L’aventure humaine et spirituelle de St Vincent de Paul au 17ème siècle mérite réflexion. Comment un saint homme, connu pour sa compassion et son esprit pacifique, en est-il venu à souhaiter et préparer une intervention armée en Méditerranée pour secourir les dizaines de milliers de chrétiens déportés comme esclaves ou emprisonnés et maltraités dans les geôles islamiques du Maghreb ?
Auparavant, après la prise de Constantinople en 1453, durant laquelle les Ottomans allèrent jusqu’à violer les religieuses sur les autels des basiliques chrétiennes pour savourer leur victoire, la géopolitique de l’Europe s’est transformée. Les Ottomans étendent leur zone d’influence, ils conquièrent l’Egypte des mamelouks, la Mecque et l’Arabie, Bagdad et la Mésopotamie, ils occupent les Balkans où ils brutalisent les populations.
C’est alors que les pirates barbaresques établis au Maghreb apportent leur puissante contribution au Sultan de la Sublime Porte qui déploie sa domination sur toute l’Afrique du Nord, à l’exception du Maroc. Leur intense activité de razzia et de rançonnement va faire vivre les populations maghrébines et enrichir Istanbul de manière fulgurante. Comme les Barbaresques vouent une haine féroce envers les chrétiens, ils attaquent systématiquement les villes côtières en Méditerranée, pour les piller et massacrer les habitants. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons qu’ils expédient à Istambul pour les harems et les loisirs sexuels des dignitaires musulmans.
Année après année, la méditerranée est constamment le théâtre de tragédies : les Barbaresques interceptent les navires européens chargés de marchandises et de richesses. Ils récupèrent le butin et font prisonniers les passagers, hommes, femmes et enfants destinés à être vendus comme esclaves. Des personnalités de la noblesse française, italienne, espagnole sont prises en otages et libérées contre forte rançon. C’est ainsi que leurs forfaits vont contribuer à consolider l’Empire turc et à développer leurs implantations au Maghreb.
Alger et Tunis deviennent les places fortes et les bases arrières de la piraterie musulmane. Les Turcs et les pirates maghrébins organisent ensemble les trafics humains et les prises de butin, rendant de plus en plus difficile la situation des états chrétiens dans les échanges commerciaux.
Le pape Pie V cherche à mettre en place une stratégie qui puisse desserrer l’étau des Turcs sur l’Europe et la méditerranée. Cela aboutit à la bataille de Lépante en 1571, qui met en échec une des tentatives turques de conquérir l’Europe chrétienne et de faire flotter la bannière islamique dans toutes ses capitales.
Mais le brigandage massif se poursuit grâce aux réseaux des pirates barbaresques qui interceptent tout ce qui doit effectuer la traversée, matériaux, épices, objets précieux, êtres humains. Les états chrétiens comme la France, l’Angleterre, l’Espagne, ne réagissent pas, ils acceptent de payer des tributs considérables, des rançons énormes, tandis que d’autres comme les Républiques italiennes, les Etats pontificaux, Malte, l’Autriche et la Russie refusent catégoriquement de négocier avec les pirates de Barbarie.
Les captifs de toutes origines s’entassent néanmoins au cours du 16ème siècle dans les bagnes de Tunis et d’Alger. C’est l’expérience que fait Vincent de Paul lui-même, puisqu’il est fait prisonnier avec beaucoup d’autres passagers lors d’un voyage en 1605.
Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.
Vincent Depaul est né en 1576 près de Dax. Brillant dans les études, il s’oriente vers l’Ordre des Cordeliers (Franciscains) et il est ordonné prêtre en 1600. En voyage à Marseille, il prend le chemin du retour vers Narbonne en prenant le bateau. Mais les pirates sachant que le navire est chargé de marchandises l’arraisonnent sabre à la main. Ils l’escortent jusqu’à Tunis, où l’entrée du port est noire de monde criant « Allah ou Akbar » et exultant d’avance à la vue du navire marchand capturé.
Après l’accostage, les notables sont mis à part pour être restitués contre rançons, et les autres passagers acheminés vers le lieu de vente des esclaves. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens, Tunis autour de six mille. Vincent est vendu à un vieux fondeur alchimiste chez lequel il doit tenir douze fourneaux.
Ayant constaté son intelligence et sa culture, son maître cherche par tous les moyens à le convertir à l’islam, sans succès. Puis il le revend à un propriétaire terrien. Vincent est conscient de la condition insupportable des milliers d’esclaves chrétiens en terre d’islam. Il apprend que la Sublime Porte ne respecte pas le traité signé en 1604 avec la France pour libérer les esclaves. Il se demande comment alléger les souffrances des prisonniers.
Mais les circonstances favorables de ses allées et venues dans la propriété où il travaille lui permettent un jour de s’enfuir, après deux ans de captivité et de travail forcé. Accompagné d’un autre candidat au retour, c’est dans une barque qu’ils traversent périlleusement la mer pour aboutir finalement à Aigues-Mortes.
De là, Vincent de Paul se rend à Rome où il partage son souci du sort des esclaves avec l’ambassadeur de France. De retour à Paris, il fait la rencontre du cardinal de Bérulle, et met au point – grâce à des mécènes – son projet de fonder une société au service des pauvres, la société des dames de Charité. Nommé aumônier des galères du roi, il va au devant des condamnés pour les assister. Sensible au sort tragique des enfants abandonnés dans les rues de Paris, il parvient à en sauver des milliers en quelques décennies. Sa rencontre prolongée avec François de Sales, évêque de Genève, l’enracine dans sa volonté d’apporter des secours spirituels à ceux qui en ont le plus besoin.
En mai 1627, il crée les Prêtres de la Mission, avec l’appui du roi Louis XIII. Cette congrégation prendra le nom de « lazaristes ». Le désir d’organiser le soulagement des souffrances, c’est aussi pour Vincent le projet de venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb. Il fonde une œuvre en 1645, qui lui permet de faire délivrer plusieurs milliers de captifs chrétiens par paiement de rançon, mais il met en place une sorte d’aumônerie qui se soucie d’offrir un soutien spirituel et une amélioration des conditions de vie. Les missionnaires envoyés par Vincent vont se heurter à l’hostilité des chefs musulmans qui répugnent à voir des prêtres sur le sol de l’islam et qui ont déjà à plusieurs reprises refusé catégoriquement la construction de chapelles. La conversion surprise au catholicisme du fils du bey de Tunis parti avec sa suite se faire baptiser en Espagne n’arrange pas les choses.
Avançant en âge, et actif au service des pauvres et des souffrants de son temps, Vincent se rend compte que les accords et traités passés avec les autorités islamiques ne sont jamais respectés. Les navires des Barbaresques mandatés par le Sultan et sous l’autorité des deys de Tunis et d’Alger abordent les bateaux marchands des états chrétiens, les pillent et capturent les passagers. Les captifs sont traités comme du bétail, et vendus à leur arrivée. Les jeunes femmes, y compris les religieuses, sont expédiées dans les harems des dignitaires et du sultan. Les souverains européens protestent continuellement contre ces exactions, et pourtant rien ne change. Le roi de France montre des réactions assez molles, et il ne semble pas décidé à faire la guerre aux pirates musulmans. Le dey d’Alger a beau jeu de souligner ironiquement cette attitude velléitaire : « Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis ! »
De son côté, le grand Bossuet, dans son éloge de Pierre de Nolasque, écrit : « S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… »
Un prêtre genevois de la Mission, le père Noueli, raconte que circulant en soutane dans les rues d’Alger pour visiter les esclaves chrétiens mourants, appartenant à des musulmans, il est pris par les autochtones pour un juif, et les enfants lui crachent au visage, en l’appelant « papa des hébreux » et en l’insultant copieusement. Tout chrétien ou tout juif, en tant qu’infidèle, peut être poignardé dans le dos à tout moment.
Face à cette redoutable dégradation générale, ayant essayé tous les moyens pacifiques, diplomatiques, mis en échec par la stratégie musulmane, Vincent de Paul en arrive à ne plus se satisfaire de son Œuvre des Esclaves, et il envisage donc à partir de 1658 la manière forte pour résoudre le problème lancinant des captifs chrétiens en Barbarie. Pour cela il s’appuie sur son réseau de consuls présents dans les villes maritimes du Maghreb.
N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France, Vincent de Paul constate que les succès défensifs déjà réalisés en Afrique du Nord par les Vénitiens, les Génois et les Maltais sont utiles mais insuffisants, et il prend la décision de financer lui-même une expédition militaire pour aller au secours des esclaves et des captifs, et pour stopper les persécutions et les exactions permanentes des Barbaresques. Des notables contribuent aux frais de cette entreprise de nettoyage des côtes de l’Algérie. Mais Vincent de Paul meurt en 1660, avant d’en voir les premiers résultats. La même année, Louis XIV envoie enfin une quinzaine de navires au devant des Barbaresques. Cela aboutit à un traité, signé par le dey d’Alger en 1666, garantissant la sûreté de la navigation chrétienne en Méditerranée. En 1668, l’abbé Alméras, successeur de Vincent de Paul, prend en charge la supervision des esclaves chrétiens en Barbarie. Mais la piraterie islamique reprend de plus belle, et la situation continue de se péjorer. Toutefois, le sultan du Maroc accepte de négocier avec la France et ouvre Fès aux Européens, ce qui n’empêche nullement les Algériens de continuer de nuire.
Lors des funérailles de Marie Thérèse d’Autriche, Bossuet s’exclame : « Alger ! Riche des dépouilles de la chrétienté, tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois et les nations sont ma proie. Mais nous verrons la fin de tes brigandages ! »
Un nouveau traité signé en 1684 est de nouveau violé par les forbans islamiques. La France bombarde Alger et Cherchell. En représailles les Algérois exécutent de nombreux captifs. Nouveau bombardement.
Atermoiements du roi de France. Un peu plus tard, un nouveau projet de libération des territoires maghrébins est proposé à son successeur le roi Louis XV. Dans ses annales, le prêtre et savant italien Ludovico Muratori écrit : « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».
Ce sont les Espagnols qui maintiennent la pression et qui reprennent Oran en 1732. Mais ils ne parviennent pas à briser les chaînes des milliers de prisonniers.
Nouveau traité signé par le Premier Consul avec Alger en 1801, aussitôt transgressé, comme d’habitude, mais le trafic s’atténue quelque temps. Lors du Congrès de Vienne, les Anglais et les Français semblent d’accord pour une intervention contre les pirates d’Alger. L’amiral Smith adresse un message à tous les gouvernements européens. En 1824, les esclaves chrétiens sont toujours au nombre d’arrivages de dix mille par an.
C’est en 1830 que le corps expéditionnaire français fort de trente sept mille hommes débarque à Alger. Deux cent ans après son initiative, le projet de Vincent de Paul aboutit sur le terrain. Les esclaves sont libérés.
La presse internationale salue avec enthousiasme la réussite de l’expédition. La Suisse déclare que la prise d’Alger est une victoire de la civilisation.
« Un succès vient de couronner une glorieuse entreprise tentée contre le plus puissant des états d’Afrique asile du brigandage ! Elle promet la sécurité de la Méditerranée, elle brisera les fers des esclaves chrétiens ».
Jules Ferry lui-même y voit un « acte de haute police méditerranéenne ».
Les Lazaristes de Vincent de Paul maintiennent leur Œuvre en Algérie, en Tunisie et au Maroc, au service des plus pauvres.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
Passionnant, merci, j’avais un peu oublié tout ça avec l’âge. Ce qui me permet de dire que ce qu’il manque aux français, c’est la foi, elle soulève des montagnes.
A eux de la retrouver, en ne confondant pas charité Chrétienne et soumission…
Merci…
ce n’est pas la foi qui leur manque, mais des coucougnettes, et encore, pour qu’ils en aient, il faudrait encore que ce soient des hommes
Effectivement Rudi. Les dirigeants de l’époque ressemblent assez aux nôtres…
Ils en ont mis du temps à réagir. On est mal barré. De plus Alger s’est déplacé en France. Le brigandage n’a pas fini de faire parler de lui dans nos terres. La piraterie s’est transformé en faits divers qui s’étalent dans les journaux et les dirigeants européens sont toujours aussi mous. L’histoire est un éternel recommencement !!!
…c’est la foi ” et ” les coucougnettes qui leur manquent à mes compatriotes…hélas !
Mais vous n’avez pas oublié ,jackturf, ce qui n’est pas enseigné et caché : le seul esclavage accepté et ressassé est celui de la traite atlantique qui ne soutient pas la comparaison avec celle de l’article ; Et pourquoi parce que cette traite de trois siècles qui ne dure plus à la différence de l’autre arabo-musulmane( on le voit) est le fait de blancs occidentaux chrétiens donc coupable . C’est un fait révélateur de l’idéologie dominante qui nous rend dingue .
Marco Polo
Mais qui étaient les “dealers”? les arabo-musulmans qui traitaient avec certains chefs de tribus africaines..Les blancs ne faisaient qu’acheter les esclaves..Les principaux esclavagistes étaient les arabo-musulmans .Lire” le génocide voilé” de Tidiane N’Diaye..Ed.Gallimard, un historien africains qui démontre cela.D’ailleurs les musulmans considéraient les africains comme des sous hommes !!!
Les arabes musulmans considèrent toujours les noirs comme des sous hommes, en libye le génocide des noirs explose dans l’indifférence général et les noirs sont même enfermé dans des cages et les musulmans les insultes, leurs jettent des détritus, les torturent etc (taubira, sos raciste, les journalistes de gauche, l’Onu, kemi seba grand défenseur des noirs ou êtes vous ? )
Le Traite Atlantique n’est pas QUE le fait des occidentaux chrétiens. Ceux-ci achetaient sur la côte au Sud de Dakar ou à Saint-Louis du Sénégal (pour les français) les noirs que les Arabes avaient razziés en Afrique parfois sur la côte éthiopienne ou sur la côte du Kenya, mais il tellement plus facile d’en faire le procès aux chrétiens que de reconnaitre les faits et l’esclavage existant encore de nos jours
Quand le président de l’algérie sera mort dans quelques mois ou années du à des soucis de santé, les islamistes prendrons de force le pays, avec des conséquences sur la méditerrané, l’histoire se répète.
Extrêmement intéressant, merci beaucoup.
Si les Arabo-musulmans avaient été capables de contribuer aux progrès de l’humanité, ça se saurait, depuis le temps !
Libérer les captifs européens des griffes de l’oppresseur barbaresque relevait de l’assistance à personne en danger (et inversement), c’est pourquoi ceux qui refusent de combattre les islamistes (ou en d’autres temps les nazis, les communistes… à l’instar de ceux qui déclaraient préférer être allemand, ou rouge… que mort) sous prétexte de pacifisme sont à côté de la plaque.
On peut rappeler que Jules Ferry l’anticlérical a également déclaré en 1885, devant la Chambre des Députés, à propos de la colonisation au Maghreb :
“Messieurs, il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder […] : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. […] Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. […] Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. […] Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l’histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l’esclavage dans l’Amérique centrale, ils n’accomplissaient pas leur devoir d’hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je soutiens que les nations européennes s’acquittent avec largeur, grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur de la civilisation.”
https://fr.wikiquote.org/wiki/Jules_Ferry
Il semble donc que le point de vue favorable à la colonisation, elle-même conséquence des agressions arabo-musulmanes incessantes contre l’Europe de culture chrétienne, était à l’époque largement partagé. Chose que nos bien-pensants modernes, adeptes de l’anachronisme voire du révisionnisme historique, feraient bien de méditer.
Je ne m’explique pas cette mollesse des rois de France (à part Louis XIV). Louis XV était un incapable et à abandonné le Canada mais les autres? Ils ne prenaient pas les sultans et les barbaresques au sérieux? Ils avaient d’autres soucis (Angleterre, Prusse, etc.) ? Ils ne pouvaient pas tous être des c…. molles (ils n’étaient pas socialistes!)
Je viens de répondre plus haut à cette question.
Ces Rois de France pensaient plus à leurs ennemis européens qu’à ceux de l’Islam.
“N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France…“
Il avait 7 ans en 1645 ! A l’époque dont vous parlez, 1642-1666, Louis XII était mort laissant sur le trône un enfant de 4 ans. La France, à la tête de laquelle se trouvait la Régente Anne secondée par Mazarin, était accablée des désordres infinis causés par La Fronde, la première tentative révolutionnaire de son Histoire, qui ne fut vaincue qu’en 1653, et Louis XIV ne prit le pouvoir qu’en 1666. Et tout cela au moment où la guerre contre la Maison d’Autriche battait son plein. C’est dire que le terrorisme musulman en Méditerranée ne pouvait vraiment pas passer au premier plan des priorités du royaume des lis.
Merci Atikva! Intéressante mise en perspective.
Pardon, je voulais dire “Louis XIII” bien sûr, père de Louis XIV, mais le 3ème I est resté dans l’encrier!)
Juste 1 parenthese: les juifs habitaient en Gaulle apres la chute du 2 eme temple de Jerusalem par les Romains en 70. Des nombreuses fouilles archeologiques temoignent de leur presence comme l exemple du bain rituel ds le quartier de Cluny a Paris….
Les ecrivains juifs comme Montaigne, Proust et bien d’autres ont contribue a la belle culture Francaise
Les juifs ont fait partie de l histoire de France depuis sa source mm jusqu a nos jours.
Des textes religieux de l ancien testament ont influence divers lois de nos constitutions et institutions historiques…
Ns sommes Francais, Canadiens issus de la civilisation Judeo-Chretienne et ns devons proteger cet Heritage ancestral.
Ma parenthese est faite car aujourd hui c etait le triste anniversaire du massacre de LHyper Cacher,
Apres celui du dj Selam, Ilan halimi, Les enfants de Toulouse, le musee juif, hyper cacher plus ts les attentats rates soutenons la communaute francaise Juive tous assassines par des musulmans,.. Cette communaute a participe a la grandeur de notre France sans oublie que Jesus etait 1 rabin juif…
Condoleances a ttes les familles et amis des victimes du monde des massacres terroristes musulmans.(chretiens d Orient, kurdes, yazidis, hindoux, juifs etc…)
MERCI ET BRAVO Mr l Abbe Arbez pr votre super article…
L histoire se repete tj les mm barbares massacreurs voleurs violeurs pedophiles etc
Esperant que nos elites actuelles reagissent bp plus vite, 200 ans c’est bp trop long et surement trop tard aujourd hui !!!LES BARBARES ST LA…
Merci d’avoir pris le temps de nous transmettre tout cela.
Intéressant article, M. L’Abbé. Il rappelle une histoire que l’on s’efforce de gommer , en France.
Et correspond en tout point au récit que fait Joao MASCARENHAS, 1621- 1626, dans son livre: ” Esclave à Alger”. P.158:
” Il y avait, parmi ces captifs, beaucoup de Français, et comme ils sont en paix avec Tunis, leur consul accourut pour les libérer, disant que le roi de France était en paix avec cette ville, et que par conséquent, ses sujets y étaient libres. Mais les Turcs répondaient qu’ils avaient été pris par les galères d’Alger, avec lesquelles ils sont en guerre, et que donc ils devenaient esclaves”.
MAGISTRAL !
MERCI beaucoup Monsieur l’Abbé ARBEZ pour cette belle leçon d’histoire et de mémoire.
Un rappel salutaire et nécessaire, notamment pour nos musulmans de France qui tentent de réécrire l’histoire en occultant l’essentiel que vous mettez en évidence avec brio.
Bien à vous,
FS
___________
Remarquable analyse. La mollesse des puissances européennes n’a pas disparu face aux exactions islamiques. Peur ou indifférence ? Il faut aussi lire le livre de Robert Davis ” Esclaves chrétiens et maitres musulmans “. Longue etude mais très fouillée: razzias, viols, enlèvements, rançons, violences physiques,conversions forcées à la religion de paix et d’amour, du début du 16eme siècle au début du 19eme.
Un clin d’œil au présent.
incapables reproduire quoique ce soit une honte des gourbis partout ,rien ne leur fait honte en cyrenaique au temps des romaine apolonia ?(orthographe ??)les ruines étaient alimentés en eau courante les murs en dur ;mais eux n’ont rien construit des gourbis c’est tout la main d’oeuvre ,,des chrétiens esclaves ,basta et bientôt ça va recommencer ,avec nos collabos .
Il leur manque de la logique à nos Français. Comment donner de l’argent d’aides sociales pour l’intégration à des femmes qui viennent le chercher voilées ou des hommes en boubou.
Merci pour cet article émouvant rapportant la vie d’un homme saint qui a porté haut le message chrétien: défendre et secourir les pauvres, et combattre le démon sans faillir.
Cervantès fut aussi esclave en barbarie.
Il faut également se rappeler que ce sont les états barbaresques qui ont été la cause de la première guerre à l’étranger de la toute jeune république américaine.
http://lencrenoir.com/premiere-guerres-de-amerique-independante-la-guerre-de-tripoli-en-1801/
Et les Etats-Unis n’ont depuis lors jamais quitté la Méditerranée (VIème flotte de l’US Navy).
très intéressant. Merci