Deux grands dangers menacent de réduire à néant la laborieuse construction de l’Union Européenne.
Le premier concerne la crise financière.
L’immense bulle spéculative boursière peut éclater à tout moment. Les avoirs boursiers ont une valeur très nettement supérieure à la richesse réelle dont ils sont les titres. La richesse boursière est fondée pour partie, sur la spéculation, c’est à dire sur du virtuel et sur l’explosion de la dette.
Personne ne peut dire combien de temps cette tromperie continuera à fonctionner.
Deuxième épée de Damoclès : la crise des migrants.
Elle est aussi induite par la fonction du leurre et celle du déni des réalités.
Les dirigeants européens ont construit l’Europe :
- Sur la toute puissance de l’économie ( théorie importée du marxisme) ;
- Sur le mythe de la fraternité universelle (relents d’un christianisme dévoyé, pollué par le pacte que Rome a signé avec Hitler) ;
- Des bienfaits des mélanges (après le mythe de la pureté des races, celui de la pureté de leur mélange !) ;
- du relativisme culturel (après la supériorité impériale, la démagogie égalitariste) ;
- Sur la négation des nations jugées responsables des horreurs de la Deuxième Guerre Mondiale ;
- Sur le refus de se donner une identité, une origine ; ( l’Europe se veut sans racine !) ;
- Sur la nécessaire abolition des frontières ;
- Sur la libre circulation des hommes, des marchandises, des capitaux ;
- Sur la croyance simpliste qu’Israël, qui persiste à construire un État-Nation, à revendiquer une identité, à se protéger et riposter aux agressions… Israël pour les dirigeants européens, serait l’obstacle à la paix avec le monde musulman.
Ce leurre et le délire idéologique qui le valide, ont fait long feu.
Le terrorisme musulman frappe les capitales européennes et corollaire de cette barbarie islamiste, des millions d’errants se pressent aux portes des pays européens.
Les dirigeants sont manifestement dépassés par l’ampleur du phénomène. Ils redécouvrent l’usage des frontières non positivement comme affirmation d’une identité, mais négativement, dans un réflexe de peur et de protection qui apparaît alors comme un rejet de l’autre.
Pourquoi une telle impuissance ?
L’Europe s’est construite au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, en même temps que de nombreux États, notamment Israël.
Dans la première phase de sa construction, l’Europe et notamment la France, moteur de la « politique étrangère » européenne, sont du côté du jeune État d’israël.
En gros, on comprend que l’Etat juif possède le droit de se défendre. La culpabilité liée à la Shoah pèse de tout son poids.
Virage à 180 degrés à partir des années soixante, dont le point d’orgue sera la conférence de presse de novembre 67 du général de Gaulle.
À partir de là, l’Europe poursuit sa construction (mai 68 est passé par là…) sur une base idéologique douteuse.
Elle valide l’agressivité des dictatures arabes (pétrole oblige) et sous couvert d’antisionisme, redonne force et vigueur à l’antisémitisme.
Elle condamne systématiquement Israël.
Elle prend fait et cause pour la fiction créée par les Soviétiques d’un peuple palestinien dépossédé de sa terre.
Implicitement, elle encourage le terrorisme, rendant le conflit insoluble et son exportation inéluctable.
Les outils diplomatiques, idéologiques qu’elle a forgés pour justifier l’injustifiable (les actes terroristes frappant les civils) se retournent aujourd’hui contre elle et contre le monde arabo-musulman, en pleine déliquescence.
Comment repousser les migrants, comment construire des « murs… » quand on a fustigé Israël pour des faits semblables ?
La construction européenne, enfermée dans des contradictions insolubles, ne voit d’issue que dans l’illusoire.
L’usage du « virtuel » dans le traitement de l’économie et des relations internationales lui permet de survivre dans le provisoire, dans une sorte d’état d’urgence quasi- désespérée.
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Les dirigeants européens pensent « chiffres ». La seule vraie réalité à leurs yeux.
Alors ils distribuent quelques milliards à la Grèce et à la Turquie.
Ils ne règlent pas le problème. Ils s’en débarrassent. Ils mettent la poussière sous le tapis.
La solution n’est pas dans le déblocage de milliards comme on continue naïvement à le croire. La solution est politique.
Il faudrait que les dirigeants européens reconnaissent leur erreur initiale résultant du dogme du prima de l’économie.
Qu’ils acceptent leur identité ; affirment leurs origines judéo-chrétienne et gréco-romaine.
Qu’ils valident sans arrière-pensée, le droit d’Israel à exister dans des frontières sûres.
En un mot, qu’ils mettent un terme à leur démagogique et absurde « politique arabe » ; qu’ils se rangent aux côtés de l’unique démocratie existant au Moyen-Orient.
Ils retrouveraient alors leur mécanisme de défense contre la barbarie islamiste laquelle est à l’origine du phénomène migratoire de masse.
Mais l’Europe est paralysée par la culture de la haine qu’elle a encouragé dans le monde arabo-musulman (n’oublions pas qu’elle a donné le prix Nobel de la paix à Arafat, chef d’une organisation terroriste) ; cette haine, à l’origine dirigée contre Israël et les Juifs, se diffuse partout et explose chez elle, frappant indifféremment tous les citoyens.
Il est hélas fortement probable que cette sous-culture que l’Europe a bricolée à la diable et dont nous avons rapidement évoqué les fondamentaux, la conduira une nouvelle fois vers la catastrophe.
Mais cette fois, personne, ni Américains, ni Russes… ne viendra la sauver.
Il est à parier, comme le notait avec humour Cioran, que lorsque l’Europe « chrétienne » sera en danger de mort, Israël volera à son secours.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
suis pas d accord ;si grande partie vraie,la grande raison : les politiciens + la presse se sont vendus au petrodollars des etats musulmans,et a rajouter le rejet des boudistes envers les musulmans (la muraille de chine) enemi hereditaire, et l imagination des politiciens europeens d une super dictature sur leur peuples et la super puissance financiere exploiter ce peuple soumis , et le fond du probleme est la confusion entre la grandeur du chiffre et la valeur du chiffre et tout cela va finir dans cahos epouvantable
En lisant ce texte, une pensée m’est tout de suite venue à l’esprit >> « Celui qui bénira Israël sera béni , Celui qui maudira Israël sera maudit »
Peu de pays soutiennent Israël et comme par hasard peu de pays vivent actuellement dans la sérénité.
J’apprecie beaucoup plus cet article dont je partage le contenu politique que le precedent sur vos recommandations inspirees par fabius sur l’avenir. d’Isrel.
Qui commande nos publicitaires, depuis plus d’un an, que des barbus mannequins, jeunes puis au fur et mesure : vieux et plus vieux.. Dans quel but ? nous faire admettre la barbe dans la Société ??
Et depuis quelques semaines, à paritir de 19H des Pub pour : 1) site de rencontre, ou 2 jeunes femmes, envoient voltiger leur fringues et s’embrassent goulument ? 2) 2 femmes encore qui s’embrassent goulument pour un Parfum de CK américain ! 3) Puis c’est chez un fameux fabricant de jeans américains ou 2 tourterelles s’énamourachent…
Et dans d’autres Pub, c’est la Blonde avec le muzz ou le black, au fi des analyses qui démontrent que les mariages mixtes c’est plutôt le Bland avec une muzz ou une Black…
Toutes ces publicités sont bien « DIRIGÉES », avec une volonté… On est manipulés même en dehors des journaux télévisés. Ils cherchent à créer des modèles de vie
De quoi parlez-vous lorsque vous parlez du « pacte que Rome a signé avec Hitler » ? Merci d’éclairer ma lanterne.
La question est d’importance et je souhaite apporter les précisions suivantes.
La position de l’Eglise catholique durant la Deuxième guerre mondiale, celle notamment que les évêques et le Pape ont adoptée face au nazisme, est complexe.
Cependant, ce qui caractérise l’attitude de l’Eglise pendant cette terrible période, est le « silence ».
Globalement, l’Eglise s’est tue. Face aux persécutions dont les Juifs et d’autres furent les victimes, l’Eglise en tant qu’institution est restée muette. Il y a bien ça et là quelques voix qui s’élèvent, mais elles sont l’exception.
Ce silence de l’Eglise pendant la guerre et face à la SHOAH, est précédé par un acte politique majeur : il s’agit du Concordat signé entre HITLER et l’EGLISE CATHOLIQUE Allemande le 20 juillet 1933.
A la suite de la signature de cet accord qui consacrait l’alliance des catholiques et des nazis, Hitler a déclaré : « La conclusion du concordat me paraît apporter la garantie suffisante que les citoyens du Reich de confession catholique se mettront dorénavant sans réserve au service du nouvel État national-socialiste ».
Effectivement, les catholiques et leurs représentants, seront, dans l’ensemble, des loyaux serviteurs du régime.
Tout comme ils seront en France, résolument « maréchalistes ».
Il n’est pas indifférent de noter que le Concordat est le produit de la négociation commencée par Monseigneur PACELLI, qui sera nommé après l’accession d’HITLER au pouvoir, secrétaire d’Etat au Vatican , et qui deviendra le pape PI XII.
Lorsque ce Concordat est signé en juillet 1933, le régime nazi qui est au pouvoir depuis janvier, a pris, en six mois, une série de mesures qui montrent son vrai visage. Les SA et les SS deviennent auxiliaires de police, semant la terreur dans les rues et le pays ; Un décret daté de février suspend toutes les libertés et droits individuels ; en mars, les pleins pouvoirs sont votés à Hitler (avec les suffrages du parti catholique) ; les camps de concentration sont ouverts (dont Dachau, Buchenwald, Ravensbruck pour les femmes) pour y interner les adversaires du régime. En avril, débute la campagne de boycott des magasins juifs et les Témoins de Jéhovah sont interdits ; les livres considérés comme non aryens sont brulés dans toutes les écoles, universités, bibliothèques…une chasse aux sorcières sévit dans la fonction publique où de très nombreux fonctionnaires sont révoqués…un climat de terreur perceptible par tous, s’installe en Allemagne.
Ainsi, c’est en toute connaissance de cause, que l’Eglise signe ce Concordat avec Hitler en Juillet 33.
Sinistre accord que le Pape PI XII appliquera sans faiblir ; il refusera jusqu’au bout de condamner publiquement le régime nazi et notamment sa politique d’exclusion, de discrimination, de maltraitance et d’extermination des Juifs.
Ce silence coupable, a rendu possible l’inacceptable : le massacre de six millions de Juifs.
En 2015, un tribunal français dans une sentence pour une cause impliquant la compagnie française Alstom, a déclaré que les arabes palestiniens n’avaient aucune base légale pour réclamer le territoire de la Judée-Samarie. Le gouvernement Hollande a-il pris connaissance de cette décision? Si oui pourquoi la France accepte -t -elle de financer avec l’Union Européenne la construction d’habitations pour les arabes palestinien, et pourquoi Israel ne proclame -t-il pas ce territoire comme le siens comme il l’a déjà fait pour certaines parties qu’il a conquis dans une guerre défensive,
Pourquoi l’Europe ne parle jamais du territoire conquis par laTurquie,sans déclaration de guerre, sur l’ile de Chypre? Pourquoi l’Otan n’a-elle pas sanctionné un de ses membres qui occupe, illégalement, lune partie d’un territoire proche parent de la Grèce, aussi membre du même organisme?