
Le couvre feu a été décrété et l’ordre donné de ne pas user de violence à l’encontre des manifestants, mais pour combien de temps ?
La Tunisie a eu, un instant, l’espoir de découvrir la démocratie, même s’il s’agissait d’une démocratie à la mode musulmane. L’Islam la rattrapé, comme il rattrapera demain l’Algérie, etc.
Nous l’avons écrit maintes fois sur « Boulevard Voltaire », « La gauche m’a tuer », « Dreuz.Info » : il ne peut y avoir de démocratie, quelque soit sa forme, dans des pays où l’Islam est religion d’état.
Il n’existe pas d’Islam à l’occidental.
Il n’existe pas d’islam sur mesure.
La Tunisie se trouve confrontée une nouvelle fois à une révolution, mais il ne s’agit plus d’un « printemps arabes », hélas !
Son tourisme est au point mort, son économie comateuse, son chomage florissant, et tout cela est voulu par les djihadistes et fait le jeu des fondamentalistes.
Ils s’imposent comme le seul recours à l’avenir du pays.
A la moindre étincelle la révolte gronde et jette dans la rue les meneurs, entraînant le peuple. Les gouvernements ne sont pas reconnus, acceptés. Ils n’ont aucune autorité. Ils ne prennent aucune décision salvatrice. Ils ne s’imposent pas.
La Tunisie vient de fêter le 5e anniversaire de sa « révolution » et son cadeau, c’est un couvre feu imposé par les pillages des banques, des magasins d’électroménager, des pneus brûlés, des postes de police saccagés, des routes coupées.
Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.
C’est de nouveau le chaos, mais avait-il vraiment quitté le pays ?
Le ministre de l’intérieur, Hédi Madjoub, affirme qu’il s’agit d’un plan préparé pour semer la zizanie entre citoyens et forces de l’ordre.
Le chef de la garde nationale, Khalifa Chibani, accuse les « cagoulés » qui incendient les biens publics et privés, usant d’armes blanches, d’êtres des ennemis de la Tunisie. Qu’il s’agit d’une nouvelle manipulation, de l’œuvre d’intrus et que ce chaos est financé par l’extérieur.
L’opposition jette de l’huile sur le feu, notamment le parti El Irada et le Front populaire.
La réalité est qu’il n’y a aucune perspective de solutions.
Le gouvernement d’Habid Essid est très fortement contesté.
Pour le moment, le bilan n’est que de 2 morts, le jeune Kasserinois et un membre des forces de l’ordre, et de plus de 80 blessés, dont 43 agents.
Mais qui sont les véritables responsables de ce chaos ?
Aujourd’hui en Libye, en Tunisie, demain en Algérie et ailleurs, les gouvernants de ces pays s’imaginent que leurs frappes aériennes désynchronisées parviendront à éradiquer DAESH.
Sont-ils aveugles, ou ne veulent-ils rien voir, rien entendre, rien décider ?
Ils savent qu’ils ne font reculer l’Etat islamique que pour le laisser avancer vers d’autres territoires.
Ils font leur « guéguerre » : d’un côté les « bons » Etats-Unis, Europe, et leurs complices Arabie Saoudite, Qatar, etc. et de l’autre les « méchants » Russie, Iran, Bachar, etc.
Vont-ils se rendre compte un jour que seule leur union permettra d’abattre le monstre, au moins pour quelques siècles ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Bien avant d’être un groupe terroriste l’état islamique est un projet, une idéologie qui repose sur l’islam et la charia ayant pour but l’islamisation de la société et des habitants à 100 % ¨pour la gloire du petit allah.
Le nationalisme arabe est mort et l’europe se soumet.
Qu’elle peuvent être les solutions ?
Flinguer tous les muzz !
À part qu’il semble que des troupes UK, US, françaises et italiennes ont débarqué en Lybie pour faire le nettoyage, avec l’accord des russes.
Je remplacerais la phrase suivante : « il ne peut y avoir de démocratie, quelque soit sa forme, dans des pays où l’Islam est religion d’état »
par : « il ne peut y avoir de démocratie, quelque soit sa forme, dans des pays où l’Islam a gangréné les populations ».
La France est un pays où l’Islam n’est pas religion d’état, pourtant, à cause de l’Islam, les libertés reculent, dont la liberté d’expression. Or, la liberté d’expression est consubstantielle à la démocratie.