Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 décembre 2015

Béatrice Brugère copie écran C dans l'air

Dans un courrier adressé à ses adhérents, Laurence Havel de l’Institut pour la Justice cite les propos de l’ancienne juge anti-terroriste Béatrice Brugère dans l’émission C dans l’air du 25 novembre dernier sur France 5 : « Il y a certaines affaires de terrorisme qui sont traitées comme de banales affaires de délinquance ».

Dreuz a compris depuis longtemps cette tendance de fond, et avait renommé sa rubrique faits divers en terrorisme urbain avant de la mettre en veilleuse car la plupart de nos lecteurs la considérent toujours comme… des faits divers.

Béatrice Brugère :

« Ce qui est pratique avec l’État islamique, explique la juge, c’est qu’il suffit de les écouter pour savoir ce qu’ils demandent.

Or, il y a quelques mois, ils ont été très clairs : ils ont demandé à toute personne qui vive sur notre territoire, et qui soit adepte de leur idéologie de prendre tout ce qu’ils ont sous la main. Que ce soit une pierre, un couteau, une voiture… et de porter atteinte à l’intégrité physique des personnes. »

Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.

Béatrice Brugère :

« Je crois qu’on n’a pas su analyser : il y a une multitude de faits de délinquance qui sont sans doute liés à des actes de terrorisme. Je me souviens de cette voiture qui avait foncé sur la foule. Et à chaque fois, on n’a pas su analyser le problème. »

« Je pense qu’il y a beaucoup plus que ce qu’on voit. ».

Béatrice Brugère :

« On a du mal à appréhender cette nouvelle forme de terrorisme. On a deux stéréotypes dans la justice. Je ne suis pas là pour juger, mais c’est un fait :

  1. on croit toujours que c’est une pathologie mentale quand on a affaire à des gens comme ça. On a tendance à dire que ce sont des fous.
  2. On pense qu’on peut réinsérer tout le monde. »

Brugère a surtout fait la démonstration que des musulmans français ont fait allégeance à l’Etat islamique.

Le gouvernement n’a ni les moyens, ni l’intention réelle de protéger effectivement sa population, si cela doit passer par des opérations politiquement incorrectes de ciblage policier réel et efficace selon la religion.

Sentez-vous la souffrance et la frustration des islamistes qui dépensent tant d’énergie à commettre des attentats qui ne sont même pas reconnus ?

Cela démontre cependant que l’absence de publicité par les médias n’arrête pas le djihad.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous