
Le scoop d’un intervenant sur un plateau de télé a suscité beaucoup de réactions. Face au problème des sourates belliqueuses du coran, cet expert autoproclamé n’a rien trouvé de mieux que de lui comparer l’évangile dans deux passages où selon lui, Jésus en personne appelait à mettre à mort ses adversaires !
Ceux pour qui toutes les religions se valent étaient satisfaits : se conforter dans des slogans simplistes évite de les vérifier auprès de spécialistes. Ceux qui veulent minimiser les injonctions agressives de l’islam et même justifier la radicalisation avaient trouvé une fois de plus un porte-parole adéquat.
Le fait est que la parabole dite « des mines » citée par le contradicteur peut prêter à confusion, pour autant qu’on en reste à une lecture superficielle et anecdotique. Le texte soit-disant criminogène se situe en Luc 19,27. Plusieurs fois, dans des débats interreligieux, on a vu des musulmans se saisir de cette référence pour établir un parallèle complaisant avec les sourates menaçantes de leur texte sacralisé.
Avant toute chose, il faut savoir qu’il existe des genres littéraires différents dans les écrits bibliques. Certains font une lecture littérale du texte, un peu comme si on avait tenu un micro pour enregistrer les propos de Jésus en direct. Or on sait que, même si la rédaction des évangiles a suivi de près les premiers témoignages oraux, les paroles attribuées à Jésus sont des recompositions théologiques fiables soulignant la dimension de foi de la première génération. Par exemple, la formulation conceptuellement élaborée de l’évangile de Jean ne reflète pas au mot à mot l’expression du Jésus historique mais en développe les implications spirituelles pour une nouvelle vision du monde.
L’intervenant télévisuel faisait référence à une parabole bien ciblée pour étayer sa démonstration. On sait que la parabole est un mode d’expression courant à l’époque de Jésus. Il en circule des milliers, comme des récits de sagesse populaire et souvent tirées de la vie quotidienne. C’est pourquoi Jésus les affectionne afin de donner un enseignement en prise avec les réalités courantes. Mais pour comprendre la parabole mise en exergue par le contradicteur du plateau TV, prenons un exemple analogue sujet à débats : le fait que Jésus mette en scène, dans son discours, un homme dont le comportement n’est pas exemplaire n’a rien d’extraordinaire. Il part des faits divers connus de ses auditeurs et il appuie ses appels à la réflexion sur des situations habituelles. Ainsi, lorsque Jésus raconte comment un gérant malhonnête s’est tiré d’affaire après sa mise à l’écart par son patron, il ne fait pas l’apologie de la corruption ! Il invite les pratiquants de la torah à avoir autant d’initiative et d’habileté pour faire le bien, que certains en démontrent incontestablement pour faire le mal. Les fils de lumière doivent être aussi doués que les méchants rusés, mais cette fois au service du Royaume et de ses valeurs bienfaisantes, dit Jésus.
Dans le cas de la parabole des mines, il est question d’un homme de haute naissance, un roi ou un gouverneur important, qui élimine cruellement ses adversaires par égorgement. Peut-être est-ce, comme le pensent certains spécialistes, une allusion circonstancielle aux attitudes sanguinaires d’Archélaüs, souverain aux jugements expéditifs. Mais comment – à partir de là – peut-on attribuer à Jésus lui-même, homme de Dieu pacifique s’il en est, ce rôle d’égorgeur ?
Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.
Il suffit de regarder le contexte global de son action au sein du peuple. Ainsi, lorsqu’il commence la tournée des villages pour annoncer le règne de Dieu, Jésus recommande à ses disciples de se présenter dans une maison en annonçant d’abord la paix aux habitants. Ni contrainte, ni pression. C’est pourquoi il suggère à ses coéquipiers de secouer la poussière de leurs sandales pour aller plus loin si ces gens refusent leur paix. Pourquoi exigerait-il un traitement inhumain envers des personnes simplement du fait qu’elles n’accueillent pas son message ?
De plus, Jésus, qui affirme que son Royaume n’est pas à la manière de ce monde, manifeste souvent une perception assez critique des notables au pouvoir, ce qui signifie qu’il ne cautionne aucun abus qui ferait violence à qui que ce soit : « les grands de ce monde font sentir leur pouvoir, qu’il n’en soit pas ainsi parmi vous… » (Matthieu 20.25) C’est pour cette raison que Jésus ne recherche jamais pour lui-même une position dominante, mais une attitude de service ; et donc quand la foule, enthousiasmée par ses gestes réconfortants envers les plus faibles, veut lui donner une fonction officielle, il se retire à l’écart dans la prière.
En Matthieu 27.52, nous voyons même Jésus avertir fermement ceux qui seraient tentés par la force et la contrainte envers les adversaires : « qui combat par l’épée périra par l’épée… »
Et cela aide à ne pas faire de contresens sur la dimension prophétique que Jésus a donnée à son action : « Je ne suis pas venu apporter la tranquillité, mais le glaive tranchant de la Parole de Dieu » ( Matthieu 10.34) Le glaive est une expression biblique habituelle pour désigner la manière dont la Parole de Dieu permet de discerner la subtilité des situations de la vie. Ce qui permet de trancher, c’est-à-dire de prendre des décisions, pas de décapiter des êtres vivants !
Dans la même tonalité, l’auteur de l’épître aux Hébreux (4.12) précise de quoi il est question : « La parole de Dieu est vivante et efficace, elle est comme un glaive à deux tranchants qui pénètre à l’intime de l’être, elle permet de discerner les intentions de l’âme et du cœur… » C’est bien d’un appel au discernement et à la responsabilité qu’il s’agit ! Pas d’une incitation au meurtre…Et parfois, cette fonction de la parole de Dieu passe par le témoignage verbal d’un homme inspiré, comme Isaïe lorsqu’il disait de sa mission : « Dieu a rendu ma bouche semblable à un glaive qui tranche ! » (Isaïe 49.2).
Au cours des siècles, des courants antijudaïques dans l’Eglise ont instrumentalisé la parabole des mines (instrumentalisée par l’intervenant de la télé) et en ont profité pour prôner l’exécution des juifs qui refusaient la croyance officielle dominante. Ce genre d’exégèse meurtrière et infidèle au sens biblique des récits a conduit à des exactions à grande échelle. On voit à quelles extrémités d’inhumanité peuvent entraîner des lectures irresponsables de textes sacrés.
L’intention du pourfendeur de la TV était de mettre au même niveau coran et évangile, ce qui ne résiste à aucune analyse sérieuse. Comment le rabbi juif Jésus aurait-il pu inciter ses adeptes à égorger d’autres juifs, au nom d’une autorité transcendante, simplement parce qu’ils ne partageaient pas ses options sur le salut d’Israël et du monde ?
L’apprenti expert s’est donc engagé sur une voie périlleuse en lançant complaisamment des affirmations qui entretiennent la confusion auprès d’un public déjà peu averti.
Bien qu’il ait lancé des mises en garde vigoureuses et qu’il ait usé du registre apocalyptique propre à son époque en attente de changement, Jésus n’a pas été un égorgeur, ni un gourou, ni un chef de guerre. Les écrits évangéliques sont le reflet fiable de la vraie personnalité de Jésus, qui a cassé les engrenages de toute violence, qui a livré sa propre vie sans aucune haine, en pardonnant à ses bourreaux. Il suffit de s’armer de bonne foi et de prendre en compte le style littéraire et les références bibliques par lesquelles Jésus annonce la bonne nouvelle d’un monde de paix.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
Pas de Nazareth, pas de Jésus: http://jesusneverexisted.com/nazareth-french.html . Merci de ne pas censurer.
Nazareth, une invention !?
Nazareth (en arabe : الناصرة (an-Nāṣira) et en hébreu : נצרת (Nāṣereth)) est une ville du nord d’Israël, en Galilée. C’est la plus grande ville arabe du pays avec 66 000 habitants en 2008 (estimations1), dont 69 % sont musulmans et 30,9 % chrétiens. La population des banlieues est en majorité musulmane. Un faubourg, Nazareth Illit (Haute Nazareth), est majoritairement juif. La région métropolitaine compte 210 000 habitants, dont 85 000 juifs.*
Date de création 1000 av. J.-C.
J’ai trouvé ça sur Wikipedia. Oui même les « forces obscures » de wikipedia l’admettent. Création: 1000 ans AVANT J.C
Pour ceux qui ne croient pas tout sur Wikipédia, encore des nouvelles étonnantes ici: http://matricien.org/recentisme/
Vous êtes « récentiste » en plus de ça ? XD Et vous allez aussi nous dire que la Reine d’Angleterre et Tony Blair sont des reptiles ?
Je crois qu’il existe aussi des groupes persuadé qu’Obama est un crocodile infiltré 🙂
C’est plus amusant qu’autre chose, et ces gens sont à plaindre.
Peu d’entre-eux sont réellement dangereux, se sont plus des doux-dingues qu’autre chose.
Il y a un type qui est dans ce délire, on m’a envoyé une vidéo cette semaine d’un certain Sylvain Durif. C’est assez surréaliste, mais comme vous dites il n’a pas l’air méchant du tout.
Anne chére Anne , en quoi l’existence de Jésus dépend-elle de l’existence de Nazareth ?
Elle seule connaît la réponse, cher Don Rodrigue! :))
Oui , mais c’est moi qui ne voit rien venir , à part le soleil qui rougeoie et le chemin qui poudroie ! …elle est gentille à part ça !
Finalement je crois que notre chère Anne s’auto-censure , on n’est jamais trop prudent !
Re: Lisez toute la page: http://jesusneverexisted.com/nazareth-french.html plus les références et vous constaterez ainsi par vous-même. Belles lectures de weekend!
Une lecture me suffit , et je répète , en quoi l’existence de Jésus est-elle liée à l’existence de Nazareth ?
pas d’internet pas d’idiots ?
Les histoires de loups garous ne sont pas aussi récentes qu’internet. 🙂
êtes-vous sûre qu’il y a 2 N à votre nom?
Une faute de frappe sans doute.
Elle s’appelle Âne Bourico ???
Ne manquerait-il pas aussi un accent circonflexe à son nom?
Au cours des siècles, des courants antijudaïques dans l’Eglise ont instrumentalisé la parabole des mines (instrumentalisée par l’intervenant de la télé) et en ont profité pour prôner l’exécution des juifs qui refusaient la croyance officielle dominante.
donc les courants antijudaïques de l’époque traduisaient bien la bible comme Mohamed a traduit le coran.
donc les guerres que l’occident a livré jusqu’à la deuxième guerre mondiale d’Hitler étaient bien le seul salut pour l’époque pour affirmer la puissance viril sur le plus faible.
Il est vrai que la bible comme vous la traduisez vous est plus libératrice
la force d’une décision prise (le pouvoir et la virilité de l’homme) est moins stressante que le calvaire du devoir de couper une tête
çà équivaut à un antidépresseur, je l’avoue
[donc les guerres que l’occident a livré jusqu’à la deuxième guerre mondiale d’Hitler étaient bien le seul salut pour l’époque pour affirmer la puissance viril sur le plus faible.]
Vous pourriez approfondir cette phrase? J’ai vraiment du mal à la comprendre.
Sur l’article lui-même, j’ai peu de choses à dire n’étant pas compétent en la matière.
Si ce n’est, comme l’incurable pragmatique que je suis, je note qu’aujourd’hui, et depuis maintenant presque 3 siècles, aucun pays chrétien, aucune institution chrétienne, aucun organisme chrétien, n’appelle à la décapitation, au meurtre, à la conquête religieuse ou à quelques sévices organisés que ce soit.
Et que le christianisme actuel est vecteur de paix, de progrès, de création et de structuration, d’amour de son prochain et de soi-même.
Les choses s’arrêtent là pour ma part, pas besoin d’aller plus loin, ce constat réel est amplement suffisant.
Un chrétien qui se radicalise, c’est à dire qui vit l’Evangile au pied de la lettre, ça donne un François d’Assise, un Vincent de Paul, une mère Téresa, un musulman qui se radicalise, c’est à dire qui vit le Coran au pied de la lettre, ça donne un Merah, un Coulibaly, des Kouachi etc..etc.. Cherchez l’erreur !
Bravo ! Excellente synthèse !
Je voulais dire que les guerres que l’occident a livré étaient des guerres de conquêtes (c’était la virilité de l’époque, comme un honneur à défendre) comme celle que l’islam a livré à l’occident en parlant le même langage qu’eux
l’inquisition condamnait tous les anabaptistes et les obligeaient à manger du porc (juifs et musulmans étaient des dhimmis) tous ce qui n’adhéraient pas à la religion dominante étaient tués ou torturés. Quelquefois on peut comprendre le soulèvement de l’islam
maintenant qu’est-ce que vous appelez un pays chrétien ?
Hitler était catholique, maintenant certes les chrétiens de l’époque 33/45 ont sauvés et cachés des juifs ou incité leur paroissien à le faire mais il restait un peuple déicide
Hitler était à peu près aussi catholique que Staline. Il a plus d’une fois tenu des propos très hostiles à l’égard du christianisme. De plus, on sait qu’il prévoyait de détruire ce dernier, une fois qu’il en aurait eu fini avec la « question juive ».
Ce n’est pas pour rien qu’il vouait une réelle admiration à l’islam, dont le caractère guerrier lui seyait beaucoup plus !
Hitler n’avait rien de très chrétien que ce soit dans ses valeurs ou ses actes. Au contraire il était fasciné par le paganisme, la sorcellerie et l’occulte. Et ses relations avec l’Eglise et les Chrétiens furent…souvent houleuses dirons-nous.
C’est également avec son consentement que fut créée une division SS musulmane bosniaque. Sans oublier son amitié pour le grand mufti de Jérusalem.
Bref j’ai dans l’idée que vous fantasmez pas mal de choses.
Merci Monsieur L’Abbé d’avoir réagi à une telle monstrueuse contrevérité. Une véritable propagande antichrétienne pour dédouaner l’islam de toutes les atrocités dont cette idéologie est la source première.
Ces ignares serviles, au service de l’islamisation de l’Occident, ne savent vraiment plus quoi inventer pour salir le Christianisme et blanchir l’islam.
Jésus s’exprimait en paraboles et ces soi disant experts religieux feraient mieux de la fermer, car ils n’ont absolument rien compris au message du Christ.
Jésus a tellement bien « prôné l’égorgement » et la « violence », que ses Apôtres et Ses Fidèles s’étaient regroupés en commandos de choc , pour persécuter les pauvres lions dans les arènes, jusqu’à les dévorer sauvagement .
Je me souviens aussi d’une « journaliste » dont j’ai oublié le nom, qui, lors d’un débat sur la violence de l’islam, s’était écriée, toute fière de sa trouvaille, que Jésus était aussi d’une nature extrêmement violente. Il avait chassé les marchands du Temple à coups de fouets. Vous imaginez l’horreur !
Les Apôtres et les premiers Chrétiens furent tous martyrisés à cause de leur Foi, à l’exception de Jean. Ils n’emmenèrent personne dans leur mort atroce, mais pardonnèrent à leurs bourreaux, contrairement aux « disciples » et « admirateurs » de Mahomet, vous savez, cet homme si parfait, ce modèle de tolérance, de paix, d’amour pour l’Humanité … qui se font exploser au milieu d’innocents au nom de leur dieu si doux, si aimant, si pacifique !
Qu’ils défendent l’idéologie islamo-nazie, qui a fait ses preuves, question de barbarie depuis qu’elle fut inventée et décrétée par Mahomet, comme la seule vraie religion de la terre, libre à eux de persister dans l’erreur, mais non en déformant la Vérité, dans le seul but est de détruire le Christianisme et faire de l’islam une « religion », qui est tout, sauf pacifique.
Quand j’entends Marek Alter, que je trouve d’une naïveté des plus touchantes dans son désir de rassembler Juifs, Musulmans et Chrétiens en une communauté fraternelle, dire :
« . Il est facile de démontrer qu’Allah n’est pas avec les tueurs mais avec ceux qui prônent la réconciliation. Le Texte révélé l’atteste. » je me pose la question de savoir si Marek a lu le coran !
Bonsoir Rosaly , je crois que pour la journaliste il s’agit de Léa Salamé , fort mignonne au demeurant , mais sûrement plus blonde qu’il n’y paraît !
« Je me souviens aussi d’une « journaliste » dont j’ai oublié le nom, qui, lors d’un débat sur la violence de l’islam, s’était écriée, toute fière de sa trouvaille, que Jésus Jésus était aussi d’une nature extrêmement violente. Il avait chassé les marchands du Temple à coups de fouets. Vous imaginez l’horreur ! »
la violence de Jésus réside dans sa décision, comme un flic il leur a dit d’aller voir ailleurs. Les marchands du temple (dont je ne connais pas l’histoire) pouvaient être des réfugiés économiques.
comme l’histoire du tunisien, qui s’est installé pour vendre du jasmin
la femme flic l’a giflé (humilié par une femme, dur pour un arabe qui a des enfants a élever) il a du s’immoler par le feu pour ne pas être un fardeau pour l’occident.
ce qui a déclenché « le printemps arabe »
par contre si les marchands du temple faisaient de gros bénéfice sans donner pour les bonnes oeuvres du temple aux pauvres
Je trouve qu’il a pris une bonne décision
Malheureusement le plus fameux des égorgés autour de jésus est Saint Jean Baptiste. On peut sans se tromper dire que l’on n’égorge plus au nom de Jésus (si jamais, ce fut une coutume) depuis plus de 300ans… Ce qui n’est pas le cas pour la religion de paix.
On a bien compris que la tactique des chiens de garde de l’islam, c’est de dissoudre le christianisme dans la bouillasse musulmane. En résumé leur leitmotiv c’est de glapir que le Christianisme c’est la même chose que l’islam .
Ben non bandes de dégnérés mahométans , on connaît l’histoire du petit chaperon rouge et du grand méchant loup déguisé en gentille grand mère.
Faut pas compter sur moi pour croire à votre soit disant bienveillance intéressée envers les Chrétiens.
En plus de tout ce qui a été (bien) dit sur la question, il est pour moi évident que la parabole en question est… une parabole, une image ; ce qui est fondamentalement différent d’un appel direct à des égorgements concrets de la part des chrétiens.
Je retiens pour ma part le sens de cette parabole, à savoir la désapprobation de Jésus envers une certaine attitude (celle du serviteur infidèle), et non son sens littéral.
L’interpréter comme un appel au meurtre des infidèles est totalement abusif ; d’ailleurs, sur la base de quels critères les gens seraient-ils « choisis » pour être exécutés ? Par qui ? Cela n’a aucun sens.
Sans parler bien sûr des très nombreux textes évangéliques qui montrent la nature profondément pacifique de l’enseignement de Jésus, comme très bien démontré par l’Abbé Arbez.
Ceux qui osent renvoyer dos à dos le coran et la Bible sur la base de cette parabole montrent juste leur profonde mauvaise foi (c’est le cas de le dire).
Pas mal de reportages faisant le parallèle entre le christianisme et l’islam en ce moment sur la télé de gauche ! Comprends pas trop le message ?
Le message me paraît clair : dé-diaboliser l’islam ; faire croire aux Français que les deux se valent. Bref, encourager à la conversion à l’islam. Islamiser le pays, pour mieux le détruire.
Pernicieux et subversif, à l’image des médias-poubelles de gauche. Leur heure approche.
Il suffit de regarder autour de soi : beaucoup considèrent une mosquée comme une église, et un imam comme un prêtre ou un pasteur! On leur a fait croire que le coran n’est qu’une variante de la bible…
ce que j’entends ce sont des personnes qui les plaignent alors que les intéressés veulent prouver leur « fierté, leur bravoure » jusqu’à comprendre l’innommable
Jacques je ne crois pas que ceux qui font DES reportages de ce type aient envie de se convertir, vous savez bien que ces donneurs de leçon se croient au dessus de la mêlée , je crois plutot que le message est l’islam est une religion proche du christianisme , nous sommes « des frères », on remarque que l’on ne rapproche pas l’islam du judaisme parce que là les islamiques ne marcheraient pas ! mais pas du tout !
en d’autres termes « n’ayez pas peur » !
Ça peut effectivement être ce genre de naïveté imbécile, mais ça peut aussi être une forme de taqqyia, de la part de crypto-islamistes, ou d’islamo-gauchistes, lesquels souhaitent clairement détruire l’Occident judéo-chrétien.
Les islamistes n’ont pas spécialement d’intérêt stratégique – dans le cadre de leur entreprise de conquête – à faire croire qu’islam et judaïsme sont proches, puisque nos pays européens sont quand même à large majorité chrétienne : leur objectif est clairement de gagner ladite majorité à leur cause, en la circonvenant par ce genre de reportages. Les Juifs d’Europe ne pèsent pas assez (démographiquement) pour qu’ils s’y intéressent ; d’autant plus que les Juifs sont certainement moins naïfs que les chrétiens, ou les gens de « culture chrétienne » (i.e. ceux qui ne fréquentent plus les églises, et qui sont majoritaires). Le seul pays où les Juifs sont majoritaires, Israël, en est l’illustration : on n’y voit pas, sauf erreur, de tentative de « rapprochement » de ce type.
Belle toile que je ne connaissais pas en illustration, utile de donner son auteur et son titre !
Bonjour Mr L’abbé , à propos de Luc 19,27 , n’y a-t-il pas tout simplement confusion entre le Seigneur Jésus qui raconte la parabole et le seigneur cité dans la parabole , ce dernier appelant à l’égorgement ?
J’avais déjà eu cette discussion avec un salafiste infiltré sur le site Marianne 2 !
c’est exactement comme vous le dites, mais les musulmans confondent volontairement les deux car ça les arrange
Le mal cherche toujours à défigurer la Source de toute vie en se servant de tout ce qu’il peut.
Le souffle liberticide s’oppose toujours au souffle libertarien.
Faire croire que la liberté n’est pas un fruit pur c’est amener à la soumission ceux qui y adhèrent.
Si déjà la religion en générale parle de soumission plus ou moins intense selon les dogmes, Islam ne signifie t-il pas soumission en arabe?
Bien sure les doux soumettant sont victimes des affreux soumettant.
» 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Matthieu 11/29.
« 17 Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »
2 Corinthiens 3/17.
Seul la nouvelle naissance rend un homme d’avantage intègre du coeur.
La religion demande, le souffle produit, il y a une frontière entre les deux.
La religion c’est ce que l’homme fait pour un dieu, l’évangile, c’est ce que la Vie a fait pour l’homme.
Les deux sont opposés entre eux.
L’un dit; « tu dois faire »,
l’autre dit;
« je l’ai fait pour toi ».
D’où le mot « BONNE NOUVELLE » annoncé par les juifs adhérant à Jésus.
Le christianisme n’étant qu’un surnom donné par les grec à Antioche aux Juifs qui annonçaient la bonne nouvelle par Jésus Christ. selon Actes 11/26.
Actes 11
« …25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul; 26 et, l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Eglise, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. 27 En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche.… »
Il est évident que le terme « chrétien » n’est pas imposé par les Saintes écritures à ceux qui adhère à cette juste et royale voie du Messie, espoir d’Israël et du monde entier.
oui, les adeptes du rabbi étaient appelés « »disciples de la Voie » , une école de foi de sensibilité pharisienne à l’intérieur du judaïsme, et ce sont des païens qui leur ont donné le nom de christianoï vers 50 ap. JC