Publié par Bernard Martoia le 27 décembre 2015

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L’année 2015 qui s’achève est une année particulièrement noire pour la France qui a été frappée par deux grands massacres (7 janvier et 13 novembre) et une kyrielle d’autres plus ou moins oubliés en raison d’une propagande fulgurante.

Le blocage de la France reste au plus haut niveau de l’Etat

Pour commencer, il aurait fallu comprendre par qui et pourquoi la France a été attaquée. Malgré les preuves irréfutables de la responsabilité de la cinquième colonne dans les attentats perpétrés sur le territoire français, le président de la République s’est toujours refusé à nommer l’ennemi intérieur. Pourquoi s’interrogeraient les gens à qui l’on poserait cette question embarrassante ? La réponse est simple : par cynisme car 83% des beurs ont voté pour lui en 2012.

Comme tous ses prédécesseurs, à l’exception notoire du fondateur de la cinquième république française, Hollande ne pense qu’à sa réélection en 2017 et tous les moyens sont bons. On aurait pu croire qu’après les révélations du livre dévastateur de son ex-compagne (2) son opinion en pâtit auprès de l’opinion publique. Celui qui se moquait impunément des « sans dent » aurait dû être lourdement sanctionné par sa base prolétaire mais il a profité de la vague des attentats pour remonter dans les sondages. C’est à ne plus rien comprendre comme la gauche s’y emploie ardemment en brouillant les points de repère des Français depuis qu’elle est revenue aux affaires en 2012.

Les Français sont victimes d’un lavage de cerveau sans précédent

Bien que le « front républicain » soit un concept vide de sens (1) et que l’on nous assène que les électeurs ne suivent plus les consignes des partis, il fonctionne toujours. La preuve a été administrée par le Premier Ministre Manuel Vals au deuxième tour de ces élections avec son injonction donnée aux listes socialistes de se retirer en Nord-Pas de Calais et en Provence-Côte d’Azur qui ont permis la victoire inespérée des candidats républicains Xavier Bertrand et Christian Estrosi. Valls avait pourtant annoncé la couleur bien avant ce deuxième tour en clamant qu’il ferait tout pour faire barrage au FN ! Ce sous-entendu était indigne d’un Premier Ministre. Bien que l’enjeu de ces élections demeurât étriqué (transports en commun, entretien des lycées et formation professionnelle), ces sujets ne furent pratiquement pas abordés par les journalistes qui étaient censés interroger les candidats en lice sur leurs programmes respectifs durant la courte campagne du second tour. La seule question qui les taraudait tous était de savoir comment faire barrage au Front National. Bien que Marine Le Pen eut beau jeu de dénoncer l’alliance entre la gauche et la fausse droite, son message fut inaudible en raison de la propagande qui resta beaucoup plus forte qu’elle.

Puisque la propagande a été décisive dans cette victoire inespérée du Front républicain, cela nous ramène à Mein Kampf d’Adolph Hitler.

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D’aucuns considèrent que Mein Kampf (3) est un très mauvais livre, c’est faux.

Il est bon de rappeler les origines prolétaires de ce parti car beaucoup de Français victimes de la propagande croient que le parti nazi est un parti d’extrême droite

Hitler était tout ce que l’on voudra sauf un imbécile. L’ensemble de son essai est inégal mais le chapitre consacré à la propagande est remarquable. Après son putsch raté à Munich le 8 novembre 1923, il eut le temps de méditer la cause de sa défaite à la prison de Landsberg où il purgeait sa peine. Hitler fut influencé par l’œuvre de Gustave Le Bon (4). Il en tira la conclusion qu’il devait gagner le pouvoir par les urnes et non plus par la force. Il tria l’électorat en trois grandes catégories qui ne varient pas beaucoup d’un pays à l’autre. Les personnes cultivées représentent environ 10% de la population. Elles lisent beaucoup pour se faire une opinion et elles sont hermétiques aux slogans répétés de la propagande. Les personnes endoctrinées représentent environ 20% de la population. Cette catégorie lit peu et ne lit que ce qui conforte ses opinions tranchées. Elle est franchement hostile aux idées du NSDAP (Die Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei) dont la traduction en français est Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Il est bon de rappeler les origines prolétaires de ce parti car beaucoup de Français victimes de la propagande croient que le parti nazi est un parti d’extrême droite. Dans cette deuxième catégorie figurent évidemment les militants du parti communiste qui est la bête noire d’Hitler. La troisième catégorie est le marais composé de personnes qui ne lisent jamais par paresse intellectuelle. Cette importante catégorie qui représente près de 70% de la population allemande est celle que visera le NSDAP pour gagner les prochaines élections. “Inutile de perdre son temps avec les deux premières catégories qui sont sourdes ou hostiles au discours du NSDAP. Il faut consacrer entièrement notre énergie (la propagande) à convaincre le marais de voter pour nous». Comble d’ironie de l’histoire, c’est la stratégie gagnante des grands partis politiques traditionnels qui ne savent pas à qui ils doivent la paternité de leurs succès électoraux…

La campagne de l’entre-deux-tours des élections régionales en France a été un modèle de propagande à laver le cerveau des Français. Alors que le sang a coulé profusément dans les rues de Paris au nom d’une religion mortifère trois semaines seulement avant les élections, le gouvernement socialiste a réussi la prouesse de gommer cette tragédie et de faire croire aux Français que l’ennemi numéro un n’est pas l’Islam mais le Front National. C’est de la même trempe que celle du grand maître de la propagande Joseph Goebbels que l’on pourrait résumer ainsi :

« Si l’on s’aventure à mentir aux Français, il faut le faire pour un gros mensonge et s’y tenir quoi qu’il advienne. »

On retrouve la même propagande de désinformation chez Hillary Clinton dans la campagne présidentielle américaine

On retrouve la même propagande de désinformation dans la campagne présidentielle américaine. Après son tweet rapidement contredit par l’actualité (« soyons clair : l’islam n’est pas notre adversaire. Les musulmans sont des gens pacifiques et tolérants et ils n’ont absolument rien à voir avec le terrorisme »), Hillary Clinton a récidivé cette semaine en déclarant que Donald Trump est le meilleur recruteur de l’Etat islamique ! C’est son interprétation imaginaire et grotesque après que ce dernier ait proposé d’interdire provisoirement l’accès des Musulmans faisant suite à l’énorme faille des services américains. Ces derniers ont laissé revenir sur le sol américain le couple pakistanais à l’origine de la tuerie de San Bernardino qui était pourtant connu pour ses positions radicales qu’il avait affichées sur les réseaux sociaux. Comme la gauche française, la candidate démocrate utilise la propagande de Goebbels qui a fait ses preuves en Allemagne : « Plus un mensonge est gros, plus il a de chance d’être cru. »

Pas besoin de boule de cristal pour 2016…

Ironie de l’histoire, les censeurs moraux se réclament tous de la gauche comme le parti national-socialiste des travailleurs allemands fondé le 24 février 1920 dans une brasserie de Munich chauffée à blanc par l’ancien artiste peintre déchu. Que serait devenu le monde si l’académie des beaux arts de Vienne ne l’avait pas recalé en octobre 1907 ? Nul ne peut le savoir.

En revanche, on peut deviner où se dirige la France par ses multiples blocages : vers la guerre civile et la faillite de l’Etat. La seule inconnue est l’enchaînement des événements. Le scénario le plus probable est la faillite de l’Etat qui entraînerait de facto la guerre civile car l’Etat ne pourrait plus acheter la paix sociale dans les banlieues françaises de non-droit.

La chaîne de télévision Fox News fait l’objet d’une plainte en diffamation par le maire socialiste de Paris Anne Hildago pour avoir dit dans une émission faisant suite aux attentats du 7 janvier 2015 qu’il y avait 750 zones de non-droit (no-go zones) en France. La suite leur a donné amplement raison.

Dans le monde orwellien de Clinton, Valls, Hollande, Juncker, Merkel et consorts, le crime le plus répréhensible est de dire la vérité aux gens : à savoir que l’Islam est incompatible avec nos valeurs. Pour ceux qui connaissent l’histoire, l’Islam et la Chrétienté s’affrontent depuis les origines de la religion fondée par Mahomet.

Albert Einstein disait ceci : « la folie consiste à répéter la même opération en pensant obtenir un résultat différent. » Voilà où nous en sommes rendu aujourd’hui par la faute des élites folles, non point par les massacres répétés au nom d’une religion mortifère, mais par le refus d’obéissance d’une partie grandissante du peuple à leur utopie du vivre-ensemble.

Notes

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.

  1. « Etre (ou ne pas être) républicain* » par le professeur de droit public Philippe Rouvillois chez Cerf en novembre 2015.
  2.  « Merci pour ce moment* » par Valérie Trierweiler publié par Les Arènes en septembre 2014
  3. « Mein Kampf* » d’Adolph Hitler est réédité en Allemagne en 2015.
  4. Gustave Le Bon (1841-1931) est un sociologue et anthropologue français qui s’intéressa à la psychologie du comportement des foules.

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