Publié par Guy Millière le 13 mars 2016

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Le devoir élémentaire du gouvernement d’un pays démocratique est de veiller à la sécurité de ses citoyens et à leurs libertés les plus élémentaires.

Tout en ayant une vive estime pour Binyamin Netanyahou, et tout en sachant à quels défis il doit faire face quotidiennement dans un monde où les Etats Unis sont encore sous la présidence de Barack Obama, qui peut encore faire de lourds dégâts et ne s’en privera pas, il est des moments où je pense qu’il lui serait possible de faire davantage.

Des attaques telles celles survenues le jour de l’arrivée en Israël de Joe Biden, l’acolyte d’Obama, font que je suis dans l’un de ces moments.

Je suis, en fait, dans l’un de ces moments depuis des mois, peut-être devrais-je dire : des années.

Il est absolument insupportable que des Juifs israéliens soient assassinés ou blessés par des gens qui ne méritent que la mort, et qui devraient être mis hors d’état de nuire non pas après qu’ils aient nui, mais avant.

Une bonne façon de mettre ces gens hors d’état de nuire est de rendre plus hermétique encore la possibilité de passage des territoires occupés par l’Autorité Palestinienne au territoire d’Israël. La barrière de sécurité a fait ses preuves : elle est incomplète, et devrait être complétée au plus tôt. Cela coûtera cher, mais une vie sauvée n’a pas de prix.

Une autre bonne façon de mettre ces gens hors d’état de nuire serait de traquer bien davantage les Arabes présents de façon clandestine sur le territoire d’Israël, et de prendre des mesures drastiques à leur égard.

Une meilleure façon encore de mettre ces gens hors d’état de nuire impliquerait d’en finir avec l’Autorité Palestinienne et le Hamas, qui sont les sources d’engendrement du mal. L’existence de l’Autorité Palestinienne et du Hamas me fait penser à celle de tumeurs cancéreuses rivées au flanc d’Israël et produisant sans répit leur effet délétère.

Chaque heure de chaque jour, Autorité Palestinienne et Hamas instillent dans les têtes des Arabes qu’on appelle « Palestiniens » des incitations au meurtre et à la haine antisémite. Sans les incitations au meurtre et à la haine antisémite, des Arabes auraient moins souvent, bien moins souvent, l’idée de tuer des Juifs israéliens et de mourir en « martyrs », et nombre de vies seraient épargnées.

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Bien qu’une éradication radicale des tumeurs me semblerait souhaitable, et que je puisse dire que je me réjouirais de voir Mahmoud Abbas, Ismaël Haniyeh et quelques autres finir en chair à pâté (toxique), je sais que ce n’est hélas pas envisageable tant le monde occidental est attaché à eux, et en a fait depuis longtemps ses tueurs de Juifs favoris, et je sais dès lors qu’une éradication radicale n’est pas aisée à mener.

Je pense, cela dit, que diverses décisions pourraient être prises sans conséquences internationales majeures pour Israël : couper toute relation économique et financière entre Israël et l’Autorité Palestinienne et placer celle-ci dans une situation d’embargo telle celle mise en place pour Gaza serait l’une de ces décisions. Déclarer que l’Autorité Palestinienne est une entité terroriste au même titre que le Hamas serait une autre de ces décisions.

Demander à haute voix au monde occidental de cesser de financer les médias et les manuels scolaires « palestiniens », qui sont des médias et des manuels scolaires incitant directement et explicitement au meurtre et à la haine serait aisé et indispensable, et permettrait de demander aux dirigeants du monde occidental pourquoi ils financent chez les « Palestiniens » ce qu’ils ne voudraient pas voir exister chez eux, puisque dans le monde occidental, les publications et les proclamations antisémites font l’objet en condamnations sévères.

Mettre fin aux accords d’Oslo, en les déclarant officiellement morts, et en soulignant que les dirigeants « palestiniens » les ont depuis longtemps déchirés serait indispensable.

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Depuis qu’Israël a mis le doigt dans l’engrenage abominable que sont, depuis le commencement, les accords d’Oslo, l’engrenage tourne et ne cesse de réclamer son lot de morts assassinés.

Avant Oslo, l’Autorité Palestinienne s’appelait OLP et était un mouvement terroriste avec lequel aucun dirigeant israélien n’aurait eu l’idée de discuter, sinon, pour des aveugles de gauche (pléonasme) de manière clandestine.

Avant Oslo, aucun territoire, ni Gaza, ni la Judée-Samarie n’était occupé par une organisation terroriste clamant sa volonté de devenir un Etat terroriste de plus.

Avant Oslo, il n’y avait aucun « processus de paix », car nul n’avait d’illusions sur ce qu’étaient les ennemis « palestiniens » d’Israël.

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Les ennemis « palestiniens » d’Israël n’ont pas changé. Mahmoud Abbas et ceux qui l’entoure ne portent pas de serpillère sur la tête, à la différence d’Arafat, mais ils ont, comme Arafat, la bouche emplie de sang.

Ils n’ont pas la moindre légitimité et devraient être six pieds sous terre.

Obama peut encore faire de lourds dégâts ; les dirigeants européens, qui n’ont toujours pas pardonné Auschwitz aux Juifs, comme dirait Zvi Rex, sont toujours prêts à nuire à Israël et brûlent d’impatience à l’idée de reconnaître l’Etat terroriste « palestinien » qu’ils veulent voir naître.

Mais le pouvoir de nuisance d’Obama et des Européens n’est pas aussi grand qu’il semble : Obama est un Président finissant, et les Européens n’ont que des moyens d’action limités contre Israël.

Et, dans la décomposition et le chaos qui touchent le Proche-Orient, face à la montée en puissance de l’Iran, Israël n’est pas seul, et compte des alliés implicites, Egypte, Arabie Saoudite, émirats du Golfe (sauf le Qatar), qui se préoccupent fort peu désormais de la « cause palestinienne », et savent qu’ils sont dans une région où on raisonne en termes de force et de faiblesse. Ils voient Israël comme une force.

Poutine est un adepte de la realpolitik, et entend, surtout, occuper l’espace laissé vide par les Etas Unis, et asservir l’Europe : il n’est pas un ennemi d’Israël. Il est même bien moins un ennemi d’Israël qu’Obama et la plupart des dirigeants européens.

Israël dispose potentiellement aujourd’hui de bien plus d’atouts qu’il ne semble.

Tôt ou tard, les tumeurs cancéreuses au flanc d’Israël devront disparaître : le plus tôt sera le mieux. Tôt ou tard, Israël devra demander des comptes au monde occidental pour l’aide qu’il apporte aux tumeurs cancéreuses et pour sa complicité dans le meurtre de Juifs israéliens, car le monde occidental pratique la complicité de meurtre : plus tôt des comptes seront demandés au monde occidental, mieux ce sera.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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