Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 novembre 2015

Mideast Syria

Barack Obama, qui a déclaré que le plus grand danger que court l’humanité n’est pas l’islam radical mais le réchauffement climatique (les familles des victimes des attentats de Paris apprécieront), a fait une déclaration qui restera dans les annales comme celle du président américain le plus utopiste de tous les temps.

Lors de la conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec le président français François Hollande, Obama a déclaré que l’union de 140 nations qui se rencontreront à Paris pour la conférence sur le climat enverra un message foudroyant à l’Etat islamique :

“Et la semaine prochaine, a déclaré Barack Obama, je me joindrai au Président Hollande et aux leaders du monde à Paris pour la conférence sur le changement climatique. Quel puissante réprimande ce sera contre les terroristes, quand le monde se tiendra debout uni et montrera qu’il ne se laissera pas décourager de construire un monde meilleur pour nos enfants”

(“And next week, I will be joining President Hollande and world leaders in Paris for the Global Climate Conference. What a powerful rebuke to the terrorists it will be when the world stands as one and shows that we will not be deterred from building a better future for our children.”)

Ce sont les paroles d’un grand chef d’Etat (sic). Les combattants de l’Etat islamique tremblent dans leurs bottes à l’idée de cette conférence.

Les Etats Unis ne bombarderont pas les ressources vitales de l’Etat islamique, ses principaux puits de pétrole, pour protéger l’environnement

Pire encore, révèle le Wall Street Journal, la Maison Blanche a donné instruction à l’armée de ne pas bombarder les ressources vitales de l’Etat islamique, ses principaux puits de pétrole, ce qui, avec le court-circuitage de ses flux financiers et de ses sources d’approvisionnement en armement, permettrait de l’éliminer, de tarir l’invasion de réfugiés syriens vers l’Europe, et de mettre fin aux massacres, aux décapitations, crucifixions et égorgements quasi quotidiens.

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“Les Etats Unis ont visé des petites raffineries mobiles de faible capacité de la province de Raqqa au nord, qui servent aux véhicules de l’Etat islamique”, a officiellement expliqué le Pentagone, précisant que “les frappes aériennes ne ciblerons pas les grosses installations pétrolières, par précaution pour minimiser les potentiels dégât sur l’environnement.”

Barack Obama a vraiment ordonné de ne pas viser les puits de pétrole de l’Etat islamique pour la protection de l’environnement !

L’utopie de la “guerre verte”.

Il est évident que cette folie n’apportera que le désastre, car si laisser intactes les ressources financières de l’Etat islamique (2 millions de dollars par jour) protège l’environnement, il permet surtout à la puissante organisation terroriste de conserver ses forces, de faire durer le conflit en Irak et en Syrie, sans parler de sa capacité terroriste à l’étranger, comme en France, à Tunis, et avec l’avion russe abattu, qui assure son recrutement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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