Le débat républicain de Detroit, dans le Michigan, a été une séance de matamore du taureau Donald Trump dans l’arène républicaine. Le GOP a décidé que tout vaut mieux que Trump, même faire élire Hillary Clinton.
L’un des toréadors s’appelait Megyn Kelly, la présentatrice de Fox News qui modérait le débat au coté de Bret Baier et Chris Wallace.
Son objectif : mettre à mort le candidat républicain qui domine les élections et les sondages.

Lors du débat, Kelly est revenue sur l’affaire de l’université Trump.
Elle ne s’est pas contentée d’aborder le sujet pour faire son métier de journaliste – informer le public pour l’aider dans ses choix – non. Elle s’est acharnée, l’accusant d’être un nouveau Bernard Madoff, que l’université Trump a été dégradée par le BBB (Better Business Bureau) au rang de D-, qu’un procès est en cours regroupant plus de 5 000 personnes réclamant leur argent, appâtées par des promesses non tenues, escroquées par Donald Trump.
Ted Cruz et Marco Rubio semblaient, dans ce jeu, s’être ligués pour abattre leur concurrent. Ils ne se sont pas attirés le quart du huitième des critiques habituellement dirigées contre Trump en pareille occasion.
Plus tôt, un autre toréador, Mitt Romney, le candidat malheureux contre Barack Obama en 2014 devenu subitement le sniper de « l’establishment républicain » chargé d’abattre Trump, a lui aussi planté ses banderilles dans le morillo du taureau Trump.
Il s’est livré à une attaque d’une rare violence. Il a demandé aux électeurs de se détourner de lui comme de la peste, de le faire chuter à tout prix, de voter pour Cruz dans un Etat, pour Rubio en Floride, pour Kasich en Ohio, afin qu’aucun candidat n’obtienne assez de délégués ce qui permettra de nommer un candidat maison, et tout ça au motif que Trump est un imposteur, un bidon, qui ne défend pas les valeurs conservatrices.
Mitt Romney ose parler de défense des valeurs conservatrices, alors que son intervention actionne le plan républicain destiné à remplacer les millions de votes pour Trump par une convention républicaine, à Cleveland, où les magouilleurs du parti imposeront leur candidat, qu’ils n’ont pas été capable de faire élire démocratiquement parce que les électeurs n’en veulent pas.
Mitt Romney ose parler de défendre le conservatisme alors que les Républicains ont trahi les Américains qui leur ont offert la majorité au Congrès sur des promesses qu’ils n’ont pas tenues.
Romney s’érige en défenseur des conservateurs, mais ces conservateurs là ont voté les lois réclamées par Obama qui violent la pensée conservatrice : Obamacare, planned parenthood, l’explosion du budget de l’Etat, l’amnistie massive des illégaux, les accords avec l’Iran, le refus de voter une peine de prison automatique pour les criminels et délinquants sans papiers, etc.
Ces conservateurs là ont créé la révolte des électeurs républicains contre les politiciens menteurs et lâches et la corruption de Washington.
Ces « génies » là ont deux fois désigné des candidats trop modérés aux dernières élections présidentielles, et apporté la défaite au camp républicain, et ils revendiquent mieux savoir que les électeurs ce qui est bien pour eux, pour l’Amérique et pour le parti.
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Ces conservateurs là s’accrochent à des valeurs dépassées sans être capable de s’adapter à un pays qui a glissé vers la gauche. Ils préfèrent perdre les élections que revisiter leur dogme, mais ils n’oublient pas de voter ce que réclament les Démocrates du Congrès, et qui est contraire à leurs valeurs.
Quelle ressource, quel vigueur, quelle énergie ! Si Mitt Romney, qui y est allé trop mou, trop soft, contre Barack Obama lors des derniers débats présidentiels de 2012 s’était déchaîné contre Obama comme il l’a fait contre Trump, c’est lui qui serait à la Maison Blanche aujourd’hui.
Au moins, Romney a fait la preuve qu’il sait attaquer durement un concurrent. Sauf que c’est le gagnant de son propre parti qu’il a attaqué, lequel a fait exploser le nombre de participants républicains à l’élection, et qui est parmi tous le plus capable de remporter la victoire contre Clinton.
Faut-il rappeler que près d’un million trois cent mille démocrates et indépendants se sont inscrits comme Républicains pour pouvoir voter la semaine dernière dans les états où seuls les adhérents au GOP peuvent voter républicain ? En Virginie : 240 000, 535 000 au Texas, 175 000 en Georgie, 172 000 dans le Tennessee et 143 000 en Alabama.
Grâce à qui ? Grâce au candidat que le Parti Républicain veut abattre.
Qu’on ne se trompe pas. Je ne suis pas un Trumpolâtre. Tout ne me plaît pas chez Donald Trump.
- Les rapides volte-faces de Trump ne ressemblent pas aux mensonges des politiciens aguerris, mais elles pourraient bien donner les mêmes résultats.
- Ses promesses exagérées s’apparentent aux attrapes-couillons qui lui sont reprochés dans l’affaire de l’université Trump, et pourraient bien s’avérer être des attrapes-électeurs.
- L’inexpérience n’est pas non plus pour moi une qualité, même si Barack Obama a fait la preuve magistrale qu’après 7 ans de présidence, il n’a toujours pas appris son métier.
Mais entre un candidat qui me plait et celui qui a des chances de battre Clinton, je vote pour le second.
A coté de ça, ma détestation pour le Parti Républicain ; les suicidaires fantasmes socialistes de Sanders ; la corruption et la malhonnêteté de la perverse Hillary ; l’utopie de la « pureté » conservatrice ; mon dégoût du politiquement correct et des idées « progressistes » ; le mépris du peuple qu’ils cachent sous le mot populisme comme on cache l’antisémitisme sous le mot antisionisme, et mon attachement au bon sens des idées avancées par Donald Trump, font pencher la balance pour lui apporter mon vote.
Je ne le refuserai ni à Cruz, ni à Rubio ni à Kasich le cas échéant.
Mais ne le donnerai pas à un candidat désigné lors de la convention républicaine, truquée que les leaders corrompus du parti veulent mettre en place pour faire tomber Trump, quitte à faire élire Clinton.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
BRAVO !!!
John Kasich n’a pas attaqué Trump une seule fois. Et Ted Cruz a ridiculisé Trump sur ses positions incohérentes et son soutien à Clinton Kerry Carter.
Ted Cruz est anti establishment
Ted Cruz a été clairement le vainqueur. Et je ne vais pas pleurer pour Trump qui lui a insulté tout le monde y compris les juifs républicains. L’arroseur arrosé principalement par Rubio. Ted Cruz lui l’a ridiculisé avec classe. Et une victoire de Trump aux primaires équivaudrait avec une forte probabilité à une victoire de Clinton. Et à 100% à une victoire des positions de Clinton car les positions de Trump sont celles de Clonton.
Positions de Trump comme celles de Clinton ? Vos informations sont totalement fausses, vérifiez vous sources.
Pour le reste, tout ce que vous dites n’est pas inintéressant.
La victoire de McCain et de Romney aux primaires ont signé la victoire d’Obama. Ted Cruz est peut-être anti-establishment mais il s’est mis dans une position délicate. Il ne suscite aucun enthousiasme des foules qui veulent en finir avec l’establishment, eux ils ont majoritairement choisi Trump et sont férocement opposés à Cruz.
Les américains peuvent donc être aussi stupides que les français. C’est rassurant.
N’exagérons rien, les Français ont le pompon : ils ont à coté d’eux un exemple de ce qu’il faut faire pour être heureux et riche, la Suisse, et ils ne cherchent même pas à prendre des leçons.
Je voudrais juste ajouter que je te rejoins à 100% sur le fait que le vainqueur doit être désigné par les urnes et pas par une brokered convention. Et que l’establisment semble aller dans la voie de la brokered convention ce qui serait une catastrophe. Rubio si il perd la Floride doit se retirer. Et laisser les électeurs décider entre Trump et Cruz.
ben j’espère que Trump gagnera quand même ! tout sauf Clinton TCF !
Vivement un President comme Mr Donald Trump!
Malgre ma Judeite, je croise les doigts and I do touch wood…..
Que la campagne présidentielle s’arrête alors, si Hillary Clinton est la favorite commune aux deux partis.
L’image du taureau Trump dans l’arène, seul contre tous, est très frappante.
Hillary Clinton est aussi la coqueluche des médias et de » l’intelligentsia » européenne et ce, malgré qu’elle ne soit pas une blanche colombe. Elle traîne derrière elle quelques casseroles, dont l’affaire Benghazi et celle des e-mail privés.
Elle n’est pas digne de confiance, car elle a menti à plusieurs occasions. Vous me direz, tous les politiciens mentent et c’est exact. Cela semble être une qualité primordiale pour réussir dans ce milieu déjà si corrompu par l’ambition, les intérêts personnels et les privilèges.
Si Hillary devait être élue, le désastre Obama poursuivra son petit bonhomme de chemin, mais cette fois-ci à une vitesse accélérée.
La campagne de dénigrement contre Trump fonctionne aussi à merveille dans nos
pays. Autant Obama était idolâtré, sans n’ avoir encore rien prouvé, seulement parce qu’il était métisse, autant la détestation de Trump est vivace. Il fait l’objet de railleries, de mépris, parfois d’insultes. A écouter nos pleurnichards médiatiques, si Trump était élu, ce serait une catastrophe mondiale.
Trump contre Clinton ou le choix entre un candidat vierge en politique, avec les risques que cela implique, ou une candidate expérimentée, mais corrompue.
Il paraît que l’ascension fulgurante de Trump influe sur l’état mental des citoyens, qu’elle serait une source d’anxiété chez certains. Cela va loin …
Si j’étais américaine, entre Clinton et Trump, je choisirai ce dernier. J’aime assez sa volonté de redonner à l’Amérique sa grandeur passée, ses valeurs, son patriotisme, assimilé en Europe à une maladie honteuse et son style « politiquement incorrect ».
En outre, comme il s’auto-finance, s’il était élu, il ne devra « remercier » personne et c’est très important.
Vous avez raison. Il incarne à merveille les valeurs américaines de décence quand il discute en direct de la taille de son anatomie, quand il traite les femmes de bimbos, de pigs ou de piece of ass ou ses adversaires de « p… sosies », quand ll dit que sa fille est tellement « bonnasse » Qu il sortirait avec elle s il n était pas son père, quand il insulte un héros de guerre ou se moque d’un handicapé (liste non exhaustive) Quelle élégance de commandeur en chef !
On croyait avoir en France la droite la plus bête du monde …………….pas sûr !!!!
Elire Hillary?? Bon D. aides les , ils sont fou !!
les « Amerloques » ne sont pas devenus « zinzins » au point de croire à la bonne foi des Républicains qui appellent à faire élire Clinton; leurs magouilles puent le pétrole parce qu’ils ont été arrosés avec l’argent sale qui vient des pays Arabes qui ont compris que l’élection de TRUMP signera la fin des accusations injustifiées contre Israël et que cet Etat sera enfin rétabli dans ses droits légitimes sur sa terre ancestrale.
Trump a été brillant comme d’habitude. Il fera barrage aux démocrates, nous en avons bien besoin.
test
Bref, c’est là qu’on se rend compte que tout est truqué en Politique, même aux U’S’ ! La démocratie n’est donc qu’un leurre !
Je suis content et je prie que Hillary soit élue à cause d’une prophetie de 1933:
« Then in the sixth vision there arose up in America a most beautiful, but cruel woman. She held the people in her complete power. I believed that this was the rise of the Roman Catholic Church, though I knew it could possibly be a vision of some woman rising in great power in America due to a popular vote by women. »
Le monde doit s’empirer pour que le Seigneur detruise tout et introduise sa propre civilisation.
The seventh vision:…voyons la 6ième vision se manifester alors nous vous dirons ce qu’il en est de la 7è. Viens Seigneur Jesus.
HILLARY FOR PRESIDENT, Ainsi dit le Seigneur