya ?

Ce n’est pas de de l’islam les Shébabs qui, avec Boko Haram, s’infiltrent présentement en Europe, au moyen de ce que les médias et l’union européenne appellent pudiquement le « phénomène migratoire ».

Non, ce n’était pas de l’islam que ce commando dirigé par une européenne convertie… à l’islam, massacrant tout ce qui bougeait, par dizaines et dizaines, dans un centre commercial du Kenya !

Non ce n’est pas de de l’islam, l’enfermement vestimentaire des femmes Afghanes, les violences contre les fillettes, contre les écoles et tous ceux qui osent prétendre que les filles doivent pouvoir s’instruire autant que les garçons.

Non, ce n’était pas de l’islam, que les pogroms du début des années vingt du siècle passé, ces journées de massacres de plusieurs dizaines de milliers d’Assyro-chaldéens (la majorité autochtone syro-irakienne devenue, dans son propre pays, une minorité ethnique et religieuse chrétienne).

Non, ce n’est pas de l’islam, que le djihad lancé contre les populations de la Papouasie occidentale intégrée à l’Indonésie par l’acte colonial néerlandais. Ces populations mélanésiennes ont été forcées à l’indonisation, contraintes à embrasser l’islam et à renier toutes leurs antiques traditions et mode de vie. Ce djihad indonésien dépossède de leurs forêts et de leur sous-sol les petits clans de Papous, il a fait des dizaines de milliers de victimes, parmi ces « idolâtres »… mais les conversions forcées, à l’islam, des Papous survivants, c’est quoi ? Si ce n’est pas l’islam ou de l’islam, qu’est-ce que c’est ?

Ce n’est pas non plus de l’islam, les violences contre les chrétiens indonésiens, en particulier contre ceux s’étant rendus coupables, -oh le crime ? Oh l’horreur !- d’avoir appelé Dieu… Allah.

Question : mais au fait, qu’est-ce qui est islam ? C’est quoi et qui l’islam ?

Notre brave Frère musulman de Bordeaux, -je veux parler de monsieur le Recteur Tareq Obrou-, nous explique, ce matin, devant les micros de Jean Claude Boudin : « ce terrorisme puise dans les canons du coran (en clair, il n’invente rien ; il prend bien appui et références sur les textes et la tradition validée) par manque d’une nouvelle théologie musulmane ». Ils manquent de formation, nos petits jeunes… semble nous dire Maître Patelin version Al Bâna.

Dîtes-moi, monsieur le Frère musulman recteur bordelais et ami de ce brave Juppé: pourquoi le gouvernement et le peuple Egyptiens sont-ils assiégés, chaque semaine, par les auteurs d’attentats suicides frères musulmans avec leurs véhicules bourrés d’explosifs jetés contre des bâtiments publics ou des lieux fréquentés par des civils ?

Al Sissi a déclaré, au mois de Juillet : que l’islam doit changer, qu’il doit faire sa réforme pour entrer dans la modernité.

Etes-vous d’accord avec lui ? Si vous l’êtes, dîtes-le !

Vos amis Frères musulmans en Egypte lui ont répondu, avec les méthodes de Daesh. Alors, expliquez-nous, monsieur le recteur, ce que sera l’islam, et déjà ce qu’il est… s’il n’est pas Daesh ?

S’il n’est pas Daesh, l’islam, comment peut-il être le salafisme et les frères musulmans luttant pour imposer leur dictature aux Egyptiens qui n’en veulent pas ?!

Expliquez-nous, ce qu’est l’islam, parce que si on vous suit on découvre : que c’est effectivement une extraordinaire machine, je ne dirai pas une machine de mensonges sanctifiés, mais une fantastique machine à remonter dans le temps.

C’est ainsi que, si l’on a suivi notre frère musulman bordelais ce matin, ce n’est pas Pythagore qui a inventé le fameux théorème, mais un certain Al Kashi, un musulman. Or Al Kashi est né en 1380, soit 1875 ans après la mort de Pythagore. Conclusion : Al Kashi avait aussi inventé la machine à remonter dans le temps et, par pure générosité intellectuelle envers les Grecs, notre savant musulman s’en est allé loin dans le passé pour confier à un Grec sa propre contribution à la géométrie euclidienne.

Ah la belle âme, ah le généreux et modeste Al Kashi, remontant dans le temps, pour que les humains d’avant lui bénéficient de sa contribution au savoir universel…. C’est y pas beau, ça ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Szyja Waldman pour Dreuz.info.

*1 En Ukraine, la collectivisation forcée et la famine organisée par Staline -pour « liquider en tant que classe » les koulaks de cette partie de la défunte URSS, six millions d’Ukrainiens périront, les hommes, les femmes, les enfants et les vieillards.

Pos Scriptum

Que faire face au non-islam puisant dans les canons de l’islam ?

Pour commencer :

1° Comme les autorités tunisiennes : fermer tous les lieux de cultes de non-musulmans salafistes ! (les autorités tunisiennes ont fermé 600 mosquées salafistes dont elles ont communiqué la liste)

2° interdire la vente et le port d’uniformes non-musulmans salafo-djihadistes

3° Interdire la vente et l’édition des recueils non-musulmans d’Al Boukhary et Muslim

4° soumettre à enquête d’opinion toutes les candidatures pour emploi militaire, policier, sur les sites sensibles (aéroports/ pilotage, services des bagages…), comme il existait à l’époque dite de la guerre froide : certains emplois étant jugés incompatibles avec la sympathie envers l’URSS

5° Appliquer la décision gouvernementale du 27 avril 1848 : elle concerne ceux des français participant directement ou indirectement à la traite esclavagiste (par la déchéance immédiate de nationalité) : Daesh, Boko Haram, djihadistes soudanais liés à Khartoum…étant officiellement des officines non-musulmanes criminelles et esclavagistes). Par conséquence, elle interdit le territoire ou la mise en examen, pour trafic esclavagiste, pour tous les membres actuels et anciens de Daesh, Boko Haram, Jenjawid et leurs extensions

6° Refuser l’accès au territoire à tous ceux, même « migrants », déclarant, comme ces « migrants » ayant pris le pouvoir dans les centres d’accueil en Allemagne : « là où nous sommes, c’est la charia ! ».

Non, la France ce n’est pas la charia ! La Tunisie et l’Egypte néo-nassérienne le disent, la France ne devrait pas, elle aussi le dire, haut et fort ! ?

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