Devant la montée en puissance de Donald Trump aux Etats-Unis, et la persistance de Marine Le Pen en France, Gilles-William Goldnadel s’interroge sur la façon dont le «populisme» est perçu en Occident.
Une nouvelle thématique agite le microcosme médiatique : comment se fait-il que certaines élites, aux États-Unis comme en Europe, regardent désormais le «populisme» avec moins d’appréhension qu’autrefois ?
Pour répondre à cette question orientée, il suffit de regarder l’état de discrédit dans lequel se trouve aujourd’hui le «système».
Non pas seulement le système politique, comme voudraient le faire croire certains médias, mais plutôt le système politico-médiatique qui inspire à ceux que je propose d’appeler désormais les «popélites» une désespérance irritée encore plus grande que tous les tribuns aux manières trop rustres.
Tout d’abord, nos popélites ne s’en laissent plus compter : ils savent que tous les mots médiatiques sont piégés. Ayant repéré, la place du curseur sur la carte politique, les mots «populistes, extrême droite, droitier, islamophobes…» ne sont plus pris sans barguigner.
Ils ont remarqué que ceux qui taxaient rapidement tel autre de populiste, nourrissaient souvent pour le peuple une manière de mépris, et principalement pour le vieux et petit peuple autochtone dont les appréhensions ou les aspirations étaient souvent prises en hautaine dérision.
Ils ont remarqué que les gens qualifiés d’extrême droite étaient souvent ceux qui combattaient extrêmement une extrême gauche nommée plus aimablement «gauche de la gauche».
Ils ont remarqué que l’islamophobie était le moyen le plus sûr pour les islamistes, les antiracistes professionnels sélectifs et autres islamo-gauchistes d’empêcher toute critique de l’islam ou de l’immigration islamique incontrôlée.
Ils ont remarqué que si la lexicologie médiatique connaissait le droitier, elle serait contrariée d’épingler un gaucher.
Bref, le popélite n’est pas un mélomane entiché de cette petite musique jouée depuis quelques décennies par une certaine clique politico-médiatique.
La semaine passée fournit un bel exemple de ce que l’Europe politique apporte de désespérance à notre popélite.
L’idée communautaire de s’en remettre au sultan ottoman pour régler la question des migrants lui inspire la même confiance que de confier à Al Capone la gestion de son portefeuille.
On peut tout en effet reprocher à Monsieur Erdogan : l’intolérance à l’égard de la presse, la brutalité à l’égard des kurdes, la mégalomanie à l’égard de lui-même, tout, sauf le manque de conviction islamiste. C’est par conviction islamiste qu’il a armé l’État islamique au détriment des états arabes laïques, c’est par conviction islamiste qu’il verrait bien un califat européen.
Autrement dit, le cauchemar d’une immigration islamique incontrôlée au sein d’une Europe désemparée correspond tout à fait à son rêve éveillé.
Et c’est à cet homme convaincu que l’Europe vaincue confie désormais son funeste destin. Elle le prend pour se perdre, elle le paye pour se pendre.
Car le pire habite ailleurs : il demeure dans le fait que les convictions d’Erdogan coïncident avec celles des commissaires européens :
C’est ainsi que le calife, lors de son meeting électoral de décembre 2015, que la presse hexagonale a curieusement passé sous silence, dans une salle bondée, où les hommes avaient été séparés des femmes, et au cours duquel il a exhorté ses coreligionnaires à ne pas s’assimiler, a décrit l’Europe démocratique honnie infectée par «la xénophobie, l’islamophobie et le racisme» (cité dans l’excellent La Guerre Civile Qui Vient* d’Ivan Rioufol. Éditions Pierre Guillaume de Roux).
C’est exactement dans les mêmes termes que cette semaine un rapport du Conseil de l’Europe déplore la «banalisation» du racisme en France (Le Figaro). Pour illustrer l’ignominie nationale, nos brillants «experts» stigmatisent notamment la chocolatine de Jean-François Copé ou des décisions prises «au nom d’une conception restrictive de la laïcité et pouvant être perçues comme sources de discrimination» comme la réglementation concernant l’accompagnement de sorties scolaires par des mères d’élèves portant le voile…
Peu avant, la Commission Juncker expliquait sur son site que «la migration est une des dix priorités politiques de la commission».
En 2010, un rapport publié évaluait même à 100 millions le nombre idéal d’immigrés nécessaires à l’Europe «à l’horizon 2050»…
En définitive, on comprend pourquoi l’Europe suicidaire s’en remet à la Sublime Porte pour sceller définitivement son final destin.
Pour bien des popélites, la guerre déclarée contre le système en bout de course revient finalement à démasquer toutes ses impostures.
À dénoncer ce carnaval idéologique qui fait défiler des pétitionnaires conservateurs déguisés en rebelles, des intermittents assistés déguisés en artistes bohèmes et des artistes narcissiques grimés sous le fard de la générosité.
Enfin et peut-être surtout des racistes anti blanc déguisés en antiracistes flamboyants.
Un article du Monde du 4 mars nous en donne encore un exemple étincelant : intitulé: «le dernier chic du Web américain ? Se moquer des blancs». Il est expliqué sans recul excessif et avec engouement qu’aux États-Unis, l’humour en ligne participe du débat de société sur les stéréotypes et les privilèges des blancs. À aucun moment, la journaliste extatique ne se pose la question de savoir si l’on pourrait moquer aussi impunément d’autres communautés. La conclusion est donnée par une maîtresse de conférences en sciences de l’information à Paris III :
«s’il y a une forme de stéréotypisation (sic) des blancs, est-ce du racisme pour autant ? Nous ne sommes pas sur une même forme d’exclusion. Les blancs ne sont pas exclus de la société, dit-elle. Il s’agit davantage, selon moi, d’une stratégie minoritaire de mise en abyme des positions de pouvoir».
Et le coup de massue est donné par un certain comédien musulman nommé Rahman : «pour pouvoir être accusé de racisme contre les blancs, il faudrait remonter le temps, coloniser les blancs, voler leurs terres, faire un commerce fondé sur l’esclavagisme…». Curieusement, la journaliste n’a pas songé à l’entreprendre sur la traite esclavagiste arabo-islamique et le droit de moquer qu’elle devrait conférer …
Osons une explication osée : et si, au fond, en creux, très profondément enfoui, la montée du «populisme» et du «popélitisme» ne s’inscrivaient pas dans la désormais claire perception de la méchante sottise de ce racisme anti blanc là ?
Ou plus encore dans le tarissement des sanglots d’une communauté occidentale -pour ne pas écrire blanche, ou plutôt pour l’écrire- qui n’a plus honte d’elle-même ?
Dans l’élémentaire courage conquis de pouvoir écrire sans trembler, que puisqu’on peut évoquer sans rougir une «Afrique Noire» et une «terre d’Islam», il ne devrait plus être totalement interdit d’évoquer une «Europe judéo-chrétienne». Et pourquoi pas, espérer la sauver.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
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Mais c’est exactement ce que je pense et que j’applique, au quotidien. J’assume et dit très haut que je suis de race blanche. Que je suis populiste et je le revendique même si les autres me taxent de racisme.
Je ne me sens absolument pas responsable d’être issue d’une race qui a su s’élever depuis la nuit des temps. D’avoir été éduquée par mes parents et mes professeurs qui m’ont transmis les valeurs dont je n’ai aucune honte : Je suis honnête, je travaille, je ne vole point, je suis polie et respecte le travail d’autrui.
Toutes ces valeurs qui sont inconnues aux « Africains noirs » et aux « adeptes de l’islam ».
Quand j’ai la chance d’en trouver un ou deux dans cette catégorie d’êtres humains cités précédemment, qui partagent les miennes de valeurs, alors, il deviennent aussi mes amis et je les défends envers et contre tous.
Je ne suis pas xénophobe, pas raciste, pas d’extrême droite. Mais je défends les valeurs qui sont – qui étaient ? – celles de notre France Judéo-Chrétienne et je ferai tout pour qu’elles se perpétuent.
Excellent article de W.Goldnadel.
Daniele,
Vous avez parfaitement résumé ce que pense la majorité des gens sensés; mis à part les Charlie qui commandent mollement les effets des causes qu’ils chérissent .
Erratum:
Marre de ce correcteur automatique !
Lisez: condamnent et non commandent.
Pour le coup c’est moi qui suis » con d’âne » -;)
Quand je vois où va le monde et la vitesse à laquelle il s’y précipite, je ne suis plus blanc, je suis vert.
L’Europe est vouée encore à vivre une guerre mondiale dans ses rangs. 1ère guerre 2ème guerre 3ème guerre. La Russie sera le bras armé de Dieu pour délivrer l’Europe et les USA interviendront encore pour libérer le reste. L’Allemagne sera encore condamnée pour avoir pactisé avec l’ennemi cette fois ci islamiste. Bref une histoire de déjà vu.
Merci M. Goldnadel d’exprimer tout haut, publiquement, et si brillamment, ce que beaucoup de « popélites » ne peuvent dire, faute de tribune, et censure des médias « propres sur eux » aidant.
Espérons effectivement que se produise très bientôt le réveil du « petit peuple » si méprisé de nos pseudo-élites, ces collabos du monde moderne.
Excellent article comme à l’accoutumé
Les petits blancs en ont assez d’être haïs y compris par certains des leurs…..lisez l’encyclopédie des grandes inventions et méditez, cela ne nous empêche pas d’apprécier les autres et de les respecter pour ceux qu’ils sont sans pour autant vouloir devenir l’autre.
Soyons fiers de ce que nous sommes, il y a vraiment de quoi sans pour autant sous estimer les autres et surtout exiger d’eux la réciproque.
A défaut il faudra parler haut et fort et ne plus jamais courber l’échine!