Les événements se succèdent à un rythme accéléré. Mardi 15 au soir, tout ou presque sera joué.
Il devient d’ores et déjà très difficile d’espérer arrêter Donald Trump. Dans deux jours, ce sera impossible s’il l’emporte dans la plupart des Etats où des élections primaires auront lieu. Cela restera difficilement envisageable s’il perd dans deux, voire trois Etats, mais il restera un infime espoir à ses ennemis.
Ceux-ci sont républicains : l’establishment du parti est en situation de panique presque absolue.
Après avoir envoyé Mitt Romney, le perdant d’il y a quatre ans, mener une mission suicide et tenir un discours grotesque, mensonger et diffamatoire contre Donald Trump, en montrant une ardeur dont il n’avait pas fait preuve quand son adversaire s’appelait Barack Obama, l’establishment républicain a organisé une réunion sur une île de Georgia où se sont rassemblés donateurs millionnaires et milliardaires, intellectuels de l’establishment conservateur et hiérarques du parti aux fins d’envisager une stratégie ultime : des arrangements de couloir destinés à parachuter un candidat de dernière minute au moment de la convention, des tentatives de coalition reposant sur une entente entre les trois candidats qui ne s’appellent pas Donald Trump, un ralliement forcé à Ted Cruz peut-être.
Les magazines et webmagazines de l’establishment conservateur ont tiré quasiment toutes leurs cartouches, en vain, et passent de la rage au dépit méprisant, jusqu’à devenir parfois ridicules.
La National Review, que je lis depuis plus de trente ans, et qui avait jusque là bonne réputation écume et s’égare : après avoir réalisé un numéro spécial anti Trump (la National Review n’a jamais réalisé un numéro anti Obama ou anti Hillary Clinton), elle publie des articles où se trouve évoquée la nécessité de déporter l’épouse de Donald Trump, ou souligné le fait que Donald Trump ressemblerait peut-être à un envahisseur venant lobotomiser la population.
Les ennemis de Donald Trump sont aussi à gauche. Et quand la gauche est désespérée, elle révèle son visage totalitaire. Des groupes organisés commencent à s’en prendre aux réunions publiques de Donald Trump, et ont interrompu avec violence plusieurs réunions publiques ces derniers jours.
A Chicago, l’une de ces réunions a dû être annulée et des brutes dignes du temps des SA dans l’Allemagne hitlérienne ont agressé des gens qui venaient simplement écouter leur candidat parler. Le lendemain, à Dayton, un homme a tenté d’agresser Donald Trump directement, et les agents du Secret Service ont dû intervenir.
Plutôt que défendre le Bill of Rights et le premier amendement, que les groupes organisés de gauche et les brutes ont violé, Marco Rubio (qui a sans doute définitivement sombré et s’est sabordé lui-même en devenant teigneux il y a dix jours et en se livrant à des agressions dignes d’une cour de récréation) s’en est pris à Donald Trump et l’a accusé d’être responsable du comportement des groupes organisés de gauche et des brutes, Ted Cruz et John Kasich lui ont emboité le pas.
Comprendre cette situation d’ensemble n’est pas très complexe.
L’establishment républicain pensait une fois de plus parvenir à imposer un candidat susceptible de perdre l’élection présidentielle tout en préservant le parti républicain tel qu’il est, et présenter un nouveau John McCain, ou un clone de Mitt Romney : l’establishment républicain discerne qu’un homme qu’il prenait pour un clown et dont il pensait voir l’effondrement rapide s’approche de la nomination, et est à même de transformer le parti en assurant la victoire à la colère qui avait imprégné les tea parties, que l’establishment républicain était parvenu à écraser.
L’establishment républicain ne veut pas de cette transformation et préférerait une victoire de Hillary Clinton à une victoire de Donald Trump. Les grands donateurs du parti pensaient qu’en finançant massivement l’establishment républicain, ils disposeraient d’un garde fou contre un candidat qu’ils ne contrôlent pas : ils discernent que le garde fou est fracturé. Eux-mêmes préféreraient une victoire de Hillary Clinton à une victoire de Donald Trump. Les intellectuels de l’establishment conservateur voient en Donald Trump un homme qui ne les écoute pas, et qui représente un conservatisme qui leur fait horreur et leur semble frelaté ; eux-mêmes préféreraient une victoire de Hillary Clinton à une victoire de Donald Trump.
La gauche, elle, voit en Donald Trump un homme qui peut gagner, et redresser l’Amérique qu’elle s’est employée à délabrer et détraquer depuis des années et qu’après huit années de présidence Obama, elle entendait transformer définitivement en une puissance vaincue, façon Europe occidentale. Elle entend s’acharner pour abattre Donald Trump.
Marco Rubio est un homme de l’establishment et a désormais pleinement renié ses liens, anciens, avec les tea parties : il ne gardera un avenir qu’en faisant ce que l’establishment républicain attend de lui. Il va perdre en Floride, et ne sera bientôt ni candidat ni sénateur. Il lui faut trouver un emploi bien rémunéré. Ted Cruz joue son va tout et montre une fois encore qu’il peut faire des entorses aux principes qu’il prétend défendre : il espère encore visiblement être le dernier recours de l’establishment républicain. John Kasich est lui-même un homme de l’establishment.
La tempête a commencé. Elle ne va pas cesser. Elle va même sans doute s’accentuer.
Tout en pensant que Donald Trump a de très grandes chances de l’emporter et d’être le candidat républicain, je me garderai de faire un pronostic ferme. C’est la première fois qu’un candidat républicain voit à ce degré l’establishment du parti et les intellectuels de l’establishment conservateur se dresser contre lui et faire pour partie cause commune avec la gauche et l’extrême gauche. Barry Goldwater avait suscité l’hostilité, mais pas à ce point.
Si Donald Trump est le candidat républicain, la tempête se transformera en ouragan.
Et il est loin d’être certain que Hillary Clinton l’emportera. Il est probable, mais pas certain qu’elle sera candidate jusqu’au bout, tant le dossier du FBI contre elle est lourd.
Les semaines à venir vont être plus rudes encore.
Des coups bas, des actions contre Donald Trump aussi violentes, voire plus violentes, que celles qui ont déjà eu lieu sont à prévoir. Des tombereaux emplis de rumeurs sorties des poubelles vont déferler en direction de Donald Trump.
C’est un entrepreneur : il a connu des échecs, moins nombreux que ses réussites, mais je gage que des gens qui n’ont jamais entrepris vont mettre davantage encore l’accent sur ses échecs, et ne pas hésiter à le calomnier.
Ce fut un homme de gauche. Il n’est pas le seul en ce cas, mais des puristes du conservatisme vont le lui reprocher sans cesse.
Il incarne, comme il le dit lui-même, un « conservatisme du bon sens », et les puristes du conservatisme l’ont déjà répudié.
Les grands médias vont le taxer de « fascisme », ce qui est l’argument ultime pour abattre quelqu’un que les grands médias détestent. Les grands médias le traitent d’ores et déjà de fasciste.
Que ce soit dit : Donald Trump a des positions nationalistes, au sens que le nationalisme a aux Etats-Unis, où il est synonyme de défense de la liberté et de ce qu’elle peut accomplir, et où il signifie aussi que quiconque n’adhère pas aux valeurs de la civilisation occidentale peut choisir de vivre ailleurs qu’aux Etats Unis.
Ce nationalisme est conservateur.
Il veut que l’Amérique ne soit pas submergée par des immigrants n’adhérant pas aux valeurs de la civilisation occidentale. Il soutient la police et l’armée, si maltraitées sous Obama. Ce sont des positions conservatrices.
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Il veut baisser les impôts sur les entreprises et sur les classes moyennes, et déréglementer, en limitant en particulier les pouvoirs délétères de l’agence de protection de l’environnement (EPA). Ce sont des positions conservatrices.
Il dit que l’islam est porteur de haine de la civilisation occidentale, ce qui est exact, et veut une suspension momentanée de toute immigration musulmane aux Etats-Unis, ce qui semble logique dans le contexte présent.
Il veut revoir les accords de libre échange entre les Etats-Unis et d’autres pays aux fins que ces accords soient équitables et non biaisés : cela ne fait pas de lui un dirigiste ou un adepte forcené du protectionnisme.
Il ne veut pas que les Etats-Unis s’engagent dans des aventures militaires extérieures longues, mais entend frapper les terroristes islamiques de façon décisive. C’est une position très défendable.
Il entend inciter les entreprises américaines à créer des emplois aux Etats Unis en créant un climat plus propice. C’est une position très défendable aussi, quand bien même elle implique quelques dimensions dirigistes.
Il discerne qui sont les amis des Etats-Unis, et en particulier Israël (c’est un ami de Binyamin Netanyahou), et il sait qui sont les ennemis des Etats-Unis.
Pour l’essentiel (et je pourrais allonger la liste de ses propositions), son « conservatisme du bon sens » n’est peut-être pas un conservatisme pur, mais serait néanmoins une immense amélioration pour l’Amérique et pour le monde.
Et réduire ceux qui se tournent vers lui à des « blancs déclassés » comme le font les intellectuels de gauche à la française est tout à la fois faux, méprisant, et méprisable. Trump attire vers lui tous ceux qui veulent que l’Amérique retrouve sa grandeur et ses valeurs : une large part des Américains qui aiment l’Amérique. S’en prendre à Donald Trump est s’en prendre à ces gens.
Que ce soit dit : Donald Trump n’a rien d’un fasciste. Rien dans ses propos ne remet en cause la Constitution, le Bill of Rights, rien dans son programme ne va dans le sens d’une remise en question de la liberté de parole, de la liberté individuelle et des droits de propriété, ou dans le sens de la création d’une police politique ou d’une captation de l’information par le gouvernement.
Ceux qui l’accusent de fascisme montrent leur ignorance et leur malhonnêteté et devraient voir que s’il y a du fascisme aux Etats-Unis aujourd’hui, il est du côté des brutes dignes du temps des SA dans l’Allemagne hitlérienne et des groupes organisés dont les brutes sont le bras armé.
Si Marco Rubio, Ted Cruz et John Kasich avaient défendu le Bill of Rights et le premier amendement, face aux brutes, j’aurais pu penser encore qu’ils étaient des hommes dignes. Pour l’heure, j’ai des doutes.
Les semaines à venir vont être extrêmement rudes.
Ce qui est en jeu, nul ne doit l’oublier, est bien plus que la fonction de Président des Etats-Unis.
C’est l’avenir de l’Amérique et celui du monde.
L’establishment républicain et les intellectuels et l’establishment conservateur semblent l’avoir oublié. C’est très regrettable.
La gauche destructrice ne l’a pas oublié.
Voir l’establishment républicain et les intellectuels de l’establishment conservateur se faire les agents, conscients ou inconscients, de la gauche destructrice est un triste spectacle.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Soros en envoyant ses chemises brunes a Chicago a peut etre recu une victoire a LA Pirrhus: Trump recoit des soutiens des soutiens encore plus larges depuis cette infamie: croisons les doigts!!!!
N’est ce pas à cause de saloperies comme Soros si l’antisémitisme est aussi virulent ? Ce milliardaire gauchiste est d’une infamie abyssale…
@ Trump et Stéphane: Qu’est-ce que Soros a avoir là à Washington? Merci de la réponse. Merci Monsieur Millière pour cet article.
George Soros dont la fortune est au moins égale [ou supérieure] à celle de Donald Trump. Son entreprise phare se nomme Open Society Institute, au travers de celle-ci, et depuis 1979, Soros a dispensé plus de $5,000,000,000 de dollars à un réseau de sociétés aux objectifs consistants avec les siens, et ceci dans le but de changer l’Amerique. Autrement dit il finance des medias gauche-radicale, groupes de propagande anti E.U., organisations antimilitaires, pro-immigration, pro-avortements, anti-Israël, anticapitalistes, et autre crottes et veuleries, etc. Pour plus de renseignements sur le nom et les activités de ces organisations, cliquer sur chaque nom d’organisation [en couleur bordeaux dans le texte]. http://www.discoverthenetworks.org/viewSubCategory.asp?id=589
Autre source de référence qui décrit cette centaine d’organisations, et liens [en bleu dans le texte]
http://www.livetradingnews.com/organizations-funded-by-george-soros-open-society-institute-133394.htm
Photo du brave homme dont on sent l’amour jaillir…
http://www.theblaze.com/wp-content/uploads/2011/08/SS_Trading_Icon_George_Soros.jpg
Il est aussi allier aux mouvements écolos marxistes qui l’utilisent dans leur campagne de dénigrement contre certainnes entreprises que les gauchistes acculent a la faillite par leur activisme
Exemple une mine d’or avec des réserves d’or gigantesque comme celle de Rosario en Roumanie
Une fois la mine au tapis et a bout de souffle apres avoir investi des millions pour confirmer le potentiel de la mine ,les écolos engagent des poursuites en vertu des lois de protection de l’environnement et l’acceptation sociale avec comme bailleur de fond pour payer les poursuites G. Soros qui une fois le prix de l’action de la compagnie rendu dans les bas fonds,Soros vas se présenter sous un hedge fund qui vas mettre la main sur la mine pour une bouchée de pain
Ayant les poches creuses ,il vas attendre le temps qu’il faut pour un changement politique favorable pour intéresser les nouveaux dirigeants a cet actif minier
C’est Soros qui utilisent les écolos en réalité
Les écolos gauchistes du contre tout qui le courtisent pour se faire financer seront toujours finalement des loosers nés
c’est lui qui tire les ficelles.
Je pense qu’il faudrait agir pour mettre fin a ses activites criminelles. Je lui predis la meme fin que l’ordure abbas.
Jam Butty très fédérateur le nom de Sorros , on lui colle tout et n’importe quoi ,c’est facile dans la mesure où il est américain et qu’on ne sait pas grand chose de lui à part SON GRAND PECHE ABSOLU être milliardaire et juif , à propos chaque fois qu’une de nos chaine info cite Trump il a droit aussi à LE MILLIARDAIRE (avoir de l’argent c’est MAL !)
Vous plaisantez – ou plutôt vous pensez qu’on lui fait des misères parce qu’il est Juif. Faites pas rire ! Il se trouve que la mère de M. Soros était juive, ce qui n’a eu aucune incidence sur la formation de sa personnalité. Ici, ces Juifs ‘par hasard’ de la race des Dathan, nous les appelons les JINOs (Jews in name only).
En fait il n’a jamais fait allusion à ses origines ethniques que pour en tirer parti auprès des naïfs dont vous semblez faire parti.
Américain ? Sur le papier, et c’est tout. C’est un natif de Hongrie, probablement influencé par les méthodes communistes qu’il a pu expérimenter dans sa jeunesse, émigré en Angleterre et qui fit le saut par-dessus l’Atlantique parce qu’il jugeait qu’il y avait plus à accaparer. Il n’est pas plus Américain que le dernier des jihadis qui se fait naturaliser Français pour mieux assassiner la France.
Cet abject individu subventionne à coup de milliards des organisations subversives et criminelles qui prônent la violence, telles que ACORN, Apollo Alliance, La Raza, Tides Foundation, Huffington Post, Southern Poverty Law Center, Soujourners, People for the American Way, Planned Parenthood, and the National Organization for Women. Le mythe du réchauffement planétaire, la perversion de la moralité, l’avortement en tant que méthode de contraception, la résurgence des luttes raciales, l’envahissement par des illégaux, les méthodes mafieuses si chères aux troupes fascistes introduites dans tous les domaines de la politique, c’est lui qui finance tout cela. Et bien entendu, il contrôle les médias et enrage de n’avoir pu bâillonner complètement FoxNews, la dernière chaîne de TV américaine qui ne soit pas toute acquise aux gauchistes.
Il se prend, de son propre aveu, pour un messie. Mais aux fruits qu’a produit un tel ‘messie’, il est clair que c’est à un chaos gauchiste qu’il aspire en Occident. Des messies de ce type, on en voit plein dans les caniveaux après que les chiens aient fait leur petite promenade du matin.
Je ne crois pas que c’est exactement ce que l’on reproche à Soros. Voyez ce qu’il fait de son argent et vous aurez tout compris.
Alice, je voulais effectivement savoir précisément ce que l’on reprochait à Soros suite aux manifestations honteuses de ces prétendus anti-fascistes.
on lui reproche tout et n’importe quoi et ça tourne !
Vous regrettez qu’on lui reproche de financer des groupes islamistes palestinien ou Obama ? Ne me dites pas non-plus que vous approuvez ces déclarations de Soros :
« L’obstacle principal à un monde plus juste et stable sont les Etats Unis » lance-t-il sans mettre de gants, désignant l’ennemi. Le choix des armes : l’argent et l’agitation.
« 1944 était l’année la plus heureuse de ma vie, c’était l’aventure la plus excitante que quelqu’un puisse vivre » écrit-il en 1995.
http://www.dreuz.info/2015/10/18/george-soros-ecrit-et-signe-quil-veut-detruire-leurope/
Je ne regrette rien, je déteste seulement la chasse aux sorcières systématique , du genre tous contre un que ce soit Soro ou un autre .
With all due respect, vous dites n’importe quoi parce que vous ne disposez d’aucune riposte valable à opposer aux faits qui vous ont été présentés.
Vous parlez anglais ? Parce que Ilya Sheyman, Directeur de MoveOn.org, a clairement annonce que son organisation est responsable de la violente manifestation anti-Trump a Chicago. Et l’on sait que MoveOn.org est finance (en partie) par Soros.
« lya Sheyman, the executive director of MoveOn.org Political Action, has taken credit for the violence at a cancelled Trump event last night in Chicago. He promised similar violence and disruption will occur at future Trump political events leading up to the election. »
http://thoughtcrimeradio.net/2016/03/soros-funding-anti-trump-protests/
Ok merci Annika. Là c’est clair…
j’ai aussi entendu dire que c’était Sanders qui avait envoyé ses gros bras ! qu’en savez vous après tout ?
Bonjour M. Millière,
agree of course, je conserve votre article précieusement. Les mois à venir seront décisifs. Je veux croire que Mr Trump a la carrure nécessaire pour faire face aux torrents de calomnies qui vont déferler. Cet homme m’inspire de plus en plus de respect.
Je regarde chaque saison de Ice Road Truckers, et l’une des précédentes participantes est Maya Sieber, dont j’ai découvert le support à D. Trump, voici :
https://twitter.com/shortstackirt?lang=fr
C’est réjouissant à lire, bon pour le moral !
http://www.rtl.fr/actu/international/donald-trump-la-france-n-est-plus-ce-qu-elle-etait-7781825943
Je commence à me demander si on ne va pas finir par tenter de l’assassiner. La situation a déjà atteint l’hystérie alors que les primaires ne sont même pas terminées. Quel palier supplémentaire va-t-on franchir si Trump remporte les primaires et si les sondages le donnent vainqueur de Clinton ?
Bien entendu que M. Trump risque sa vie dans cette campagne. Il risque sa fortune, sa santé, sa vie et celle de sa famille, c’est à dire plus qu’aucun des aspirants à la présidence n’a jamais risqué pour tenter de remettre la maison à l’endroit.
D’un autre côté, quoi qu’il arrive les media seront les grands perdants. Plus d’un milllion de foyers Américains se sont déjà débarrassés de leurs télévisions (y compris votre serviteur) pour la remplacer par Netflix et confrères, et pour ce qui est de la radio, les auditeurs ne s’intéressent qu’aux talk shows, conservateurs pour la plupart. La presse écrite bat sérieusement de l’aile également, le New York Times en tête.
Les medias ont choisi voici plusieurs décennies de se transformer en militants gauchistes au lieu de faire leur travail, qui est simplement d’informer le public de faits récents et de garder pour eux leurs convictions politiques, qui n’intéressent personne. Ils ont joué et ils ont perdu.
D’accord mais ils ont quand meme encore un sacre pouvoir de nuisance. Le plus grave ce ne sont pas les journalistes qui se revelent chaque jour plus insipides et insignifiants, c’est le systeme educatif petri d’ideologie socialiste extremiste qui innocule ce poison a chaque nouvelle generation.
C’est le deuxième objectif de tout groupe candidat à la tyrannie : après la presse, l’éducation. Le troisième est la justice. En quatrième : les arts. La boucle est bouclée dans tout l’Occident, sauf qu’en Amérique ça n’a touché que les Etats en bordure de l’Atlantique et du Pacifique, les autres n’ont pas marché.
vous découvrez ? ? nous avons exactement la même chose ici et depuis des lustres !
Il y a une bonne trentaine d’années que j’ai « découvert », comme vous dites le modus operandi du socialisme international décrit, entre autres, par Yuri Bezmenov. Et alors?
Merci pour cette analyse, M. Millière.
J’aurais quelques questions (je précise que ce sont bien des questions, et non un avis présenté sous forme interrogative) :
Quelles sont les différences principales entre Ted Cruz et D. trump, sur le fond (je mets de côté l’incident de la non-défense du Bill of rights suite aux incidents récents, même s’il n’est peut-être pas si négligeable, mais n’est-ce pas quelque part le « jeu », en phase de primaires) ?
Sur le fond des valeurs traditionnelles du conservatisme républicain, Ted Cruz n’est-il pas plus cohérent que Trump (dans la mesure où ce dernier a semble-t-il tendance à changer assez souvent de position) ?
Cruz ne serait-il pas à même de réformer le parti républicain, sans pour autant le détruire, ayant semble-t-il quelque soutien dans une frange de ce parti, ce que n’a manifestement aucunement Trump ?
PS : un Etat ne se doit-il pas d’être un minimum « dirigiste », ne serait-ce que pour faire en sorte qu’une concurrence économique libre et loyale existe, en mettant notamment quelques limites à la concentration, laquelle poussée à l’extrême aboutit inévitablement, on le voit bien, à la création d’oligo- voire de monopoles dans leur domaine, donc à une concurrence quasi inévitablement faussée ?
Trump ne change pas de positions sur le fond. Il affirme une position. Il tient des propos qui vont plus loin, puis, si cela passe mal, ajuste ses propos. Les positions de Cruz sont tres proches de celles de Trump. Passons aux differences. Disons que Cruz est pour une flat tax, et Trump pour une baisse generale des impots, sauf pour les tres riches. Disons que Cruz est pour le libre echange, et Trump pour un libre echange accompagné de mesures de retorsions contre les pays qu’il decrit comme faussant le libre échange. Cruz est un conservateur coherent. Trump, en raison de ce que je viens d’ecrire, attire des electeurs democrates deçus par Obama et des independants, et elargit ainsi le spectre des electeurs prets a voter pour un republicain. L’equation de Trump pourrait etre une equation gagnante si l’estanlishment republicain ne lui avait pas déclaré la guerre. Je suis personnellement plus proche des idees de Cruz, mais je ne pense pas qu’un conservateur tel que Cruz soit en mesure de l’emporter. Je constate que Trump a suscité un courant, et je pense que seul un courant de ce genre est a meme de l’emporter, et d eviter l election de Hillary, qui serait une catastrophe….
Merci M. Millière pour votre réponse.
Merci pour votre article qui dit les vrais choses monsieur Millière
Vous avez raision sur la panique qui règne mais celle qui règne chez les journalistes gauchistes est encore plus inquiétante
Des militants journalistes gauchistes , le cul vendu aux démocrottes parlent de la violence de Trump en la comparant a celle qui avait mener a un attentat contre Wallace
La violence, de George Wallace à Donald Trump
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/maison-blanche-2016/201603/13/01-4960341-la-violence-de-george-wallace-a-donald-trump.php
Trump qui subit la volence de ces gauchistes fascisants est présenter comme celui qui utilse la violence
Ces gauchistes vicieux camoufler en journaliste aimeraient bien que cela se produise
Le parallèle qu’ils font entre Trump et l’attentat de Wallace n’est pas anodin dans leur stratégie de démonisation de Trump
Ils tentent de crée un climat de peur et afin de mettre la table pour qu’un déranger gauchiste de leur clan influencer par leurs articles le fasse ..c’est assez évident
Apres avoir empêcher les assemblés politiques de Trump,ces fasciste rouges répugnants ne reculeront devant rien pour le faire taire ..y compris le pire
La photo de Trump choisie par ce média gauchiste en dit long
Un média gauchiste qui appartient a un millionnaire qui couche avec le parti libéral d’Ali Justin Trudeau et qui as des liens familiaux avec l’ex PM du Canada, Jean Chrétien
Si Rubio ou Kasich se retirent, Ted Cruz remporterait vraisemblablement toutes les primaires de Mardi. Et si ils se retirent après les primaires de mardi Cruz l’emporte et Trump aura beaucoup de mal d’arriver à une majorité.
Donald Trump est à mon avis le symbole de l’establishment. Il a financé la campagne de Clinton en 2008.
Cruz est le véritable anti establishment et le seul capable d’empêcher l’implosion du parti Republicain.
Et il est dans ses propos bien plus pro Israelien que Trump qui est très ambigu sur le conflit israélo palestinien. Caroline Glick a apporté son soutien à Cruz et se méfie de Trump. Trump serait bien mieux su’Obama mais moins bien que Cruz.
Kasich ne se retirera vraisemblablement pas, surtout s’il gagne l’Ohio. Les reports de voix ne sont pas automatiques, et un retrait de Kasich et Rubio n’entrainerait pas obligatoirement un report de voix global vers Cruz. Trump n’est pas assuré d’avoir une majorité de delegués, mais une borered convention assurerait la victoire des democrates. Cruz n’empecherait pas nécessairement l’implosion du parti republicain, car l establishment republicain deteste Cruz. Trump a un passé democrate, mais il n’incarne pas l’establishment. Il a desormais contre lui l establishment republicain, l establishment democrate, nombre d intellectuels conservateurs, et, bien sur, toute la gauche. Trump est un ami d’Israel, tout autant que Cruz. Je partage l’essentiel des analyses de Caroline Glick, mais pas sa defiance vis a vis de Trump.
Merci Guy pour cet excellent article, qui devrait prôner en première page des journaux français.
J’étais également déçue que Ted Cruz, le constitutionnaliste [qui soit dit en passant avait appris par cœur la Constitution dès l’âge de 13 ans], n’ait pas cru devoir s’élever contre les attaques gauchistes coordonnées contre Trump. Très déçue. Mais bon, « All is fair in love and war », j’irai quand même voter pour Ted Cruz demain, ceci malgré que Trump l’emportera en Floride – car il faut voter selon ses principes.
Ils sont violents les détracteurs anti-trump, et pas seulement à ses rallyes, ils le sont anywhere U.S.A à railler d’une clé les voitures qui portent un autocollant pro-Trump sur le parechoc. Comme ces individus qui ont pénétré sans permission dans une propriété privée afin de détruire une pancarte pro-Trump, puis ont brandit un flingue pour effrayer le proprio. Ils furent arrêtés et inculpés pour possession d’une arme à feu sans permis, et possession d’une arme durant la perpétration d’un crime par un mineur. L’un d’eux est inculpé pour les menaces terroristes qu’il a faites, délit de violation de domicile et destruction de propriété, possession [de presque] une once de marijuana. L’autre est accusé de trouble à l’ordre public, et tous les trois sont inculpés de violation du Georgia Criminal Street Gang Act. C’est tout ! On ne rigole pas avec les voyous, mais néanmoins c’est tout un climat d’hostilité qui démontre que la gauche est inquiète, très inquiète. Et ainsi que tu l’indiques ci bien, l’establishment du GOP l’est tout autant. Best regards! And wish us good luck for tomorrow.
http://www.gopusa.com/?p=7008?omhide=true
http://www.gopusa.com/wp-content/uploads/2016/03/destroy_trump_sign.jpg
Ça m’étonnerait qu’il s’agisse de citoyens américains qui travaillent et paient des impôts ou d’étudiants top niveau. D’ici qu’ils soient illégaux vivant à nos crochets et de trafic de drogue, il n’y a pas loin.
Et dans ces conditions, évidemment ils ont des loisirs pour aller envahir et dégrader la propriété d’autrui afin de s’opposer à celui qui risque de leur couper les vivres et de les envoyer voir ailleurs comment ça se passe pour les bons à rien de leur acabit.
Ce sont des incidents comme celui-là qui nous exaspèrent depuis des années et favorisent la popularité de M. Trump. Nous en avons tellement plus qu’assez de toute cette chienlit islamo-socialo-progressiste-marxiste… whatever. Au pire, ça finira par une sécession – mais qu’est-ce que je dis, au bout de 6 mois ces gauchistes viendraient mendigoter à notre porte, à moins qu’ils ne se soient pas déjà entretués.
Je suivrai les nouvelles de Floride demain, Annika, en pensant à vous. God Bless.
Je comprends, chere Annika, et tu as raison de voter selon tes principes, qui sont aussi les miens. Je pense, cela dit, jusquà preuve du contraire, que Trump a davantage de chances, et je pense qu’il faut eviter une victoire democrate. Si Cruz l’emporte, il aura mon soutien. Amicalement.
Une fois de plus, merci Mr Milliere
Bonne chance à Mister Trump Sinon je crois que beaucoup de Françàis desespérés l’acceuilleraient à bras ouverts en 2017
essai
Tout à fait d’accord avec vous, Monsieur Millière.
Merci pour cet article splendide Mr Millière
C’est dans l’adversité que nous voyons les hommes de valeur et… la valeur des hommes !
Donald Trump en fait partie. C’est un avis personnel, of course !
Je crois que si j’étais un électeur américain, je voterai pour lui.
A moment exceptionnel de l’Histoire, homme exceptionnel…
2017 sera une année « phare » pour l’Histoire d’Israël, des USA, et du monde.
Je souhaite personnellement une Alliance véritable, sincère entre USA et Israël, pour faire oublier ces 8 années de désastre Obamique…
Arnaud.
Savez vous quels sont les positions des candidats Républicains sur la GPA, la PMA et l’adoption par les homos? Parce que ça fait vraiment tâches sur les Etats Unis et sur le reste du monde! Moi qui croyait que l’esclavage avait été aboli par Lincoln.
sur arte ou France 5 un reportage à charges contre Trump , notre presse ne s’en remet pas à force de ne regarder que par la lorgnette française , elle se croyait influente.
soros es l`incarnation du mal sur la terre. Il va retourner dans les enfers d`où il provient, patience.
Votre hauteur de vue dans la tempête vous honore, Professeur.
Trump a gagné gros cette nuit, emportant la Floride, la Caroline du Nord et l’Illinois, en attendant peut-être le Missouri où les votes étaient extrêmement serrés (moins de 2,000 voix d’écart) et où des recomptages ont lieu. Seul l’Ohio lui a échappé, et même celui-ci semble être entaché d’irrégularités. Rubio, humilié sur son terrain, a logiquement suspendu sa campagne.
Je suis déçu par Ted Cruz, qui faute de pouvoir occuper le créneau anti-establishment dans la primaire se montre opportuniste et emprunté, tout en hurlant avec les loups sur Trump au lieu d’observer la réserve salutaire qui lui avait valu une montée en puissance plus tôt dans la campagne. Sa seule chance étant désormais d’obtenir le soutien de l’establishment pour rester dans la course, il va apparaître inconsistant et utilisé. Ses chances contre Hillary me semblent faibles.
Quant à Kasich, il était de toute évidence en mission commando pour gagner l’Ohio et rien d’autre. Il n’a aucune chance numériquement d’obtenir le nombre de délégués requis et le report du vote Rubio sur lui s’annone anecdotique. J’en déduis par conséquent que sa longévité n’est liée qu’à la nécessité pour l’establishment de gagner l’Ohio en échange, peut-être, d’un poste de vice-président establishment-proof pour une investiture Cruz.
J’ai même vu passer un commentaire de Paul Ryan expliquant qu’il ne « refuserait pas catégoriquement » une nomination d’office en cas de convention négociée à Cleveland. L’establishment est aux abois, le voir se résigner à un rassemblement à reculons derrière Cruz, rassemblement qui a aujourd’hui peu de chances de marcher, en dit long sur l’ampleur de la vague politique qui est en train de traverser l’Amérique.