Publié par Manuel Gomez le 31 mars 2016

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Juin 1940, l’un (De Gaulle) déserte et s’envole vers Londres s’imaginant qu’il sera le seul à organiser et diriger la résistance française, puis prendre le pouvoir le moment venu.

Juin 1940, l’autre (Pétain) signe un armistice, livrant une moitié de la France vaincue aux nazis, mais sauvant l’Afrique du Nord, et l’avenir, et barrant ainsi la route de l’Espagne.

-“La signature de cet armistice fut la plus grave erreur du Führer” – (Goering)

-“L’histoire eut été différente si le Führer n’avait pas laissé à la France sa marine, ses troupes coloniales et son empire” – Keitel, commandant suprême des forces armées allemandes.

-“L’armistice nous a rendu service. Hitler a commis une faute en l’accordant. Il aurait dû aller en Afrique du Nord” – Churchill (1943)

L’avenir ?

Le 8 novembre 1942, les alliés débarquent en Afrique du Nord.

Le premier (De Gaulle) n’est même pas mis au parfum. Colère monstre.

Le second (Pétain) envoie le général Giraud à Gibraltar afin de prendre la direction de l’armée d’Afrique qui devra libérer la France, et nomme l’amiral Darlan, Haut commissaire en Afrique Française.

Pour De Gaulle, derrière son micro, à Londres, l’affaire est cuite, toute son ambition est réduite à néant. Les Américains ne lui font aucune confiance et Roosevelt traite directement avec Darlan.

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Deux jours après le débarquement, suite à l’arrivée du général Giraud le lendemain, 9 novembre, l’amiral Darlan adresse, le 10 novembre, la décision suivante (97/M) :

“L’armée d’Afrique d’un seul élan s’est rangée derrière le Général Giraud et moi-même aux côtés des Américains et de leurs alliés pour délivrer la France et le Maréchal du joug allemand. Depuis, la flotte de Toulon s’est sabordée pour ne pas tomber aux mains de l’axe.

Notre devoir se trace de plus en plus nettement : Marcher unis et disciplinés pour, aux côtés des alliés, combattre et vaincre l’axe.”

(Document authentifié par le général Mast, chef de la region militaire française auprès des forces alliés et remise par le capitaine aviateur Georges Ducasse, mort pour la france le 10 août 1943, à son fils Alexis.)

Il devient urgent, pour De Gaulle, de reprendre le contrôle de la situation,

Le 24 décembre 1942, quelques jours après cette déclaration, l’amiral de la flotte Darlan est assassiné.

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Un jeune gaulliste de 20 ans, Fernand Bonnier de la Chapelle, l’exécute, obéïssant aveuglèment aux “conseils, indications et plans” indiqués par l’abbé Cordier, lui-même sous les ordres d’Henri d’Astier de la Vigerie.

L’organisation de cette exécution est confiée aux deux frères d’Henri : François, qui donne le feu vert de De Gaulle, et Jean-Bernard (cela sera confirmée par la veuve de celui-ci).

L’entourage de De Gaulle tentera de faire “porter le chapeau” au comte de Paris, auquel étaient liés les d’Astier de la Vigerie, sous le prétexte d’un rétablissement de la royauté.

L’un, De Gaulle, prendra le pouvoir, et tous les honneurs, avec l’aide des communistes, à la fin des hostilités.

L’autre, Pétain, condamné à mort, terminera ses vieux jours en captivité, au fond d’un cachot de l’île d’Yeu (Vendée).

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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