Publié par Abbé Alain René Arbez le 28 novembre 2015
François Hollande : « UNE HORDE D’ASSASSINS AYANT AGI AU NOM D’UNE CAUSE FOLLE ET D’UN DIEU TRAHI »
François Hollande : « UNE HORDE D’ASSASSINS AYANT AGI AU NOM D’UNE CAUSE FOLLE ET D’UN DIEU TRAHI »

Ce n’est pas un imam moderniste, encore moins un pape, qui s’exprime en ces termes, mais le chef de l’Etat français, lors de la cérémonie de commémoration, aux Invalides, des victimes du terrorisme islamique.

Hollande cautionne et valide l’idée irréelle que le Dieu de l’islam décrit dans le coran serait opposé au fait de tuer pour des motifs religieux

Cette phrase est ahurissante, car à partir d’un discours laïque, elle cautionne et valide l’idée irréelle que le Dieu de l’islam décrit dans le coran serait opposé au fait de tuer pour des motifs religieux. Une divinité anti-jihad ! Véritable déni officiel du texte sacralisé et des faits historiques qui en découlent au cours des siècles. François Hollande voulait-il donc – en niant l’origine des attentats du bataclan – promouvoir le Dieu de l’islam ?

Est-il dans son rôle de président d’une république laïque lorsqu’il cautionne la divinité d’une religion dont il occulte la dimension agressive, alors que chaque jour des femmes, des enfants, des jeunes hommes et des anciens sont assassinés au cri fanatique de Allahou akbar ?

Le débat reste donc faussé, et au plus haut niveau de l’Etat

Verrouiller par calcul toute critique envers les prétentions tueuses d’une religion politique n’est pas pour rassurer sur l’efficacité d’une soi-disant prévention des attentats. Le débat reste donc faussé, et au plus haut niveau de l’Etat.

Pour les chrétiens – encore numériquement présents dans les pays européens – se référant à la Tradition judéo-chrétienne, mais aussi pour les humanistes, le versant conquérant et menaçant de l’islam souvent invoqué, pour cause de jihad, reste d’actualité. Il n’est compatible ni avec la société démocratique, ni avec les valeurs bibliques judéo-chrétiennes qui ont bâti notre civilisation et dont les citoyens de toutes obédiences sont bénéficiaires.

Il est impossible, de bonne foi, de retrouver en Allah le Dieu de tendresse et de justice

Le Dieu islamique que nous découvrons dans le Coran et les Hadiths, et qui est revendiqué comme le seul vrai, n’est effectivement, pour des chrétiens, qu’une très lointaine caricature du Dieu auquel ils croient : il est impossible, de bonne foi, de retrouver en Allah le Dieu de tendresse et de justice, le Dieu de l’alliance, si proche de ses amis, le Dieu créateur et sauveur dont la Bible donne la révélation unique, complète et définitive.

C’est pourquoi les croyants au Dieu de la Bible et des Evangiles sont, par la force des choses, « athées du dieu de l’islam », religion qui veut remplacer les traditions précédentes.

« Nul ne peut servir deux maîtres » enseignait Jésus, et il y a bien ici deux projets d’humanité contradictoires, sans tomber dans le manichéisme. Car il ne faudrait pas perdre de vue que les sourates du Coran, hostiles envers les infidèles et les impies, (juifs, chrétiens, athées, musulmans tièdes) comportent plus souvent le mot tuer que le mot prier : n’est-ce pas là une contrefaçon encore plus fondamentale de toute vraie religion, qui devrait promouvoir la paix et le respect des autres, y compris de ceux qui pensent et croient différemment ?

Les papes successifs n’ont cessé récemment de le répéter : tuer au nom d’un Dieu est un blasphème impardonnable. Contre le vrai Dieu et contre la vraie humanité.

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Certes, le Coran parle d’un certain Issa, qui serait, paraît-il, inspiré du Jésus historique, mais là encore les chrétiens peuvent légitimement se sentir offensés d’y lire que ce Jésus musulman (Issa) n’est pas Fils de Dieu, qu’il n’est qu’un prophète de l’islam parmi d’autres, et qu’il n’est pas mort sur la croix…

Le texte coranique est en fait le support de ce « Dieu trahi » auquel semble se référer étonnament François Hollande aux Invalides.

Islam: « ne pas prendre pour amis les juifs et les chrétiens »

Les injonctions (soi-disant religieuses) du coran, ignorées par le président dans sa formulation anesthésiante, enjoint les adeptes de l’islam à « ne pas prendre pour amis les juifs et les chrétiens », se faisant ainsi une religion discriminatoire, focalisée sur son hégémonie au sein des sociétés. Le texte demande de réprimer sans pitié tout ce qui ne va pas dans le sens de la sharia.

Est-ce là le « vivre ensemble » si cher aux socialistes ? Tenir un langage clair, sans stigmatisation obsessionnelle, mais sans complaisance servile – pour honorer la vraie laïcité – reviendrait-il – pour François Hollande – à « humilier » les musulmans, lesquels se sentent vite humiliés lorsque leur religion ne peut humilier les autres par sa supériorité autoproclamée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

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