
Gilles-William Goldnadel déplore le manque de fermeté de l’État face à ce qui menace ses citoyens. Pour lui, cette faiblesse vient de la constante culpabilisation française provoquée par ce qu’il appelle «l’islamo-gauchisme».
Je suis pris d’un grand doute : faut-il douter du doute ? Avant la mort de Dieu, et par la grâce de sa religion, l’homme d’Occident ne doutait pas. Ni de son divin roi, ni des institutions qui procédaient de lui. C’est en semant le doute que les philosophes ont fait germer la démocratie aux lumières de la raison. Au fond, le combat d’aujourd’hui oppose ceux qui se font gloire, mais un peu trop, de douter d’eux-mêmes, à ceux qui détestent tellement le doute qu’ils vont jusqu’à l’ôter de la tête des douteux en la coupant en deux.
Le problème se gâte, lorsque dans le camp du doute, une douteuse gauche ne doute de rien et surtout pas de sa supériorité indubitable à préférer l’Autre qui ne doute pas, à son douteux voisin.
je n’érige plus le doute en valeur suprême, et je me fais quelque honneur d’avoir des certitudes
Lorsque dans le même temps, dans le camp retranché qui tranche impitoyablement au nom de Dieu le miséricordieux, on subodore partout des complots diaboliques et qu’on doute de tout.
En ce qui me concerne, je n’érige plus le doute en valeur suprême, et je me fais quelque honneur d’avoir des certitudes.
Ainsi, je suis certain que l’islamo-gauchisme, en dépit de sa déroute intellectuelle consommée sur le terrain des faits, a encore de beaux jours devant lui grâce au village virtuel.
S’il en était autrement, Jean-Louis Bianco aurait démissionné de la présidence de l’Observatoire de la laïcité. Voilà un observateur d’une rare clairvoyance, qui, sitôt arrivé à son poste ne voyait aucun problème pour la laïcité dans une France assiégée par les ennemis du doute.
Voilà son rapporteur, M. Cadène, considérant sur Twitter, que Mme Badinter n’avait ni plus ni moins que détruit trois années de subtile pédagogie pour avoir osé dire, au nom de la laïcité, qu’il ne fallait pas céder à ce terrorisme intellectuel qui mettait sous la gorge des douteux récalcitrants un couteau nommé «tais-toi islamophobe !»
S’il en était autrement, dans la France paraît-il en plein état d’urgence, un millier de migrants, appuyés par des gauchistes violents détestant les frontières n’auraient pas pris d’assaut un navire à Calais, au désespoir des calaisiens abandonnés par un État qui doute tout en bombant le torse.
Ainsi on apprenait (le Figaro du 23 janvier) que c’était désormais, en 2015, quatre illégaux sur cinq qui n’étaient plus reconduits à la frontière, quand bien même tout droit à se maintenir sur le sol français leur était refusé. Les «No Borders» de Calais auraient tort de douter.
Mais c’est sans doute le traitement médiatique infligé jeudi soir à Alain Finkielkraut sur la deuxième chaîne nationale du service prétendument public qui témoigne le mieux de la vigueur persistante de l’islamo-gauchisme au sein d’une France cliniquement schizophrénique.
D’abord le dérisoire, à traiter avec une stoïque résignation : le laïus sans fin d’une enseignante musulmane et militante, au sourire joliment hypocrite débitant, entre deux aimables injures, une injonction de se taire et quelques sous-entendus antijuifs, un discours victimaire formaté, parsemé de poncifs et de «nous inclusifs», imperméable aux faits, à commencer par la souffrance infligée aux autres par l’islam radical. Une ennemie implacable du doute en habit de ville.
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Ensuite, l’essentiel : la raison profonde pour laquelle se trouvent tétanisés les plus intelligents et les plus honnêtes devant un discours pourtant manifestement inepte et malhonnête. Pourquoi devoir supporter l’insupportable ? Et si, au fond, il ne s’agissait pas de payer un demi-siècle de relativisme, de mauvaise conscience et de doute excessif ? Et si les esprits les moins formatés et aujourd’hui les plus formateurs n’étaient pas non plus sortis indemnes de 50 ans de dressage insidieux ? Et si Finkielkraut lui-même, n’était pas victime, malgré lui et tout le en sachant, et tout comme moi parfois, de cette peur d’être réprouvé, retranché et décapité intellectuellement et moralement qui paralyse les meilleurs d’entre nous devant le discours primaire et victimaire proféré au sein du grand temple xénophile ? Et si le réflexe pavlovien de ne pas vouloir être mis à mort par le pouvoir de l’astre gauchiste déclinant était tout de même plus fort que cette forte réflexion qui lui permet de savoir combien l’astre est désastreux ?
Nul doute que sinon, il aurait répliqué à la sympathisante des Indigènes de la République dévoilée, avec un doux sourire, que non, si tous les musulmans n’étaient évidemment pas coupables des horreurs commises par l’islam de guerre, ils n’étaient certainement pas non plus les premières victimes. Il aurait ajouté calmement que ce n’était pas des femmes musulmanes que l’on violentait dans les rues d’Allemagne ni leurs enfants que l’on poursuivait pour les assassiner dans les écoles de France. Il aurait conclu paisiblement en disant que la chanson de la stigmatisation était désormais inaudible pour des Français, y compris souvent musulmans, à l’oreille musicale éduquée par la dure réalité.
Comme je l’écrivais dans ces mêmes colonnes, si on ne liquide pas sans la moindre faiblesse, intellectuellement et médiatiquement l’islamo- gauchisme, c’est lui qui nous liquidera.
Car en temps de guerre, le doute n’est guère permis.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
A sa place j’aurais poser une question « et vous pensez quoi de mahomet le pédophile qui a violé la petite aicha 6 ans vous approuvez ou pas ? «
Il ne l’a pas violée, elle lui a été offerte sur un plateau d’argent par Abou Bakar, le père d’Aicha qui était le plus fidèle de Mohamed, il en obtiendra (de cette loyauté/soumission) le titre de premier Calife. Donc, non Aicha n’a pas été violée, mais vendue/offerte par son père.
Anchoyade,
Aicha n’ a pas voulu être violé par mahomet pédophile de 40 ans elle voulait jouée à la poupée avec ses copines donc c’est un viol. Que son père est touché une poignée de centimes n’y change rien.
@ ghostbusters: Ce à quoi elle aurait pu répliquer que ce sont justement les «islamophobes » qui racontent ça et que c’est faux. Comme on ne peut pas le prouver… Je trouve un peu facile de critiquer M. Finkielkraut sur ce qu’il aurait du dire pour répliquer à cette dame. Cela s’apparente à ce que les Américains appellent du «Monday morning quaterbacking » dans lequel on refait le match à sa convenance dans le confort de son salon. M. Finkielkraut, qui me semble un homme assez émotif, a du être abasourdi par le niveau de bêtise et de mauvaise foi de cette personne. Il a pu aussi se dire qu’il aurait amplement l’occasion de lui répliquer dans un autre lieu et d’une autre manière sans perdre son sang-froid.
Magali
Oh que si c’est prouver que mahomet a violé la petite aicha s’est inscrit (un hadith) Les hadiths sont des petites phrases qui explique ce que mahomet a fait ou dit.
Je ne critique pas Mr Finkelkrault, je pense juste qu’au bout d’un moment il faut rendre les coups. C’est sur que chacun à sa personnalité la mienne est plus direct sans prendre de gants.
Ghostbusters: Oui mais pour ça il faut avoir lu le machin et connaître les hadiths. Après on vous dit que vous les citez hors contexte ou que vous n’avez pas la bonne interprétation ou pas la bonne version ou pas la bonne traduction. Comme on ne sait pas lire l’arabe (moi en tout cas) et que l’auditoire ne pige rien ça reste du blabla théorique et les applaudissements vont à la plus culottée.
M. Finkielkraut a été piégé dans un débat qu’il ne pouvait pas vraiment faire. Si j’avions su, j’aurions pas venu.
Magali
C’est sur, de toute façon ce genre d’émission est totalement truquée, autant éteindre sa télévision.
Magal, c’est effectivement facile de dire, yaka, fopake… après un débat. J’aime bien votre expression: «Monday morning quaterbacking ». Et vous avez raison, il ne faut surtout pas avec ces manipulateurs à la Ramadan entrer en discussion sur le CORAN.
Magali, et pas Magal, mon clavier a mangé une lettre.
Ghostbuster, dans les qqs minutes de vidéo que j’ai vues, Finkielkraut a pris comme un pavé (de haine) en pleine poire, sous l’oeil complice de Pujadas, ravi, du reste, de voir cet Académicien Français — qu’il avait invité à un « débat »,— livré à une tueuse, trop bien élevé pour couper le sifflet à une femme, et attendant, vraisemblablement, que l’animateur joue son rôle de « modérateur ».
La fille était venue « se faire » l’un des plus grands intellectuels français, tout comme des racailles tendent des pièges à des policiers, des pompiers, des Français courageux qui représentent ce qu’ils ne seront jamais, bien que la France leur ait généreusement donné les moyens de réussir.
J’ai vu, la haine de la petite nazi va se retourner contre elle, tous le monde sait maintenant qu’elle soutient elle et son organisation islamiste l’état islamique et le terrorisme, bientôt à 6 heures du mat la police ira lui rendre une petite visite.
bravo…rien à ajouter …constat lucide, discours clair
Je trouve que vous avez raison en ce qui concerne Finkielkraut et tous ceux qui comme lui represente encore ce que la culture francaise a de meilleur.
Et si Finkielkraut lui-même, n’était pas victime, malgré lui et tout le en sachant, et tout comme moi parfois, de cette peur d’être réprouvé, retranché et décapité intellectuellement et moralement qui paralyse les meilleurs d’entre nous devant le discours primaire et victimaire proféré au sein du grand temple xénophile ?
Ne vous laissez pas faire n’acceptez pas d’etre complice de cette degradante mascarade. Ce n’est plus si facile. je le sais bien.
Votre sens de l’humour est decapant et rafraichissant.
Une question: DPDA????
repondez svp je voudrai comprendre.
le titre de l’émission : des paroles et des actes !
Mahomet, la chamelle magique, la terre plate, les poissons qui tombent du ciel quand il pleut, tout cela n’existe pas, et est mensonge.. Tout ces habit basés sur un énorme mensonge
MERCI pour ce texte fort, Monsieur Goldnadel.
Connaissant bien l’Orient pour y avoir longtemps vécu, je pense que face à cette schizophrénie culturelle et religieuse d’une certaine catégorie de musulmans de France ou de Français musulmans, ces islamo-gauchistes, il faudra oser le discours frontal, cependant dans les règles de la démocratie.
Dans mon dernier article dans Dreuz, j’avais écrit :
« Une partie des Français se laissent endoctriner par le Maghreb en retard d’une révolution en marche et par l’anachronisme politique, culturel et religieux de ses enfants de France… »
Une révolution contre l’islam fait son chemin en Orient ; c’est une évidence avec ces millions qui délaissent en secret l’islam et s’en détournent. Nous en sommes au début du début.
Mais en France ? Comme vous l’aviez écrit, plus de cinquante années de relativisme, de mauvaise conscience et de dressage insidieux des esprits, beaucoup de musulmans formatés en sont encore aux chimères des révolutionnaires islamistes et aux mirages des revendications irréalistes, surréalistes et anachroniques avec le monde du XXIe siècle.
La France de la classe politique est assurément responsable d’avoir maintenu ses enfants de l’immigration maghrébine dans l’illusion que l’islam tel qu’il est depuis quatorze siècles est compatible avec la République, avec la démocratie, avec le libre arbitre et avec les droits de l’homme. On a laissé importer du Maghreb l’antisémitisme coranique sans s’y opposer, de plus en lui greffant une lutte antisioniste sournoise par ses ambiguïtés et ses errements en politique étrangère française contradictoire. On en est arrivé à une brisure dressant des musulmans contre la Nation.
Il semble qu’il faudra maintenant changer de discours et de paramètres. Il est nécessaire d’appeler les choses par leur nom sans fard, quitte à frôler la rhétorique de l’adversaire.
Il suffit d’oser la répartie quitte à violer les règles qui nous empêchent d’être foncièrement islamophobes et le courage de dire certaines vérités toutes nues sur l’islamisme, même au prix d’être accusés de racisme.
Se taire par réflexe pavlovien et la crainte d’une mise à mort intellectuelle est le début de la dhimmitude. C’est la stratégie islamiste séculaire bien connue d’imposer la soumission par le chantage, par la victimisation, la menace, la terreur qui plane au-dessus des têtes.
C’est surtout nos valeurs qui nous imposent des retenues. Il faudra apprendre à être moins frileux, et que ces mêmes valeurs nous incitent désormais à nous dresser contre cet islamo-gauchisme dont l’idéologie, ne l’oublions jamais, est foncièrement nihiliste.
Si nous sommes en guerre, celle-ci n’est pas uniquement sur le terrain des combats, pas seulement intellectuelle, elle est idéologique. Soit nous avons le courage de la parole qui brise les tabous de l’islam, soit ces derniers s’imposeront à nous.
Cordialement
FS
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Une pensée aux Enseignants jetés en pâture aux adolescents des Quartiers, ,nourris au biberon de la Haine, et abandonnés par la République .
ok avec vous : il faut réapprendre l’insolence avec des gens qui sont tout sauf polis …
Les gôchistes n’ont toujours pas digéré les briques du mur de berlin. Ils veulent se venger de l’ouest par djihadisme interposé. Ils ont tellement la haine contre l’occident qu’ils sont prêts à collaborer avec l’islam.
Je pense , en me remémorant le sourire paternellement attendri de Pujadas , et ses tentatives au combien timides d’interrompre une donzelle qui visiblement cherchait son 1/4 d’heure de gloire , que l’agression était préméditée et soigneusement mise au point .
Finkie ne s’en est pas trop mal tiré ….
Demain , on se souviendra toujours de lui , et elle sera oubliée et fera toujours réciter des verbes irréguliers à des enfants qui auront eu la malchance de l’avoir pour prof …