Publié par Dreuz Info le 8 janvier 2016

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Un lecteur nommé Oren a laissé une série de commentaires sur le site gatesofvienna couvrant le thème de «l’islam modéré». Bien que son point de vue soit en contradiction avec le mien, ses commentaires fournissent des observations réfléchies dont un examen complémentaire vaut la peine.

Il en ressort qu’il faudrait abandonner tout espoir de voir le conflit entre l’Islam et l’Occident être résolu pacifiquement, ou au moins d’une façon acceptable.

il prévoit une sorte “d’effondrement”, dans lequel les pays occidentaux pourraient se décomposer complètement, tandis que les survivants devraient former des milices armées dans le but de protéger leurs maisons des pillages des gangs islamiques

Si je comprends bien, il prévoit une sorte “d’effondrement”, dans lequel les pays occidentaux pourraient se décomposer complètement, tandis que les survivants devraient former des milices armées dans le but de protéger leurs maisons des pillages des gangs islamiques. Je ne néglige pas un tel scénario, mais je le vois improbable.

Personnellement, je crois qu’il est plus probable que, dans les décennies à venir, les États-nations actuels restent plus ou moins intacts. Une crise économique mondiale est presque inévitable, comme je l’explique souvent dans mon propre blog. Cette crise va appauvrir la majorité de l’humanité, et pourra aggraver les pressions sociales déjà tendues existantes dans la plupart des pays d’Europe occidentale. Certains d’entre eux, comme la Suède, par exemple, qui ont importé plus de migrants du tiers monde que les autres en tant que pourcentage de la population, pourraient éprouver des guerres civiles. Ce scénario est moins chaotique que ce que suggère le baron, mais il est néanmoins brutal et sanglant.

Cependant, je vois une troisième option, qui peut minimiser tout ce sang et ces drames.

Cette option implique un changement rapide de la carte politique vers la droite, qui porterait au pouvoir des gens comme Geert Wilders et Marine Le Pen. Ces dirigeants nouvellement élus, en supposant qu’ils agissent rapidement et de manière décisive, peuvent encore éviter «l’effondrement» supposé.

Voici les quelques mesures qu’ils peuvent prendre, qui peuvent arrêter le processus d’islamisation, et qui ne constituent pas de violations graves des droits de l’homme.

  • Pour commencer, ils peuvent arrêter toute immigration vers l’Europe.
  • Ils peuvent poursuivre tout imam qui prêche la haine et la violence en vertu des lois déjà existantes qui punissent l’incitation à la sédition.
  • Ils peuvent expulser tout immigré qui est reconnu coupable de terrorisme, ou d’autres crimes de cette nature.
  • Ils peuvent placer des mosquées et autres organisations islamiques sous surveillance.
  • Ils peuvent bloquer l’argent saoudien (et qatari) qui finance ces opérations.
  • Ils peuvent réformer leurs systèmes d’assistance où il deviendrait impossible pour les nouveaux immigrants de vivre sur le social.

La plupart des migrants récemment arrivés opterait pour repartir, plutôt que de travailler à gagner leur vie

Je soutiens que de telles mesures, si elles étaient appliquées rigoureusement, pourraient non seulement arrêter le processus d’islamisation, mais même l’inverser, car la plupart des migrants récemment arrivés opterait pour repartir, plutôt que de travailler à gagner leur vie, à Dieu ne plaise. On pourrait faire valoir que ces mesures ne seraient pas acceptées aisément par la population islamique en Europe, mais les musulmans de nos jours ne sont pas encore la majorité de la population en âge de combattre en Europe (et certainement pas aux États-Unis), ils ne constituent pas une menace existentielle, et en cas de violence, cela aurait seulement pour effet d’accorder aux gouvernements une plus grande légitimité à utiliser la force contre eux.

Je crois donc qu’il n’est pas trop tard pour le monde occidental d’éviter la catastrophe.

Le public israélien a compris depuis longtemps que la gauche collabore avec l’ennemi et que les média sont orientés

Même s’il est vrai que la gauche ne sera jamais d’accord de légitimer une telle attitude de résistance, et que les principaux médias de flux coopté resteront toujours hostiles à de tels programmes. Mais nous ici en Israël avons prouvé que ce ne sont pas de réels obstacles sur le chemin du pouvoir politique. Le public israélien a compris depuis longtemps que la gauche collabore avec l’ennemi et que les média sont orientés.

Par conséquent, nous avons élu un gouvernement fort qui est prêt à se battre contre le Jihad et le terrorisme. Lorsque j’ai mentionné dans mes commentaires précédents “les sections modérées de la société”, je faisais simplement allusion à la majorité des électeurs. Qu’ils soient hommes ou femmes, religieux ou athées, hétéros ou gays, les libertés individuelles de tous ces groupes sont menacées par l’Islam, et donc ils sont capables de s’unir sous la bannière de la lutte contre le Jihad.

Il est maintenant le temps de discuter de la question cruciale du “musulman modéré”.

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Beaucoup d’entre vous ont fait valoir qu’il n’existe même pas, ou qu’il s’agit au mieux d’une minorité insignifiante. C’est vrai, mais néanmoins je prétends que nous ne pouvons pas fermer la porte à ces individus, non pas tant par amour pour eux que pour notre propre bien.

Le principe même de «présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire” doit permettre aux musulmans de vivre comme des citoyens égaux

Une fois que l’Occident aurait fermé ses frontières et efficacement réprimé le terrorisme islamique, il resterait quelques millions de citoyens musulmans, dont la plupart n’ont jamais violé aucune loi, ou n’ont rien eu à voir avec le terrorisme. Si nous voulons préserver les notions occidentales de droits de l’homme, l’égalité devant la loi, alors le principe même de «présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire” doit leur permettre de vivre comme des citoyens égaux.

Je reviens à l’exemple d’Israël.

Beaucoup de gens ne sont pas conscients de cela, mais il y a quelque 1,5 million de musulmans vivant dans les frontières de 1967 jouissant des pleins privilèges de tous les citoyens israéliens. À l’occasion, il arrive à certains d’entre eux de collaborer avec les Palestiniens, de commettre un acte de terrorisme ou de se mêler à des troubles civils, mais on peut continuer à cohabiter avec la plupart d’entre eux, parce qu’ils sont une minorité et parce que l’Etat israélien s’affirme assez fortement. Beaucoup d’entre eux sont en train de réaliser qu’ils détiennent, en tant que citoyens israéliens, plus de liberté et de prospérité que partout ailleurs dans le Moyen-Orient, et ils s’assimilent lentement.

Certes, cela ne constitue pas une situation idéale, mais nous allons considérer l’alternative pour un moment.

Imaginez qu’une Europe trop zélée interdise tout-à-fait la religion de l’Islam, et exige de tous les musulmans la conversion ou l’exil. Beaucoup prétendront se convertir tout en restant musulmans en secret. Comment l’Etat pourrait-il être en mesure de dire qui est musulman et qui ne l’est pas ? Faudrait-il revivre l’ancienne Inquisition espagnole afin d’identifier les crypto-musulmans ? Ce serait la fin de la liberté de conscience, non seulement pour les musulmans mais pour le reste de la société aussi.

Ensuite, que faudrait-il faire de tous les musulmans qui ne voudraient pas partir ? Les mettre dans des camps ? Ce serait un cauchemar.

La déportation de masse des citoyens qui n’ont commis aucun crime est impossible. Qu’ils soient vraiment des modérés ou non n’est pas la question, il faudrait supposer qu’ils le sont, jusqu’à preuve du contraire.

Last but not least, je déconseille fortement toute implication militaire des puissances occidentales au Moyen-Orient.

Personne d’autre ne peut réformer les sociétés islamiques que les musulmans eux-mêmes, et cela peut prendre des siècles !

J’étais opposé aux guerres en Irak et en Afghanistan dès le début, sachant que personne d’autre ne peut réformer les sociétés islamiques que les musulmans eux-mêmes, et que cela peut prendre des siècles ! Au lieu de cela, je recommande le confinement. En d’autres termes, la fermeture des frontières, la réduction de toutes les interactions avec les pays islamiques au strict minimum, et investir des ressources dans la recherche d’alternatives au pétrole du Moyen-Orient.

Ceci est le message que je répète maintes et maintes fois sur les médias sociaux, et je ne perds pas espoir qu’il soit entendu. Il faut avoir une certaine foi dans nos concitoyens et dans leurs instincts de survie de base.

Pour en revenir au début de l’exposé : Ai-je perdu tout espoir de voir le conflit entre l’Islam et l’Occident être résolu pacifiquement, ou avec des résolutions acceptables par les deux parties ?

Jusqu’à l’été dernier, il semblait y avoir encore pour l’Occident une petite chance de réveil, et que quelque part, malgré les difficultés, des mesures commenceraient à être prises pour faire face à la menace civilisationnelle posée par l’Islam.

Je n’ai plus d’espoir que la gauche puisse affronter la crise présente avec l’Islam

Mais après les événements de 2015, je dois confesser n’avoir plus d’espoir que la gauche puisse affronter la crise présente avec l’Islam.

Selon les estimations admises – mais personne ne sait vraiment – entre 5.000 et 100.000 terroristes islamistes sont entrés en Europe, de l’été à l’automne dernier, avec les “réfugiés”. Ils ont été déposés sur l’une des îles grecques (après le paiement des frais importants pour les passeurs), puis acheminés vers le continent. De là, ils ont voyagé par train et bus vers leur destination finale, qui, dans la plupart des cas était l’Allemagne. Ils ont été pris en charge par l’UE, les gouvernements européens, et diverses ONG.

Beaucoup de ces nouveaux terroristes européens sont des agents de l’État islamique.

Donc, l’État islamique a rejoint l’Europe, avec l’intention de reproduire sur le continent les destructions, les barbaries, les douleurs qu’il a laissées derrière lui dans le Moyen-Orient. Des milliers et des milliers de moudjahidines brutaux, formés, endurcis, prêts à commettre les pires violences contre les « kouffars » (mécréants) en Europe. Voilà pourquoi je ne suis pas optimiste sur les chances de résoudre le conflit entre l’Islam et l’Occident d’une manière pacifique et ordonnée.

Les guerres à venir seront-elles civiles, ou en tout cas non-conventionnelles ?

Traditionnellement, une guerre civile est une guerre entre factions au sein d’une nation plus ou moins homogène. Dans la guerre civile anglaise, des Anglais ont combattu des Anglais. Dans la guerre civile russe, les Russes communistes ont combattu les Russes monarchistes. Jusqu’à très récemment, aucune autre sorte de guerre civile n’était imaginable.

La seule différence avec une invasion traditionnelle étant que les envahisseurs ont été invités par la classe dirigeante de chaque pays !

Mais maintenant, nous avons la possibilité d’une guerre à l’intérieur d’une nation entre les habitants indigènes et originaux et une population étrangère, hostile mais déjà résidente, et présente dans tout le pays d’accueil. Ce n’est donc pas une guerre civile : il s’agit de repousser une invasion, la seule différence avec une invasion traditionnelle étant que les envahisseurs ont été invités et délibérément importés par la classe dirigeante de chaque pays !

Comme l’a dit Fjordman :

“L’Union européenne est le principal moteur derrière l’islamisation de l’Europe, ses dirigeants ont formellement livré leur continent à l’Islam, tout en détruisant systématiquement ses cultures nationales, et en harcelant ceux qui sont en désaccord avec cette politique. Ceci est la plus grande trahison organisée dans l’histoire occidentale.”

L’évolution de la carte politique vers la droite sera-t-elle rapide ?

Les partis anti-immigration sont faussement taxés de partis de droite !

Le libéral PVV p.ex. de Geert Wilders, ou le Front national, auraient pu s’appeler « nationaux-socialistes » si ce descriptif n’avait pas été empoisonné à jamais par le nazisme ! Mais en tout état de cause, Marine Le Pen, comme les chefs des autres partis qui résistent à l’immigration et à l’islamisation, favorisent une forme sociale-démocrate, une sorte de socialisme sous une bannière patriotique.

Il n’est pas nécessaire d’avoir la haine des Juifs et de prôner le totalitarisme pour être un parti national et socialiste.

Mon point de vue est qu’il n’y a pas de présence significative de partis « de droite » parmi ceux qui s’opposent à l’immigration de masse en Europe. Même des groupes monarchistes poussant pour un retour à l’époque des empereurs et le droit divin des rois, tous font partie de la gamme des centristes. A gauche il y a les socialistes … et la droite n’est pas vraiment représentée.

Est-il possible de mettre fin à toute immigration vers l’Europe ?

Après une décennie passée à observer de près la politique d’immigration de l’Europe occidentale, un fait ressort : quel que soit le parti au pouvoir, le taux d’immigration venu du tiers-monde tend à rester le même, ou à augmenter.

Les sociaux-démocrates, les Verts, les chrétiens-démocrates, les travaillistes, les conservateurs, le centre-gauche, le centre-droit, tous finissent par mettre en œuvre plus ou moins les mêmes politiques. Ils promettent tous de sévir contre les criminels de l’immigration et de corriger les abus, mais rien ne change vraiment.

Un changement ne pourrait être possible que si l’un des partis «d’extrême droite» prend le pouvoir – le PVV aux Pays-Bas, Sverigedemokraterna en Suède, le Front national en France, etc. – mais la structure de pouvoir existante fait tout son possible pour fermer l’accès au gouvernement à de tels partis. Dans un système parlementaire, si tous les autres partis établissent une sorte de cordon sanitaire autour du parti critique de l’immigration, un tel parti ne pourrait gagner qu’avec une majorité absolue – un événement très peu probable.

En outre, le fait que les dirigeants de ces partis sont diabolisés dans la presse, traqués par l’Etat, et à plusieurs reprises poursuivis pour “discours de haine”, toutes ces manœuvres rendent leurs chances de gouverner plus minces encore.

La campagne contre ceux qui voudraient arrêter l’immigration est si uniformément implacable et étendue sur tout le continent que nous pouvons supposer qu’elle est ordonnée et orchestrée à un niveau supranational.

Quelqu’un, ou quelque consortium de somebodies, (*) investissent des sommes colossales, et se dépensent en efforts et en personnel pour faire en sorte que le flux d’immigrants en Europe reste sans entrave.
*(ou d’adeptes du plan Eurabia, comme le prétend Bat Ye’or)

Combien d’imams sont susceptibles d’être poursuivis pour incitation à la haine et à la violence en vertu des lois déjà existantes punissant ce genre d’enseignement ?

Basé sur l’expérience passée, pas beaucoup. Et sur le constat de la tendance actuelle – permissive envers les imams prêchant la haine, et qui refuse de les poursuivre en justice – très peu le seront.

Cela est particulièrement vrai au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Suède. La France est éventuellement capable d’expulser les étrangers qui incitent à la violence. Et, dans une tendance encourageante, la Norvège a récemment expulsé des centaines de criminels condamnés (pour la plupart musulmans, inutile de le dire), et a vu une chute spectaculaire de son taux national de criminalité suite à ce serrage de vis.

Après avoir été reconnus coupables de terrorisme ou d’autres crimes, pourrait-il y avoir un nombre important d’immigrants expulsés ?

Voir ci-dessus : les tendances indiquent que l’expulsion sera une option très peu utilisée. Et la CEDH est tristement célèbre pour intervenir contre toute expulsion, au motif que la personne expulsée dispose d’un «droit à une vie de famille”, ou en invoquant quelque autre droit exigeant que le criminel soit autorisé à rester où il est.

Les gouvernements occidentaux vont-ils placer les mosquées et autres organisations islamiques sous surveillance ?

Les gouvernements occidentaux ont déjà placé les mosquées sous surveillance. Je le garantis. Le problème est qu’ils ont à cacher ce fait, et à garder leurs opérations secrètes autant que possible. Cela empêche parfois le matériel de surveillance d’être utilisé dans des affaires judiciaires. Et si les autorités affichaient ouvertement qu’ils ont de tels programmes, ceux-ci seraient stoppés ou éviscérés, au moins temporairement. La surveillance de masse, reconnue publiquement, est une impossibilité, sauf si l’Islam est officiellement reconnu comme un danger clair et présent pour la civilisation occidentale.

Est-il possible de bloquer l’argent saoudien (et qatari) des Affaires étrangères qui finance le terrorisme et le fondamentalisme ?

L’argent trouve toujours un chemin. Si le flux normal de fonds est interdit, suffisamment d’argent sera disponible pour assurer la continuation du soutien par d’autres moyens plus créatifs, p.ex. blanchiment au-travers d’«associations caritatives». Les montants sont tellement énormes que les bureaucrates de l’application peuvent être corrompus par des pots de vin, bien plus élevés que leurs salaires, les incitant à regarder ailleurs quand les mosquées salafistes reçoivent leur argent.

La seule façon d’arrêter ce débit serait que le prix du pétrole reste/continue à baisser. Cela pourrait tarir ce financement.

Les pays occidentaux vont-ils réformer leurs systèmes d’autorisation, de sorte que les nouveaux immigrants ne puissent plus vivre sur le social ?

Il y a des signes que certains pays réduisent les allocations offertes aux nouveaux arrivants. Cependant, les subventions et les allocations étaient tellement incroyablement pharamineuses qu’une réduction de 50% serait encore une incitation fabuleuse pour les migrants pauvres à vouloir venir en Europe – surtout quand quelqu’un d’autre paie les frais élevés des contrebandiers.

En combien de temps les musulmans viendront-ils à constituer la majorité de la population en âge de combattre en Europe ?

Cette question est complexe, parce que le nombre de musulmans dans les diverses parties de l’Europe est généralement inconnu. La France, par exemple, interdit la collecte de statistiques fondées sur la religion et l’origine ethnique, de sorte que la population musulmane de France ne peut être une approximation fiable. Ajouter à ce problème le nombre de clandestins en Europe – qui a gonflé énormément pendant la Grande Migration de 2015 – et nous ne disposons pas vraiment de chiffres significatifs pour faire une estimation.

Une chose est certaine, cependant : certains quartiers de certaines villes et villages – et peut-être quelques métropoles entières – ont déjà des majorités musulmanes en âge de combattre de jeunes hommes. Si la police et l’armée ne sont pas disposées à les reprendre, ces zones sont de-facto « Dar al-Islam ». Et les tendances actuelles indiquent que si les services de sécurité ne s’impliquent pas, de leur côté les musulmans sont prêts à les défendre contre des incursions violentes, organisées par les indigènes en colère.

« Une fois que l’Occident aurait fermé ses frontières et efficacement réprimé le terrorisme islamique, il resterait quelques millions de citoyens musulmans, dont la plupart n’ont jamais violé aucune loi, ou n’ont rien eu à voir avec le terrorisme. Si nous voulons préserver les notions occidentales de droits de l’homme, l’égalité devant la loi, alors le principe même de «présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire” doit leur permettre de vivre comme des citoyens égaux. »

Existerait-il un autre moyen ?

Oui, il y a un autre moyen. Il est encore humain, et également compatible avec le droit. Mais il faudrait un changement majeur dans les courants politiques, qu’il est peu probable de voir se produire, à moins que des événements extrêmement graves interviennent.

Il faudrait que les gouvernements occidentaux reconnaissent que l’islam n’est pas d’abord une religion, mais une idéologie politique totalitaire dangereuse, greffée sur la superstructure d’une religion. Les djihadistes s’appuient sur elle pour justifier leur brutalité meurtrière, et motiver les adhérents.

Une reconnaissance juridique formelle des faits ci-dessus – avec des amendements constitutionnels si nécessaire – permettrait aux privilèges juridiques traditionnels offerts aux religions d’être retirés à l’islam. A ce moment, l’islam pourrait être traité de la même manière qu’on traite le nazisme ou le communisme ou toute autre doctrine politique dangereusement séditieuse. Les mosquées pourraient être fermées, les dirigeants emprisonnés, et la prédication interdite. Les autorités pourraient rendre très difficile pour les dirigeants islamiques de faire du prosélytisme et de recruter des partisans. Et tout cela sans violer les droits politiques de quiconque. Personne n’a le droit d’inciter à la sédition violente contre une république constitutionnelle.

« Comment l’Etat pourrait-il être en mesure de dire qui est musulman et qui ne l’est pas ? Faudrait-il revivre l’ancienne Inquisition espagnole afin d’identifier les crypto-musulmans ? Ce serait la fin de la liberté de conscience, non seulement pour les musulmans mais pour le reste de la société aussi. » Ou existe-il un autre moyen ?

Une fois mises en œuvre les mesures législatives mentionnées dans la section précédente, des tests peuvent être conçus pour identifier les vrais croyants. Il serait difficile d’être certain que quelqu’un a sincèrement apostasié, mais diverses stratégies pourraient être tentées – en exigeant des adhérents connus un désaveu public de l’islam, filmé, suivi de la publication de leurs noms et de leurs photos. Ceux qui refuseraient pourrait être reconnus comme dangereux pour le public, et traités en conséquence.

Au moment où les sociétés occidentales en viendraient à cela, c’est que des choses horribles auraient été faites aux Européens par des musulmans

Ce serait dur et difficile, et à ce stade encore inconcevable.

Mais au moment où les sociétés occidentales en viendraient à cela, c’est que des choses horribles auraient été faites aux Européens par des musulmans, au point que des mesures aussi sévères contre eux ne devraient pas plus nous préoccuper que l’internement des Américains d’origine japonaise qui avaient collaboré aux W2.

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Et la déportation en masse de citoyens n’ayant pas commis de crime est-elle possible ?

Oui, si ces gens ne sont pas citoyens de la nation où ils résident. Aucun étranger n’a le droit absolu de vivre dans son pays d’accueil. Et ceux qui ont un double passeport – ce qui, en Europe, est le cas de beaucoup de deuxième et troisième génération d’immigrants musulmans – peuvent également être traités comme des étrangers hostiles et déportés vers l’autre pays dont ils sont citoyens légaux.

Faut-il supposer que tous les musulmans sont des «modérés» jusqu’à preuve du contraire ?

Nous devrions supposer que les «modérés» n’existent pas. Il y a des croyants musulmans et des musulmans non pratiquants. Le dernier groupe se maintient traditionnellement bien caché, pour des raisons évidentes.

Lorsque viendrait le temps – celui de changer le statut juridique des musulmans, et de sévir contre la sédition des vrais croyants – alors il serait possible à un grand pourcentage de musulmans culturels d’apostasier sans crainte.

Conclusion

Il faut avoir une certaine foi dans nos concitoyens et dans leur instinct de survie de base.

J’ai énormément foi en mon peuple et en son instinct de survie. Voilà pourquoi je ne pense plus que «le conflit entre l’Islam et l’Occident peut être résolu pacifiquement ou au moins de façon ordonnée”.

Quand les choses tourneront mal – ce qui est prévisible dans relativement peu de temps – les instincts de survie de mon peuple seront “kick in”, et ils feront tout ce qui est nécessaire pour prendre soin de leur propre civilisation.

Il y aura certains moments terribles, mais je suis certain que mon peuple finira par l’emporter.

Lorsque ces jours terribles arriveront, le politiquement correct se dissipera aussi rapidement que le brouillard matinal. Et il en sera ainsi de l’affranchissement des “musulmans modérés”.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ph Kandel pour Dreuz.info.

Source : gatesofvienna.net

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