Le 13 novembre dernier ont eu lieu les pires attentats jamais commis sur le sol français. Le nombre des morts a été donné. Le nombre des blessés aussi. Il a peu été dit que parmi les blessés qui survivront, beaucoup resteront mutilés. Il n’a pas été dit en France qu’au Bataclan, des atrocités ont été commises qui ont reposé sur le recours, atroce, au couteau.

La presse de plusieurs pays d’Europe en a fait état : pas la presse française, sans aucun doute pour éviter toute poussée d'”islamophobie” en France, et pour que ceux qui sont allés coller des petits cœurs roses sur diverses mosquées avant de retourner chanter des chansons utopiques parlant d’amour et d’abolition des frontières puissent chanter sans trop de sanglots dans la voix et sans trop de cauchemars la nuit.

C’était la cinquième attaque islamique subie par la population française en moins d’un an. Il y en a eu deux en janvier, une en avril, une en juin. On se souvient des tueries de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher. On se souvient moins de l’assassin qui a tué Aurélie Chatelain et qui voulait faire un massacre dans une église, du coupeur de tête de Saint Quentin Fallavier : c’est regrettable. On ne classe pas dans les attaques islamiques celles survenues dans un train Amsterdam Paris parce qu’elle a été déjouée et n’a fait aucun mort : on devrait l’ajouter, tout comme on devrait ajouter les attaques déjouées par la police.

Si on notait toutes les attaques, on verrait que ce qui a été dit plusieurs fois par Hollande et Valls est exact : nous sommes en guerre

Si on notait toutes les attaques, on verrait que ce qui a été dit plusieurs fois par Hollande et Valls est exact : nous sommes en guerre. Et si on ajoutait aux attaques subies par la France celles subies par d’autres pays sur la surface de la planète au cours des récents mois, on verrait que c’est une guerre mondiale.

Si on regardait qui est visé par cette guerre mondiale, on verrait que c’est toujours le monde occidental, aux fins de le faire plier, et de le conduire vers la soumission.

Si on observait le mode opératoire, on verrait qu’il s’agit toujours d’actes de djihad qui correspondent à la sinistre tradition islamique du djihad, qui n’a pas impliqué nécessairement le recours à des armées affrontant d’autres armées, mais aussi à des attaques de harcèlement telles celles que nous connaissons.

Si on prenait au sérieux les communiqués et les textes des organisations islamiques, on disposerait d’explications très pertinentes. Et on comprendrait l’immense gravité du problème.

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On verrait que les organisations islamiques sont dirigées par des gens qui connaissent le Coran. On verrait que ce sont de très bons Musulmans

On verrait que les organisations islamiques sont dirigées par des gens qui connaissent le Coran. On verrait que ce sont de très bons Musulmans, qui font ce que l’islam exige des Musulmans. Rien de plus, rien de moins.

On discernerait qu’ils sont accompagnés de gens qui savent parfaitement ce qu’il en est et qui pratiquent la takiya, le mensonge censé anesthésier et faire tomber les défenses immunitaires de l’ennemi (nous). On discernerait qu’ils sont ourlés, sur leurs franges, de modérés pratiquant d’autres lectures du Coran, qui sont des lectures qui n’ont cessé d’être des lectures minoritaires, et qui sont effectuées par des gens que les très bons Musulmans considèrent comme de mauvais Musulmans, au bord de l’impiété et de la mécréance.

On comprendrait que prétendre mener le combat en allant, essentiellement, bombarder l’Etat Islamique est une entreprise condamnée à l’échec : l’ennemi est en Irak et en Syrie, mais il est aussi, désormais, partout. Et il peut frapper n’importe où.

Le seul dirigeant occidental à l’avoir compris ces dernières années a été George Walker Bush. Il a échoué à le faire comprendre à l’ensemble des dirigeants occidentaux, qui se sont conduits en dhimmi. Ni Hollande, ni Valls, bien qu’ils parlent de guerre, n’ont compris quoi que ce soit. Merkel n’a rien compris non plus.

Obama se conduit en agent de l’ennemi.

Ou des dirigeants occidentaux à la hauteur de leur tâche arriveront au pouvoir, ou les années futures seront très douloureuses, l’attaque du Bataclan semblera peu de choses

Poutine semble comprendre qui est l’ennemi, tout comme Netanyahou, ce qui fait que l’un et l’autre peuvent se comprendre.

L’étendue du problème est telle à présent que ou bien des dirigeants occidentaux arriveront au pouvoir qui seront à la hauteur de leur tâche, vite, ou bien les années futures seront très douloureuses.

L’attaque du Bataclan semblera alors peu de chose, tout comme celle qui vient d’avoir lieu à San Bernardino en Californie.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Adapté d’un article publié sur les4verites.com