
La plupart des grands médias français commencent à souffrir sérieusement du syndrome anti-Trump. Ils n’aiment, en général, pas beaucoup les candidats républicains à la Maison Blanche, et moins encore les républicains qui sont élus présidents.
Ronald Reagan était pour eux un acteur de série B et un cow-boy. Qu’il ait abaissé radicalement les impôts, mis en place une vague de déréglementation sans précédent, et suscité ainsi la plus longue période de croissance en temps de paix, les a laissés indifférents, et qu’il ait gagné la guerre froide, les a conduits à remercier chaleureusement un homme qui n’a été que le syndic de faillite du communisme soviétique : Mikhail Gorbatchev.
George Herbert Walker Bush leur a déplu, mais n’a duré qu’un seul mandat.
Ils se sont rattrapés avec George Walker Bush. Celui-ci a été confronté à la pire attaque terroriste de tous les temps et il n’a pas vacillé. Cela a été, à leurs yeux, la preuve que c’était un crétin. Il s’est ensuite efforcé de détruire l’islam radical. C’était, à leurs yeux, une idée monstrueuse, alors que tenter de sauver l’islam radical, en touchant des millions de pots-de-vin au passage, façon Chirac et Villepin, montrait la subtilité française.
Ils n’ont cessé ensuite de procéder à une diabolisation systématique de George W. Bush, et se sont fait l’écho du gauchisme planétaire, jusqu’au moment où est arrivé à la Maison Blanche un homme qu’ils ont idolâtré bien avant qu’il soit élu : Barack Obama.
Quand cet homme a, comme c’était prévisible, tout raté sur tous les plans, ils ont maquillé les faits et persistent jusqu’à ce jour dans cette direction.
Bien qu’Obama ait une immense responsabilité dans la recrudescence de l’islam radical, dans la naissance de l’État islamique, dans le chaos qui règne en Syrie, en Irak, dans le Sinaï égyptien, en Libye, ou en Afrique subsaharienne, ils se livrent à de pitoyables et grotesques élucubrations pour l’exonérer de cette responsabilité.
Bien que son bilan sur un plan intérieur soit lui-même accablant (le nombre de pauvres, de gens s’alimentant grâce à des bons alimentaires et de gens en âge de travailler qui ne travaillent pas explose, la croissance est asthénique), ils se livrent à des élucubrations supplémentaires.
Maintenant qu’une campagne présidentielle qu’ils imaginaient gagnée d’avance par Hillary Clinton, la femme aux mille et une casseroles sales et aux dix mille mensonges, risque d’être perdue au profit des républicains, ils paniquent et commencent à écumer.
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Dès lors que la campagne tourne en faveur de gens qu’ils ne s’attendaient pas à voir surgir, ils sont proches de la rage.
Deux jeunes sénateurs d’origine cubaine issus des Tea parties font partie du quatuor de tête, Ted Cruz et Marco Rubio. C’est déjà incompréhensible, semble-t-il, pour un journaliste français moyen. Qu’un grand chirurgien noir, chrétien et conservateur, Ben Carson, soit si populaire à droite ne peut que donner une crise d’apoplexie au même journaliste français moyen. Qu’un homme comme Donald Trump soit en tête, et assez largement à ce jour, provoque, chez le journaliste français moyen, des convulsions.
Trump était censé n’être qu’un clown. Qu’il soit multimilliardaire et à la tête d’une entreprise planétaire est sans aucun doute clownesque pour le journaliste français moyen. Que Trump ne se soit pas effondré et ait désormais, à six semaines des premières primaires, des chances réelles, fait qu’il n’est plus censé être un clown, mais un quasi fasciste – ce qui n’est pas surprenant, puisque, pour le journaliste français moyen, George Walker Bush était un nazi.
La plupart des grands médias français ne sont pas seuls à être atteints du syndrome anti-Trump, c’est un fait.
L’establishment républicain américain est touché lui aussi, mais cela ne justifie rien : l’establishment républicain se couche depuis des années devant la gauche, avec les conséquences qu’on voit.
Je ne sais si Trump sera le candidat opposé à Hillary Clinton. Je ne sais si, le cas échéant, il gagnera. Tout est ouvert.
Mais j’imagine déjà la tête de nombre de journalistes français moyens si Trump est candidat, et si (qui sait ?), quelques mois plus tard, il est élu.
J’imagine les crachats et les trépignements. Le spectacle qu’offriront les journalistes français moyens, si les choses se passent de cette façon, sera intéressant à observer. Je m’en réjouis d’avance…
© Guy Millière. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Adapté d’un article publié sur les4verites.com
Normal Trump représente la réussite contre tout establishment tandis que le journalistes franchouillards représente l’échec dans toute sa splendeur malgré la mise sous perfusion de toute la presse nationale !
C’est exactement ca, et moi aussi “je m’en rejouis d’avance !”
J’imagine aussi les petitions anti-trump pour essayer de lui interdir le passage en France tout comme l’a fait l’angleterre.
Ou les crises de nerfs des medias européens si élu il révoquait le « pacte » d’avec l’Iran, ou le « pacte » contre le « réchauffement de la planète ». Ni l’un ni l’autre n’étant légaux aux yeux du droit américain (puisque le congres fut contourné) les actions anticonstitutionnelles d’O sont réversibles. Et les journaleux français n’auraient pas fini de nous faire de l’urticaire !
Sur ce bonne année Guy, we can ride into the New Year with this great thought in our head !
Obama à fait ce que le monde entier voulaient, réduire la puissance des Etats-Unis, le bilan est donc chaotiques, délabrement de l’europe tant économique que sécuritaires, pays arabes en feu et à sang, troubles et tensions en Asie (chine contre japon, etc) troubles et mini guerres entre la russie et l’europe de l’est (géorgie, ukraine etc ) délabrement total de l’amérique du sud (communismes à son apogée, trafic de drogue planétaire ) et l’afrique reste un continent avec les mêmes problèmes (guerres, économie en faillites )
exact , momobama diffuse le désarmement moral et militaire dans tout le pays.
les gens croient que l’ennemi vient de l’extérieur alors qu’il est déjà dans la place et ont voté pour lui.
Les “grands” médias ou plutôt les médias serviles à la botte du gouvernement, sont payés pour propager l’allégeance envers les musulmans afin de mieux préparer l’islamisation de la France.
M Millière bonsoir,
Dans quelle mesure l’ establishment républicain se couche devant la gauche?
Merci pour vos éclaircissements et vos articles toujours de qualité!
Dans leurs campagnes, ni John McCain, ni Mitt Romney n’ont attaqué frontalement Barack Obama et ne l’ont attaqué sur son passé très douteux (en 2008) ou sur les catastrophes qu’il avait d’ores et déjà provoquées (en 2012). Depuis 2012, les Républicains au Congrès n’ont pas osé dénoncer les violations flagrantes de la Constitution dont Obama s’est rendu coupable. Voici quelques jours à peine, le Congrès a voté le budget exigé par Obama, bien qu’il contienne des lignes de financement auxquelles les Républicains sont censés être opposés. Le résultat est claire: les candidats qui sont en tête dans les élections primaires sont des candidats anti-establishment: Trump et Cruz. Ben Carson a dû sa popularité au fait qu’il était lui-même anti-establishment. Marco Rubio, élu sénateur parce qu’il venait des tea parties est devenu le candidat de rechange de l’establishment, après l’échec de Jeb Bush. Il arrive, pour l’heure, loin derrière Trump et Cruz. L’addition des intentions de vote en faveur de Trump, Cruz et Carson représente près des deux tiers des intentions de vote. C’est un désavoeu sans appel pour l’establishment républicain.
Désolé, il reste une faute de frappe que je n’ai pu corriger: le résultat est clair, sans e.
merci , c’est toujours instructif de vous lire.
si on s’en tient seulement aux médias français , on a l’impression de vivre sur une autre planète.
Ou bien d’être revenus au temps des soviets et de passer à l’ouest pour découvrir un autre monde.
Il faudrait créer , en France , un comité pro-Trump ! Qui veut s’en charger ?
Where do we start?
Au moment de la candidature Romney, j’avais contacté son comité de soutien en France pour éventuellement effectuer des traductions au besoin, en fait; il était déjà trop tard, ils n’avaient plus vraiment besoin de mes services à ce moment là mais j’ai gardé les coordonnées téléphoniques de la personne qui m’avait contactée.
Et je viens de trouver ceci :
https://www.facebook.com/Donald-Trump-France-675784915854378/
https://twitter.com/trumpfrance
Seul Trump redonnera aux USA la fierté et le respect qu’Hussein Obama s’est efforcé durant 2 !!!!! mandats de réduire à néant au point qu’apres s’être couché devant l’Iran ,l’armée la plus puissante du monde n’a pas été capable ,aprés 2 années de gueguerre de vaincre 8000 djihadistes armées de Kalachnikov et roulant en 4/4 . On croit rêver . Il est quand même extraordinaire qu’aujourd’hui ce sont les Russes qui apparaissent comme les sauveurs des valeurs occidentales .
il faudrait aussi s’interroger sur la juppemania des journalistes.Qu’en pensez vous,?
C’est la copie de Chirac, et donc de Hollande : il n’entreprendra rien, ne fera aucune réforme d’envergure et aimera les musulmans plus que les autres (ils les aime déjà sans avoir jamais lu le coran). Les médias adorent les présidents qui se pensent de droite et qui font une politique de gauche !
Turquie, Corée du Sud, Philippines, Inde, Panama, Brésil… L’empire immobilier du candidat républicain à la course à la Maison Blanche, Donald Trump s’étend dans 12 pays hors États-Unis.
Juste une aparté :
Quand je vois les merdias et même les politiques comme Manuel Valls, lequel devrait être appelé à plus de retenu, (quand ont voit l’échec économique et social de sa politique), se jeter comme des chiens enragés, sur un os que leur a jeté Donald Trump, je me tords de rire…
Que faut-il comprendre en fait, dans son souhait de vouloir interdire l’entrée des musulmans sur le sol Américain.
Que faut-il penser de la perfidie des “merdias” dans leur ensemble ne retransmettant aux Français qu’une phrase tronquée, que je vous retransmets dans sa totalité.
“J’appelle à l’arrêt total et complet de l’entrée des musulmans aux Etats-Unis, jusqu’à ce que les élus de notre Pays, comprennent ce qui se passe…”.
Pensez-vous qu’un Type, qui a bâti un empire colossale (sa fortune personnelle est estimée à 4 milliards de dollars), à partir d’une simple affaire immobilière familiale, raconte tout et n’importe quoi pour le seul plaisir de faire le buzz ? Le croyez vous aussi idiot que cela ?
Faut-il faire confiance à un monsieur qui a réussit sa vie, plutôt qu’à des politiques, qui sont restés assis des années, voir des décennies pour certains, le cul assis sur une chaise à l’assemblée nationale et ne vivant que de nos impôts ?
Allons, soyons sérieux, et méditons cette fin de phrase :
“Jusqu’à ce que les élus de notre Pays, comprennent ce qui se passe”. (ou est le racisme dans cette phrase ?)
C’est clair, non ? Visiblement, il interpelle la classe politique américaine tout entière, ainsi que les Pays concernés, leurs disant implicitement de ”faire le ménage chez eux”…
Alors moi je veux bien, que nous soyons gouvernés par des
génies de la politique en France, mais vu leurs piètres résultats et ce que laisse supposer pour l’avenir, la classe politicienne intrinsèque de “Donal Trump” j’y réfléchirais à deux fois si j’étais un journaliste, avant de dire des énormités sur cet homme la, qui visiblement, est beaucoup plus intelligent et habile tacticien, que ne souhaite le faire croire nos “merdias”, caracolant d’ailleurs en tête (30 %), laissant ses suivants immédiats à 15 points derrière.
A bon entendeur !
You got my vote Donald
Dieu merci, ce sont les Américains qui votent, et pour voter ils ne se servent pas de la presse française comme source d’informations !
Meme si je vis (pour le moment) en France je suis Ricain et je vote.