Publié par Guy Millière le 22 février 2016
Migrants walk on June 17, 2015 towards the ferry port of Calais, northern France. Around 3,000 migrants built makeshift shelters in the so-called 'New Jungle' before trying to go to England. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN (Photo credit should read PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images)
Migrants 17 juin 2015 – Calais (Photo credit PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images)

On le sait, une manifestation en faveur des « migrants » amassés à Calais dans un bidonville que certains appellent « jungle » a été autorisée.

Elle a eu lieu le 23 janvier dernier. On y a vu défiler tout ce que la France compte d’organisations gauchistes. Des groupes violents ont rejoint la manifestation. La statue du Général de Gaulle a été souillée d’une inscription « Nik la France » (des adeptes de la réforme de l’orthographe, sans doute). Des débordements aux allures d’émeutes ont eu lieu en direction du port. Trente cinq personnes ont été arrêtées.

On le sait aussi une manifestation devait avoir lieu le 6 février, contre l’immigration clandestine, et en soutien aux habitants de Calais cette fois.

Elle a été interdite.

Des manifestants sont venus quand même. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés, dont un général en retraite de l’armée française, Christian Piquemal.

Une autre manifestation avait été prévue le 19 février. Elle a également été interdite, et a conduit à de nouvelles arrestations.

Faut-il le dire ? La situation qui règne à Calais est absolument insupportable et inadmissible.

La "jungle" de Calais
La « jungle » de Calais

Elle détruit peu à peu la ville et y fait régner une insécurité croissante. Elle condamne des commerces à la ruine. Elle montre l’impuissance du gouvernement, et son incapacité à gérer le pays face à une crise migratoire de plus en plus grave. L’autorisation d’une manifestation gauchiste et l’interdiction de manifestations non gauchistes et défendant les valeurs de la France et de la civilisation occidentale révèlent une fois de plus les orientations qui sont celles d’un gouvernement impuissant, incapable et porteur de valeurs frelatées.

Faut-il l’ajouter ? L‘état d’urgence qui règne en France depuis les lendemains des attentats du 13 novembre, est un paravent derrière lequel se cache un gouvernement qui ne règle rien, ne maitrise rien, et qui gère au jour le jour, de manière biaisée, aveugle aux frustrations et à la colère qui montent dans une part croissante de la population. Cette façon de gérer les choses ne peut durer indéfiniment.

Stratégie : diffamer suffisamment ceux qui s’insurgent pour les faire taire et les écraser

Le gouvernement semble penser qu’en fustigeant l’ »extrême droite » et l’ »islamophobie » (termes repris abondamment par la grande presse), il va parvenir à diffamer suffisamment ceux qui s’insurgent pour les faire taire et les écraser. Il ne fait ainsi que les insulter et que souffler sur les braises. Il est aidé par les grands médias qui contribuent à la diffamation. Il ne fait que contribuer à ce qui pourrait aisément désormais prendre des allures d’incendie.

Ce qui devrait être fait impliquerait de rétablir les principes élémentaires du droit, et cela passerait par la libération d’une ville telle que Calais, dont les habitants ont le droit de vivre en sécurité, et dont les commerçants ont le droit de se livrer à leurs activités de commerçants.

Cela passerait par un rétablissement de la justice : combien de policiers dans ce pays sont excédés de voir des criminels relâchés sans cesse et les narguer ?

Cela passerait par un retour au pluralisme de l’information.

Je crains fort que les principes élémentaires du droit continuent à être violés, que la dérive de la justice se poursuive, même si madame Taubira a quitté ses fonctions, et que le pluralisme de l’information ne revienne pas.

Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.

Le travail de sape mené par la gauche depuis plusieurs décennies et dont j’ai parlé à de nombreuses reprises se poursuit, et quand bien même il y aurait des changements politiques, il n’en resterait pas moins que l’hégémonie quêtée par la gauche est très largement en place et tient très largement la magistrature, la culture, l’enseignement, les médias, l’édition, les écoles de journalisme.

J’ai parlé, lorsque j’ai parlé du travail de sape mené par la gauche et de l’hégémonie quêtée par celle-ci de ce qui en résultat : une avancée vers l’anomie, donc vers la fracturation des règles et des valeurs permettant à une société de fonctionner.

Jamais la France n’a été aussi proche de l’anomie. C’est d’ores et déjà l’anomie qui règne à Calais, mais elle ne règne pas seulement à Calais : il existe en France sept cent cinquante et une zones de non droit, rebaptisées pudiquement par le langage politiquement correct « zones urbaines sensibles ».

La liberté de travailler, circuler, entreprendre, parler, disposer souverainement de ses biens est chaque jour davantage menacée. Je n’ose énoncer ce qui survient au bout de l’anomie.

Nous risquons de le voir bientôt. Nous commençons d’ores et déjà à le voir.

© Guy Millière. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Adapté d’un article publié sur les4verites.com

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous