
Dans l’affaire du blogueur saoudien emprisonné et condamné au fouet Raif Badawi, les médias gauchistes adorateurs de Justin Trudeau ne savent plus où donner de la plume.
Le 17 décembre, les médias de masse titrent «Raïf Badawi: Trudeau pas prêt à s’impliquer personnellement», reprenant l’article de Mélanie Marquis de l’agence Presse Canadienne à Ottawa, dans lequel on nous explique que la libération de Badawi ne figure pas dans les priorités du premier ministre canadien.
Cette réponse détachée («Ce n’est pas dans mes plans immédiats») de Justin Trudeau est partout contrastée avec les interventions à brûle-pourpoint de Stéphane Dion au parlement d’Ottawa quand il exhortait Stephen Harper le 26 janvier dernier, à intervenir personnellement auprès du roi d’Arabie saoudite.
Alors qu’il était dans l’opposition, Stéphane Dion demandait :
« Le premier ministre (Harper) va-t-il intercéder lui-même directement auprès du nouveau roi saoudien, comme l’en prie l’épouse de M. Badawi? ».
Maintenant qu’il est ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion semble avoir une vision beaucoup plus modeste et «diplomatique» de la façon dont le Canada doit s’y prendre pour faire libérer Raïf Badawi.
C’est pourquoi le nouveau ministre des Affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue saoudien, Adel Al-Joubeir et s’est contenté de signaler «… que le gouvernement (canadien) espère la clémence» dans le cas de M. Badawi.
Le 18 décembre, Radio Canada accourt à la défense de son poulain libéral en corrigeant la perspective. La télévision publique annonce : « Justin Trudeau veut tout faire pour sauver Raif Badawi.»
Ah bon ? Que s’est-il donc passé ?
Tout bêtement, Justin Trudeau a accepté d’accorder une longue entrevue au journaliste Patrice Roy de Radio Canada, ce que Stephen Harper ne faisait plus depuis longtemps.
La télévision d’État s’est empressée d’offrir à Justin Trudeau l’opportunité de corriger la mauvaise impression créée par les titres de la veille et d’enfin donner l’impression qu’il s’occupe de Badawi.
Ce qui est très révélateur, c’est la façon dont Trudeau s’y prend pour répondre au journaliste lorsque celui-ci lui demande pourquoi il ne téléphone pas directement au roi d’Arabie saoudite.
« Qu’est ce que je fais si jamais je téléphone au roi et qu’il dit non ? Qu’est-ce qu’on fait à la prochaine étape?» a rétorqué le premier ministre du Canada.
Cette réponse montre à quel point Justin Trudeau est soucieux de son image publique plus encore que de la situation du blogueur saoudien ou de sa famille qui vit à Sherbrooke.
Si le roi saoudien l’envoyait promener en lui disant de s’occuper de ce qui le regarde, Justin devrait encaisser une rebuffade que son ego ne pourrait supporter.
En laissant faire son ministre des Affaires étrangères, par la voie diplomatique, il aura toute la gloire si Badawi est libéré et aucune écorchure à son image de marque si Badawi reste en taule.
Mais derrière ce changement de ton, il faut voir comment s’articule la relation du Canada avec l’Arabie saoudite.
Trudeau ne veut pas nuire au contrat de 15 milliards obtenu par le gouvernement Harper de vente de véhicules blindés à l’Arabie saoudite
D’aucuns pensent que ce désir soudain des Libéraux au pouvoir qui paraissaient si impétueux lorsqu’ils étaient dans l’opposition, de ménager l’Arabie saoudite, vient de ce qu’ils ne veulent pas nuire à un contrat de vente de véhicules blindés légers fabriqués à London par l’entreprise canadienne General Dynamics Land Systems, un contrat d’une valeur de 15 milliards qu’avait obtenu le gouvernement Harper.
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Le realpolitik a donc fini par rattraper le fils Trudeau qui en campagne électorale se présentait comme étant plus idéaliste et plus optimiste qu’Obama lui-même.
Il est quand même bon de savoir ce qu’a écrit Hélios d’Alexandrie sur le site de Poste de Veille, le 6 décembre dernier dans son texte lumineux intitulé «Poutine ou la clairvoyance face à l’islam» :
«…Poutine a de bonnes raisons de se méfier de l’Arabie Saoudite qu’il perçoit comme la source principale des problèmes qui affligent la planète.
La montée en puissance de l’islamisme c’est elle, la multiplication des mosquées salafistes et la radicalisation des musulmans partout dans le monde, c’est elle. La talibanisation de l’Afghanistan et du Pakistan, c’est elle. Le terrorisme islamique en Somalie, au Mali et au Nigéria, c’est elle. L’islamisation de l’Europe occidentale et de la Turquie, c’est elle. La salafisation des pays musulmans à majorité sunnite, c’est elle.
La guerre civile en Syrie, en Irak, en Lybie, au Yémen, en Somalie, au Nigéria et la présence de véritables armées composées de jihadistes, c’est elle, mais également le Qatar et à un moindre degré le Koweït.
L’insurrection islamiste en Tchétchénie qui a drainé les ressources en hommes et en armes de la Russie, c’est encore elle.
L’Arabie Saoudite c’était aussi, avant la chute du prix de l’or noir, plus d’un milliard de dollars de revenus tirés de l’exportation de son pétrole à tous les jours, ce sont aussi au-delà de 600 milliards de dollars de réserves monétaires parquées dans les banques occidentales, de quoi faire chanter ou à tout le moins persuader les chefs d’États occidentaux d’être plus que complaisants envers elle et l’islam. … »
Quod Erat Demonstrandum
Trudeau en a fini avec les «sunny ways». Il paraît que la lune se lève …
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Bonjour Magali
Que vaut une vie humaine, comparée à un contrat de 15 milliards? Peanuts!
Je plains Raïf et sa famille.
Etre un politicien, c’est aussi accepter d’avoir des morts sur la conscience, mais si par hasard, quelques infimes sentiments de culpabilité venaient à troubler sa tranquillité d’esprit, ils seraient vite apaisés par des phrases creuses, comme “cas de force majeure” ou “secret défense” ou “pour le bien de l’Etat”. ou “incident de parcours” … Tout est prévu dans le langage diplomatique pour justifier certaines décisions “pénibles”.
Lécher les babouches des Saoudiens et autres potentats musulmans, se prosterner à leurs pieds, se prostituer à leur idéologie islamo-nazie semblent devenir des traditions occidentales de plus en plus ancrées dans la mentalité de nos dirigeants. Et puis on s’étonne du sentiment de supériorité et du mépris, que ces parvenus de la péninsule arabique affichent à l’égard des infidèles.
La “sincérité” des promesses et des déclarations électorales ne durent que l’espace d’un instant, le temps d’une rose, avant de disparaître dans l’oubli.
Le croissant de lune se lève sur le Canada et éclaire de ses pâles rayons, le visage de plus en plus “verdoyant” de son PM.
J’aime beaucoup les textes d’Hélios d’Alexandrie, dommage qu’ils ne soient pas plus diffusés pour éclairer nos concitoyens sur le sombre avenir, que leur concoctent nos
chers dirigeants, aux pensées cupides tournées vers La Mecque et autres royaumes des sables, si ruisselant de pétrodollars.
Bonjour Rosaly!
Tout à fait d’accord avec vous sur l’hypocrisie des politiciens. Sauf à un détail près: à mon avis Trudeau ne s’incline pas devant les Islamistes, il s’incline devant la nécessité de protéger des emplois à London, Ontario. Ce que dit Hélios d’Alexandrie c’est que les Saoudiens ont assez d’oseille pour faire plier les politiciens même ceux qui ne prennent pas de bakchich ou de financement de leurs campagnes électorales, simplement en étant capables de signer de gros contrats créateurs d’emplois dans des secteurs névralgiques.
Ce n’est pas une victoire de la stupide idéologie islamique qui est vide de sens et d’éthique, mais c’est une victoire pour ceux qui ont réussi à la propager à coups de milliards!
“Rome , ville à vendre!” , ça peut tout à fait s’appliquer à nos pays, aujourd’hui.
“… Trudeau ne s’incline pas devant les islamistes.”
J’aimerais vous croire Magali, mais alors comment interprétez-vous cet extrait de l’article de Ftouh Souhail, sur “Al-Jazeera … avec photo à l’appui,:
“Le chef libéral canadien, Justin Trudeau, avait été vu en 2013 participant à un rituel de prières islamiques, habillé comme un bédouin. Trudeau avait assisté à un rassemblement à l’école islamique de Calgary. Il s’est penché, à genoux, et a prié avec les musulmans”
Si la nécessité de protéger et/ou de créer des emplois justifie un tel aplaventrisme, de la part d’un politique – attitude de soumission très prisée en Occident par nos propres politiques – je regrette, mais personnellement je ne peux l’excuser. Favoriser l’islamisation de l’Occident, en échange de contrats, notamment des ventes d’armes à un pays, qui finance les terroristes jihadistes, dont le rêve est de nous soumettre et/ou de nous détruire, c’est
sacrifier l’avenir des jeunes générations pour une embellie économique éphémère. Pourquoi ne pas chercher d’autres moyens de protéger et ou de créer des emplois, sans devoir faire des concessions humiliantes à nos ennemis les plus farouches?
C’est au son de l’argent, que les potentats arabes et les mollahs iraniens font danser nos cupides irresponsables politiques. Mais, il s’agit là d’une danse bien macabre pour l’avenir de nos peuples.
Vous avez tout à fait raison! Je ne cherche pas du tout à l’excuser! Trudeau a compris qu’il avait besoin des votes de tous et sa façon d’aller les chercher c’est de prier dans une mosquée, un temple bouddhiste ou une synagogue. Sa religion c’est le multiculturalisme tolérant pas l’islam. Dans son esprit à lui, je suis sûre que le fait de prier façon musulmane est un signe de respect, sans plus.Comme beaucoup d’Occidentaux, il a été élevé dans l’esprit que le Coran était un livre de poésie qui date du Moyen Âge et il ne l’a pas lu. Si je ne vous avais pas lue sur Dreuz, ainsi que d’autres dont Hélios sur Poste de Veille depuis un an ou deux, je penserais exactement la même chose.
À mon avis Ftouh Souhail a raison sur les faits, mais pour autant, on aurait tort de sauter aux conclusions!
Il serait aussi intéressant de savoir à qui le Canada doit de l’argent. Environ 1000 milliards de dette publique, cela doit bien être dû à quelqu’un. Plus précisément, à des pays qui sont en surplus, et peuvent donc se permettre de prêter de l’argent. Je dirais, à vue de nez, que le Canada doit surtout à la Chine… mais aussi à l’Arabie saoudite et quelques autres. Ce qui explique peut-être que nos gouvernants semblent incapables de tenir tête à certains pays bien précis.
Rosaly, l`aplaventrisme d`Obama est different ???
Trudeau= saloprie, vendu, a eliminer de la planete rapido presto!!!!
ajouter obama clinton holande et sa clique
Comment voulez vous que Justin Trudeau qui as nommer un ami personnel qui est un pro charria au poste de secrétaire aux affaires étrangères puisse défendre Raif Badaoui condamner en vertu des lois de la charria
Si Justin Trudeau le consulte ..il est comme dans un dilemme face a son ami ..un pro charria
Trudeau vit dans le relativisme culturel le plus absolu et il as déjà dit que les pratiques culturelles barbares doivent être aborder avec un peu de neutralité responsable …avant de s’excuser une fois que quelqu’un l’avait informer sur les crimes d’honneur ,les mariages forcés ,la polygamie ,l’excision qui sont des pratiques culturelles barbares qui ne sont pas tolérer et accepter au Canada
Trudeau as probablement aussi été informer par ses spins doctors ,les fabricateurs d’images clé en main que son image souffrait d’un certain déficit de crédibilité suite a certaine de ses déclarations et prises de position en particulier sur son refus de condamner les attentats terroristes de Boston commis et ses jokes juvéniles concernant la politique étrangère
Donc on assiste a l’opération recadrage de l’image de Justin Trudeau avec la complicité de Radio Canada ..une télé d’état plutôt idéologiquement a gauche et qui as comme mission de faire la promotion du multiculturalisme canadien en ce qui concerne c e qui touche l’islam qui est la tasse de thé de Justin Trudeau au point que s’en est devenu une forme d’endoctrinement
Il va peut-être lui proposer une partouze!!!