Publié par Guy Millière le 9 décembre 2015

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Les attentats djihadistes n’y ont rien changé. S’est ouvert à Paris le 29 novembre un sommet sur l’environnement. Il y est question de ce qui est censé être le danger principal aujourd’hui. Pas le djihad, non : le supposé « réchauffement global ».

Des chefs d’Etat et des ministres sont venus du monde entier et se succèdent à la tribune, beaucoup de journalistes sont là, mais aussi des scientifiques rémunérés par les divers gouvernements ou les Nations Unies, voire les deux à la fois. Il y a, cela va de soi, des chefs d’entreprise, très impliqués dans les « énergies vertes » et dans la « transition énergétique ».

Il s’agit de faire peur aux gens, de leur dire que c’est la « dernière chance de sauver la terre » et je ne sais quoi encore.

Pour sauver la planète, suicidez-vous
Pour sauver la planète, suicidez-vous

Je ne connais que trop bien le processus. Cela fait plusieurs décennies que cela dure.

Il y a une quarantaine d’années, ils parlaient, plutôt, de refroidissement global. Ils ont ensuite décidé de passer au réchauffement. Ils ont, un temps, opté pour le dérèglement, qui est un thème tout terrain et toute saison, et qui s’adapte à tout, chaleurs tropicales, froid polaire, sécheresse désertique, pluies diluviennes, typhons, grêle, vent d’Est, d’Ouest, du Nord ou du Sud, éclipse solaire, lune rousse, etc.

Des instituts de sondage ont dû leur dire que cela fait davantage peur, le réchauffement

Ils reviennent, plutôt, au réchauffement. Des instituts de sondage ont dû leur dire que cela fait davantage peur, le réchauffement.

Aucun chef d’Etat, aucun ministre venu d’un pays riche ne vendra la mèche, et ne dira que tout cela est grotesque : chefs d’Etat et ministres venus des pays riches entendent faire payer leurs populations, leur faire accepter des projets dispendieux et liberticides, couler du béton, freiner la circulation, ajouter des impôts supplémentaires, faire entrer de l’argent dans les caisses d’amis entrepreneurs qui couleront le béton et freineront la circulation.

Aucun chef d’entreprise invité ne vendra la mèche non plus : les chefs d’entreprise invités seront là pour toucher l’argent en prenant des apparences « généreuses ».

Les dirigeants de pays pauvres ou de pays en voie de développement qui seront là ne vendront pas davantage la mèche : ils sont là pour soutirer de l’argent eux aussi.

Les chefs d’Etat et les ministres des pays riches ont des accords avec les dirigeants de pays pauvres ou de pays en voie de développement : ces derniers doivent dire à quel point le monde développé est coupable, justifier ainsi par leurs propos les projets dispendieux et liberticides des chefs d’Etat et des ministres des pays riches, et toucher leur chèque en échange de leur prestation.

Les moins pauvres parmi les dirigeants de pays pauvres, tels les dirigeants chinois, accuseront eux-mêmes le monde développé, seront trop heureux de voir le monde développé se tirer lui-même des balles dans les pieds, et chercheront eux-mêmes à recevoir un chèque.

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Les journalistes ne vendront pas la mèche, bien sûr : ils diront ce qu’ils doivent dire ; leur salaire en dépend.

Les scientifiques stipendiés joueront le rôle de scientifiques, et diront ce qu’ils sont rémunérés pour dire. Des photographes montreront des ours blancs en danger, des otaries, des phoques.

Ce sera un beau succès, dira-t-on, même si, en réalité, ce sera un échec.

Tout cela serait désopilant si cela, qui n’aura aucun effet sur le climat, était juste un spectacle de cirque et ne coûtait pas aussi cher dans une ère où tant de gens souffrent de pauvreté et de violence, et si les cadavres des attaques à Paris ou de San Bernardino n’étaient pas encore dans tant de mémoires.

Tout cela serait plus acceptable si, à la fin du spectacle, nous pouvions reprendre nos activités sans que nos libertés aient été davantage asphyxiées encore pour de vains motifs, alors que, tout ne cesse de le montrer, il y a vraiment plus urgent aujourd’hui. Le djihad mondial, par exemple. Il est vrai qu’Obama, l’idole planétaire, a dit que le danger majeur auquel les armées du monde entier devaient se préparer dès aujourd’hui était le « réchauffement », pas le terrorisme (il ne parle pas de djihad de manière négative, ce serait contraire à sa confiance en l’islam).

Tout cela aurait moins un parfum totalitaire si ceux qui disent la vérité n’étaient pas traités comme des dissidents.

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En France, Philippe Verdier, chef du service météo de France 2, a écrit un livre remarquable, Climat Investigation*, disant seulement la vérité  sur des points essentiels : il a été licencié. Je conseille vivement son livre à ceux qui veulent vivre les yeux ouverts.

Dans le totalitarisme français, même la météo doit être de la désinformation. Les journalistes honnêtes doivent se taire.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Philippe Verdier, Climat Investigation, Ring, 2015, 279p., 18€

Adapté d’un article publié par les4verites.com

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