Publié par Jean-Patrick Grumberg le 28 mars 2016

En 1980, les citoyens de Géorgie étaient musulmans. Aujourd’hui, 75% des 400 000 musulmans se sont convertis. Ils sont devenus chrétiens.

Baptème en Adjarie
Baptême de musulmans

L’exemple de la Géorgie illustre ce qui pourrait se passer en Europe avec les “réfugiés”

La Georgie fut l’un des premiers pays à adopter le christianisme en tant que religion officielle, en 301, quelques décennies après l’Arménie.

Après quelques attentats et conversions forcées à coup de décapitation – déjà – l’Adjarie devint très majoritairement musulmane. En 1991, la chute du communisme permit à la Géorgie de retrouver son indépendance, et à l’Adjarie de faire sécession.

En 1982, des milliers d’habitants de la région, jusque là musulmans, furent baptisés. Le jour de Pâques, des centaines de conversions étaient célébrées.

Le 13 mai 1991, 5000 musulmans et athées devinrent orthodoxes – en une seule journée.

Selon le métropolite Dimitri « cette métamorphose de toute une région, cette conversion de l’islam à l’orthodoxie” est due à “un retour aux sources, à la foi des ancêtres », car les Adjariens, convertis de force à l’islam par les Ottomans, étaient, en fait, restés chrétiens de coeur.

“Ils continuaient à porter secrètement une croix, ils peignaient des œufs de Pâques, ils conservaient des icônes dans leurs habitations. Lorsqu’ils faisaient cuire le mchadi (le pain traditionnel géorgien), ils traçaient dessus une croix. De même, lorsqu’ils préparaient leur beurre.”

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« Il faut comprendre que l’Eglise orthodoxe est un pilier fondamental de notre identité nationale. Dans le passé, nous avons été envahis par tous nos grands voisins, les Perses, les Ottomans, les Russes. S’il n’y avait pas eu le ciment de la religion, il n’y aurait même plus de peuple géorgien », explique une ancienne journaliste, Alina Okkropiridze.

Un témoin, cité par Orthodoxie.com, précise :

“quand l’Union Soviétique s’est effondrée, de forts courants patriotiques traversèrent toute la Géorgie. Les Adjars ont alors compris qu’on les avait obligés à se convertir à l’islam par la force”.

“Notre objectif principal était de convertir l’intelligentsia. Ici comme ailleurs, elle est l’exemple pour les autres couches de la population. Lorsque nous l’avons convertie, elle nous a aidés dans la prédication. Voyant que l’élite culturelle et scientifique était passée du côté du christianisme, les gens sont devenus orthodoxes. Gloire à Dieu !”

Allemagne : des conversions par centaines

Silas, iranien de 25 ans : C’est là que j’ai compris que l’Islam est un énorme mensonge.”

A Berlin, des centaines de réfugiés iraniens et afghans ont changé de foi religieuse à l’église évangélique de la Trinité. Beaucoup affirment que cela représente leur vœu impossible à réaliser dans leurs pays d’origine.

Silas, un jeune iranien de 25 ans, récemment converti et vivant à Berlin, explique à Charisma News pourquoi il a changé de religion :

“quand j’ai commencé à lire la bible, ça m’a transformé. … Au début, je ne voulais pas être chrétien, je voulais juste comprendre. Mais plus je trouvais de réponses, plus je réalisais que je trouvais Dieu. C’est là que j’ai compris que l’Islam est un énorme mensonge.”

Les Pasteurs allemand font remarquer que les convertis chrétiens ont certes plus de chances d’obtenir le droit de rester en Allemagne, du fait qu’ils peuvent maintenant affirmer que si on les renvoie, ils seront persécutés, ce n’est pas la vraie raison pour laquelle ils embrassent le Christ.

Seulement 10% des convertis ne reviennent pas à l’église, explique le pasteur Gottfried Martens

Célébrant le baptême d’un converti de l’islam, le pasteur Gottfried Martens demande à un réfugié iranien qui s’appelle encore Mohammed Ali Zonoobi :

“Acceptes-tu de rompre avec Satan et ses mauvaises actions ? Acceptes-tu de rompre avec l’Islam ?”

Et Mohammed lui répond avec ferveur : “Oui !”

Puis Martens le baptise “au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit”.

Selon Gottfried Martens, de nombreux réfugiés sont pris par le message chrétien qui change leur vie.

“je sais qu’il y a – constamment – des gens qui viennent ici car ils ont l’espoir que cela facilitera leurs démarches d’asile permanent, mais seulement 10% des convertis ne reviennent pas à l’église après être devenus chrétiens”.

D’autres communautés chrétiennes partout en Allemagne rapportent des faits semblables. L’église Luthérienne de Hanovre a également indiqué qu’un nombre important d’iraniens se convertissent au christianisme, indiquait une dépêche d’Associated Press en novembre 2015.

Et il se pourrait bien que comme en Géorgie, des iraniens, des irakiens, des afghans, convertis de force à l’islam depuis plusieurs générations, aient gardé dans le secret de leur tradition, des restes du christianisme, et qu’à la première occasion – en arrivant sur le sol européen – ils se convertissent.

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Et en France ?

4% des 4 000 baptisés chaque année viennent de l’islam. Compte tenu des pressions sociales exercées contre les apostats de l’islam, voire des menaces physiques de leurs proches, ce chiffre est en fait très significatif.

C’est à la fois peu, mais beaucoup si l’on considère que la France est devenue la terre des sans religion. Beaucoup si l’on songe que la religion chrétienne est l’objet d’attaques continuelles par les médias, que le président de la république ne souhaite plus Pâques aux chrétiens, mais qu’il n’oublie pas l’Aïd des musulmans. Beaucoup enfin parce que l’islam est cajolé par les élites, les politiques, et les journalistes.

A peu près 4 000 Français, essentiellement des athées, se convertissent à l’islam selon les estimations de Dalil Boubakeur, ex président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et recteur de la Grande Mosquée de Paris. Paradoxalement, le chiffre est faible, si l’on considère que les musulmans se livrent à un prosélytisme actif, par un mélange d’attentats terroristes historiquement toujours suivis de vagues de conversions, et de démarchages vigoureux sur les marchés et dans les rues populaires. De plus, aucune pression, aucune menace, ne pèsent sur les convertis à l’islam, mais l’inverse n’est pas vrai.

 

Ainsi Ali, devenu Jean-Marc le soir de la veillée pascale, le 4 avril 2015. Il s’est fait baptiser à l’église de sa paroisse, en banlieue parisienne. Responsable dans la sécurité à la Défense, il sait que ses collègues musulmans « parlent » dans son dos. Son petit frère le traite de « menteur », mais il est heureux : « Par le baptême, je suis sauvé, lavé de mes péchés. Je peux rencontrer Dieu avec joie, mourir tranquille. C’est ma nouvelle vie. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :
orthodoxie.com
pravmir.ru
aleteia.org
dailymail.co.uk
catechese.catholique.fr

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