Publié par Manuel Gomez le 28 mars 2016

La-CGT-le-pire-des-patrons_xl

Si le Parti Communiste a pratiquement disparu de la scène politique française, en revanche son satellite, la CGT, continue à s’opposer idéologiquement à toutes réformes des gouvernements, qu’ils soient de droite et, à présent, de presque gauche.

Ses dirigeants organisent, manifestent, manipulent et, trop souvent, imposent leurs diktats et font reculer ceux que nous avons chargé, par nos votes, de réformer la société mais dont l’objectif prioritaire est, hélas, leur réelection.

Il est utile de rappeler certains faits car je suis persuadé que la très grande majorité des citoyens français les ignorent, et pour cause, en raison du silence médiatique (tv, presse, radio) imposé par le très puissant “syndicat du livre” CGT, sans lequel aucune impression ne peut se fabriquer (Je suis bien placé pour en parler, à l’époque, en 1962, journaliste au quotidien L’Aurore, le syndicat du livre CGT a interdit à tous les journaux de métropole d’engager les milliers de salariés de la presse d’Algérie qui n’étaient pas membres de la CGT et du PC).

  • Ainsi le 1er octobre 2014, la CGT, le Parti communiste et le quotidien L’Humanité ont été lourdement condamnés par le Tribunal correctionnel de Paris pour malversation, abus de confiance, recel, emplois fictifs et détournements de fonds (plus d’un million d’euros).

Après plus de dix années d’instruction, menée par le juge Jean-Marie d’Huy, et une audience qui avait duré trois semaines, 12 condamnations avaient été prononcées dans les rangs des dirigeants syndicaux et communistes :

8 responsables et 4 organisations communistes condamnés dans le silence pratiquement total de la presse

  1. Jean Lavielle, ex président du comité d’entreprise de l’EDF : 18 mois de prison avec sursis et 4000 euros d’amende. Il présidait également la CCAS/EDF.
  2. Jean-Paul Blandino, directeur général : 8 mois de prison avec sursis.
  3. Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice, 10 mois avec sursis pour emploi fictif. Elle était rémunérée par le CE/EDF alors qu’elle était également employée par la Fédération du Parti Communiste des hauts de Seine.
  4. Jacques Lefèvre, ex président de l’IFOREP : 12 mois avec sursis.
  5. Jean-Paul Escoffier, ex président de l’IFOREP : 12 mois avec sursis.
  6. Paul Lazarre, ex vice-président de la CCAS/EDF : 8 mois avec sursis.
  7. CGT : 20.000 euros d’amende.
  8. Fédération des Mines et de l’Energie CGT : 20.000 euros d’amende.
  9. IFOREP : 75.000 euros d’amende pour détournement de plus d’un million d’euros. (L’IFOREP, créée en 1972 par la CCAS, sous contrôle exclusif de la CGT, est une association loi 1901 qui, paraît-il, partage et porte les valeurs fondatrices des activités sociales)
  10. L’Humanité, quotidien communiste : 75.000 euros d’amende.

Au total 8 responsables et 4 organisations étaient condamnés dans le silence pratiquement total de la presse sous contrôle du “syndicat du livre CGT”.

  • 2008 : Les dirigeants CGT du comité d’entreprise de Bombardier ne sont pas non plus très propres. L’Urssaf, qui a diligenté un contrôle dans leur CE, avait constaté que l’ex-secrétaire CGT, Michel Poce, aurait oublié de justifier 24 000 euros de frais de restaurant en 2007 et 58 000 en 2008.
  • 2010 : Patrick Deshayes et Brice Friboulet, secrétaire et trésorier de la CGT du Port du Havre, s’en sont pris aux finances… du syndicat. Ils se faisaient remettre des factures vierges par leurs restaurateurs – l’Ampère, la Baraka, le Marco Polo – et se les faisaient rembourser par la CGT après les avoir remplies. Selon les juges, les deux militants s’offraient des week-ends dans des hôtels de luxe avec leurs épouses, et des virées dans des bars à hôtesses parisiens (sans leurs épouses).
  • 2010 : Bertrand Delanoë fit mieux encore. Pendant 9 ans, il a financé avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de postes de permanents CGT, planqués dans une des mutuelles de la ville, la MCVPAP.Dans son sévère rapport, l’inspection générale de la capitale chiffrait à 1,2 million d’euros par an le coût de ce petit cadeau, consenti «sans aucun fondement juridique», disait le rapport, à l’organisation de Bernard Thibault.
  • 2011 : Le parquet de Lyon, dans un réquisitoire définitif daté du 20 juillet, demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de la CGT cheminots, de l’UNSA, de Sud Rail, de la CFTC, de la CFDT cheminots, de FO, de la FGAAC et de la CFE-CGC SNCF pour abus de confiance et faux et usage de faux.

    Depuis 1994, les huit syndicats du comité d’établissement régional (CER) de la SNCF se seraient partagés les deux tiers du budget de fonctionnement. En 2004, cela représentait près de 339 500 euros affectés à des activités purement syndicales.

  • 2012Le rapport parlementaire sur le financement des syndicats a été enterré après six mois de travail et 45 personnes auditionnées.
    Il met au jour un système de fonctionnement opaque des CE de la SNCF, dont 25 sur 26 sont dirigés par la CGT : malversations, financement occulte, fausses factures.
  • 2012 : Philippe Chabin, représentant syndical CGT du comité d’établissement Clientèle à Paris de 2000 à 2006, cité dans un article de Lyon Capitale, expliquait :

    “la CGT, qui contrôle 25 CE sur 27 en France, semble avoir mis en place un système (…) Il existe un groupe de prestataires ou de fournisseurs avec lesquels il faut travailler. Et cela touche tous les secteurs : voyagistes, expertise-comptable ou vendeurs de jouets. Dès que l’on pose des questions ou que l’on refuse de marcher dans leurs combines, on est mis sur la touche.”
  • CER de Lyon : depuis avril 2010, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour escroquerie en bande organisée, faux et blanchiment d’escroquerie sur des malversations présumées au sein du comité central d’entreprise de la SNCF. Les journalistes du magazine Pièces a conviction, diffusé sur France3, avaient révélé un système de fausses factures de matériel de cuisine, commandé à trois reprises en 2005. Pour un montant qui oscille entre 400 000 et 500 000 euros. L’instruction est toujours en cours.

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Je n’entretrai pas dans les détails de l’instruction, il faudrait mille pages, mais c’est en 1946 que Marcel Paul, communiste et ministre de la production industrielle, a imposé ce CE/EDF qui, à l’origine, devait percevoir 1% de la masse salariale, mais, à cause d’une soi-disant faute de frappe (qui n’a jamais était rectifiée depuis et pour une bonne raison de plusieurs milliards), s’est transformé en 1% du CA (Chiffre d’affaires) de l’EDF.

Le CE d’EDF et la CCAS (Caisse Centrale d’Activités Sociales) détiennent plus d’un milliard d’euros d’actif et gère un Budget de 500 millions/an (2014), retenus sur vos factures EDF, dont une partie importante sert de “caisse noire” à la CGT et au Parti communiste.

Posez-vous la question : que défend la CGT ? Son patrimoine* ou celui des ouvriers ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

* La CGT possède, entre autres :

Le château de Fontenay-les-Briis, aux portes de Paris dans un parc de 74 hectares, dont près de 40 hectares de forêt, avec deux cours de tennis, deux restaurants, un mini-golf, un étang à truites, et trente chambres :

Fontenay les briis CGT
Le très beau château de Courcelle-sur-Yvette, dans l’Essonne :
château de Courcelle – CGT

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