Publié par Frank Khalifa le 24 mars 2016

Suite aux attentats nazi-islamistes qui ont ensanglanté la Belgique le 22 mars 2016, l’émission de Jean-Jacques Bourdin, « Bourdin en direct », du 23, sur RMC, me semble concentrer toute la bêtise (soyons pudique) de la cécité européenne.

Plutôt que d’écrire un article, par trop scientifique, sur la dictature de l’universalisme massificateur, la dérive du cœur des droits de l’homme et l’angélisme européen, j’ai préféré rédiger une fable qui me semble en adéquation avec cette journée de célébration de Pourim.

Celle-ci s’intitule « Le Bourdin et le bourdon ».

Elle est inspirée de la fin de la conversation entre M. Bourdin et un jeune auditeur qui, tentant désespérément de lui faire comprendre la nécessité en France et en Europe, d’une sécurité à l’israélienne, se voit jeter à la figure une espèce d’antisémitisme et « d’anti-israélisme » primaire et à peine déguisée et dont je vous livre l’extrait :

– “Floran, si vous êtes mal en France, parce que vous vous sentez mal en France, franchement…”

– “Ça veut dire quoi ? Parce que je vous dis que j’étais en Israël, vous me dites que je me sens mal en France ? Qu’est-ce que ça veut dire ces sous-entendus Monsieur Bourdin ? Ça veut dire quoi ces sous-entendus Monsieur Bourdin ? ».

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Le Bourdin et le bourdon

Je me sens tout d’un coup l’âme d’un Jean de La Fontaine, en toute modestie, bien que ce dernier a copieusement pioché dans les fables de Rabbi Akiva, personnage central du Talmud et de la résistance à l’occupation romaine au premier siècle après :

Maître Bourdin sur une chaine bien planqué,

Tenait en sa louche une jactance

Maître bourdon, par le pif bien moufté,

Lui fit sans trembler remontrance

« Hé ! Ouèche, Maître du Bourdin,

Que vous êtes kèche, que vous me semblez nain !

Sans mentir, si votre pitance

Se rapporte à votre fringance,

Vous êtes le plus naze de ce PAF très fonce-dé. »

A ces mots le Bourdin ne put plus gamberger,

Et pour soudain graillonner,

Il ouvre sa ganache, lâche un contrepet

Le Bourdon capta et argua : « Mon triste Sire,

Saisissez que tout couillon,

Crèche aux dépens de bobards que l’on gobe :

Cette consigne vaut bien une jactance, sans globe »

Le Bourdin, péteux, peu couillu,

Pesta, mais trop pas, qu’on ne le choperait plus

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Frank Khalifa pour Dreuz.info.

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