Gilles-William Goldnadel s’étonne que l’on présente la déradicalisation comme une solution miracle à l’islamisation de certains quartiers.
Il faut se méfier des maîtres mots. Ceux qui en usent et en abusent sont bien souvent nos maîtres. Les mots qui ne fâchent personne sont les plus vides de sens : la mode serait à la dé-radicalisation. C’est un mot passe-partout qui ne coûte pas cher. Et plus encore un concept commode.
Il signifie en creux que les coupeurs de tête et les poseurs de bombes sont moins des salauds que des malades, et qu’ils sont donc plus à plaindre qu’à détester. À la vérité, personne ne peut dire comment extirper le mal, une fois qu’il est entré dans la tête mauvaise, mais s’il faut dé-radicaliser utilement, c’est à la société française qu’il faut appliquer un traitement radical. C’est cette société, qui ignore son mal, la première responsable de la radicalité de ceux à qui elle enseigné le mépris de ce qu’elle est.
Que les fous d’Allah soient fous, la cause est entendue, eux-mêmes revendiquent leur sainte déraison, leur colère programmée, leur haine divinement ordonnée. Mais bien plus dangereux le malade qui s’ignore, le paranoïaque qui élabore, le schizophrène qui ratiocine, le sadomasochiste qui torture sa victime, le pervers narcissique qui vitupère le pauvre type au nom de la morale.
il est toujours interdit de détester l’ennemi
Les quelques jours passés fournissent leur comptant des éternels symptômes, des tristes signes cliniques du mal récurrent dont souffre depuis trente ans la société française. En dépit des dernières manifestations tragiquement purulentes de son mal, il court toujours, ou plutôt il rampe, il s’insinue. Rien n’y fait. Il progresse. Y compris dans les meilleurs esprits. C’est ainsi qu’il est toujours interdit de détester l’ennemi. Dans une interview, dans notre journal du soir, le psychiatre Serge Tisseron, insiste sur le fait que s’il faut détester leurs idées djihadistes, il ne faut surtout pas détester les hommes… Sans quoi, ajoute-t-il : «nous ferions exactement avec eux ce qu’ils font avec nous» ; «exactement»…. Comme si les détester impliquait qu’on les découpe en morceaux, qu’on les brûle vivants ou qu’on assassine leurs enfants innocents.
Étrange société humaine déshumanisée qui semble avoir perdu le sens de l’amour comme de la haine. Je ne veux pas douter que le psychanalyste précité soit parfaitement estimable dans sa spécialité, mais je doute qu’en dépit du fait qu’il soit «Président de la mémoire des catastrophes» il ait compris la psychopathologie collective dont meurt la société.
On a le droit et même le devoir de détester Hitler, Pinochet, Donald Trump, Viktor Orban, Le Pen père et même fille, mais pas question de détester l’Autre. Sauf à être détestable.
De même, il n’est pas question de faire du mal au mal. J’ai participé vendredi, en compagnie de mon ami Philippe Bilger, à un débat sur Paris Première dans la bonne émission de Natacha Polony, sur la possibilité d’appliquer une peine de détention réellement perpétuelle aux terroristes les plus sanguinaires. Je ne nommerai pas par humaine charité notre principal contradicteur qui croyait incarner l’intelligente humanité. Tous les vieux poncifs, «populiste, nauséabond, rétrograde, écoeurant…» nous aurons été gratuitement servis, à défaut d’idées. Notre esthète narcissique de la morale artificieuse, ne faisait certes pas œuvre d’originalité.
A la hauteur du crime se dissimule l’illégitimité de haïr et de punir, pour l’occidental coupable et détestable
Les débats de la semaine montrent qu’en dépit des bombes dans les jardin d’enfants de Lahore ou des cadavres empilés dans les églises ou les écoles, une bonne partie de l’inintelligentsia française ne se résout toujours ni à imposer la mort immédiate, ni même à ordonner la vie trop longue, à notre méchant Autre. Au fond, tout au fond, bien blottie dans le creux du non-dit indicible et de l’impensable impensé, dans cette haine interdite et dans ce châtiment proscrit à la hauteur du crime se dissimule l’illégitimité de haïr et de punir, pour l’occidental coupable et détestable. Pas question non plus, on l’a vu, d’ôter à l’Autre la nationalité dont il est indigne.
Impossible d’acter l’impossibilité de conserver dans le sein d’une nation qu’il déteste jusqu’à tuer ses enfants, celui qui a reçu la citoyenneté en cadeau forcément empoisonné. Car dans la veine de cet interdit là, coule doucement le poison de la haine pour la nation ancienne.
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D’autres signes, plus banals, de la radicalité, cette semaine encore ont été constatés. Ainsi, des jeunes longtemps gâtés sont devenus gâteux. Jouant les rebelles, les voilà bloquant les collèges avec des poubelles ou cognant impunément sur les forces d’un ordre républicain qu’hier encore on portait au pinacle.
Trente policiers auront été blessés, mais dans le désordre radical des choses, seul le fait qu’un manifestant ait été violenté par un policier renvoyé, lui, devant le tribunal correctionnel aura «choqué» notre ministre de choc.
Il paraît pourtant que c’est l’état d’urgence. Étrange état à géométrie idéologique variable. Il paraît que cet état d’exception constituerait une menace contre nos libertés. En l’espèce, la seule liberté qui paraît interdite, c’est celle de manifester contre la radicalité autorisée à Paris ou Calais. Pas de passer la nuit debout, dehors.
Ainsi aussi, un ministre de la ville aura reçu une volée de bois vert pour avoir proféré de radicales vérités sur l’état de nos villes et une ministre féministe nommée Rossignol des noms d’oiseaux pour avoir usé d’un mot trop coloré pour défendre vertement les femmes d’islam.
Laissons le dernier mot à Élisabeth Badinter : «L’islamophobie est une arme que les islamo- gauchistes ont offerte aux extrémistes.» Cet islamo-gauchisme, je ne me lasserai jamais de l’écrire, empoisonne la société française depuis trois décennies. Il a été véhiculé par tous les médias bien-pensants ou non-pensants. Il n’appartient plus à la pensée mais au réflexe conditionné. Chaque Français en a consommé chaque matin au petit déjeuner. C’est à l’inconscient collectif de la société française qu’il convient d’appliquer la dé-radicalisation. Le traitement radical sera douloureux et les médecins risquent encore la radiation.
L’islamo-gauchisme ou nous.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Si les stages de dé-radicalisation sont comme les stages de l’ANPE, c’est vrai, il y a du soucis à se faire !
ben figurez vous que nos génies de la déradicalisation se sont rendus dans les prisons avec des ….. hamsters ! Ils ont demandé aux “radicalisés” de prendre les petites bêtes dans leurs bras, de les regarder dans les yeux et de les carresser. Bon, on ne sait pas si la thérapie a fonctionné car, les pauvres bougres étaient morts de rire (et les matons aussi)
Cela ayant été abandonné une autre génie (femme) a, elle donné des appareils photo pour qu’ils se fotographient afin de “prendre conscience de leur corps”. L’expérience à là aussi tourné court.
Bon Dounia Bouzar après avoir encaissé un gros chèque aimablement payé par le contribuable a jeté l’éponge pour quelle raison ? elle était opposée à la déchéance de la nationalité. Maintenant que celle ci est passée à la trappe on verra bien si l’appat du gain est le plus fort.
Centre de déradicalisation : les centres magiques, “ça marche !” on n’entends que cela dans les merdia, qui se gardent bien d’envoyer une équipe en caméra cachée ; comme ils le font pour espionner les partis ou associations de droite. Pourquoi ? Nos merdia ne sont vraiment pas curieux quand il s’agit de faire du mal à la gauche : forcément islamo-gauchiste.
la déradicalisation c’est de la foutaise,c’e n’est que du blabla de politiciens qui soit ne savent pas prendre leurs décisions ou leurs responsabilités..quand une communauté refuse de s’intégrer et n’accepte pas ceux qui ne sont pas comme eux et viennent pour imposer leurs règles,cultures et leur religion de haine vis à vis de ceux qui ne sont pas de leur religion. ils n’ont pas leurs places dans le pays ou ils immigrent.la muticulture n’est possible que si toutes les communauté s’acceptent et se respectent.si l’un ne veut pas la multiculture est impossible.il faut se défaire de l’intrus.
Oui, mais l’intrus n’est pas qu’un intrus…
il est là pour prendre ta place.
Excellent article comme à l’accoutumé.
La dé-radicalisation ? Une nouvelle invention du politiquement correct, vous savez les gnangnans les niais qui à chaque attentat islamiste allument des bougies, font des bisous bisous à tout va et et surtout nous répètent en boucles pas d’amalgames surtout ! Ce n’est point l’islam ? Tiens donc !
Ils doivent bien se marrer en face moi je vous le dis !
L’islam est un virus mortel qu’il faut éradiquer et ce pour la sauvegarde de l’humanité point barre .
La première arnaque, c’est ce fameux “vrai Islam”, désincarné, innocent de ce qui se fait de mal en son nom mais qu’on devrait créditer de ce qui se fait de bien en son nom.
Je me mets à la place d’une jeune musulman, bien intégré, correct et tout (il y en a), mais qui se demande avec angoisse si son devoir et le salut de son âme ne sont pas avec Daesh. Ce n’est pas qu’il ait envie, il n’est pas idiot, il sait que ce n’est pas le Club Med, mais… Enfin, tant qu’on lui fait croire à ce “vrai Islam”, très bien, mais que se passe-t-il le jour où un recruteur de Daesh lui montre, textes irréfutables à l’appui, qu’on s’est payé sa tête ?
Enfin, l’Islam ne produit pas que des fanatiques, n’est pas la seule religion à produire des fanatiques, mais en produit plus que toutes les autres réunies. Je n’ai besoin que du Coran pour comprendre pourquoi. http://daruc.pagesperso-orange.fr/divers/coranf.htm
On refuse la perpetuitè à des terroristes qui tuent â la kalachnikov des civils innocents par dizaines ,des meurtres de masse comme on a dit …Quelle différence dans la barbarie il y a avec un type qui tue un enfant et qui sera le plus ancien prisonnier de France au bout de 40 ans de réclusion et auquel on vient de nouveau de refuser une liberté conditionnelle ? Ainsi Patrick Henri meurtrier d’un enfant en 1976 va certainement mourir en prison .Avant lui un autre prisonnier est mort en prison aprés 41 ans de réclusion ,Lucien Léger qui a toujours clamé son innocence ,a aidé de nombreux prisonniers à ne pas se suicider , a ètudiè le droit et la philosophie en prison et auquel on a refusé plus de 10 demandes de liberté conditionnelle .
Loin de moi l’idée d’excuser ces crimes abominables mais la question est la suivante : pourquoi refuser la perpétuité à des terroristes qui revendiquent toujours leurs massacres et leur idéologie mortifére ce qui laisse penser qu’ils sont prêts â reprendre les armes des la liberté recouvrée alors que l’on maintient prisonnier deux pauvres types cacochymes mort-vivants dans leur cellule et ne présentant plus aucun danger pour la socièté ?
La dé-radicalisation, c’est le moyen qu’ont trouvé les responsables de cet état de fait pour se donner bonne conscience, et elle reviendra à fabriquer des “martyrs” vivants
…/… On a le droit et même le devoir de détester Hitler, Pinochet, Donald Trump, Viktor Orban, Le Pen père et même fille, mais pas question de détester l’Autre. Sauf à être détestable.
Je ne prends pas cette phrase au premier degré.
Mais je me fais un devoir de détester avec toutes mes forces Adolphe Hitler et ses serviteurs zélés, Pinochet, Staline, les tortionnaires japonnais, Polpot et tous ceux qui ont commis tant de crimes aux quatre coins du monde, que personne ne peut les oublier.
Je veux bien reprocher à certains leurs écarts de langage, mais si je déteste tous ceux qui sont inscrits sur la liste officielle établie par les gens de Gauche bien-pensants, je n’aurai plus assez de munitions pour les tyrans, les nazis et les poseurs de bombes de Daesh …
je suis persuadé que la seul façon de pratiqué la dé-radicalisation ou la dératisation c’est une balle dans la tête , et c’est un avantage pour tout le monde eux il sont chez hala et nous ont est tranquilles toute autre idées est que du sable dans les yeux ,qui nous coûte cher et ne sers a rien que de reporté le même problème a ,plus tard
J’apprécie en règle général vos écrits, mais mettre en avant un “droit” voire une obligation de détester Hitler, Le Pen et Trump dans le même catégorie, vous décrédibilise.
Auriez-vous besoin d’une petite cure de de-radicalisation vous-même?
Je crois que vous avez mal compris la tournure de phrase…
Les mots ont une signification et il est temps que la presse adopte la terminologie qui dénote la réalité des intentions des immigrés en Europe, France comprise. Ce ne sont pas des immigrés, mais des colons qui arrivent depuis des décennies et qui n’ont aucune intention d’adopter nos mœurs ou nos coutumes, mais bien de transplanter leurs mœurs et leurs coutumes en Europe. Si ce n’est pas de la colonisation, alors les mots ont perdu leur sens.
Leur “radicalisation” n’est que l’exacerbation du fondement de leurs croyances les plus profondes, inculquées, serinées depuis l’enfance et ils n’ont pas l’intention d’y renoncer. Croire qu’il sera possible “d’apaiser” cette “religion” relève d’un fantasme dangereux, dont l’Europe ne se relèvera pas.
Islam zero; Voila de la déradicalisation.
Exact,l Islam doit etre deradicalise par expulsion de tous les undesirables et rupture de tout contact avec seoidie et golfe: etre libre sous la bougie plutot qu:assujetti avec son iPhone 6..
Bien d’accord avec vous: nous avons quitté la France il y a un peu plus de trente ans! Nous sommes Francais, mais ailleurs et sommes effondrés à la vue de ce que la France est devenue, et avec la complicité des autorités. Un seul exemple: combien de mariages musulmans sont-ils pratiqués par les imams sans qu’il y ait eu de mariage civil auparavant? C’est – c’était – rigoureusement interdit! Et tout à l’avenant…
quand on veut se débarrasser des rats, on ne leur donne pas du fromage mais du raticide, dans le cas qui nous occupe, cela a un nom “9 mm parabellum”, efficace et pas cher, seule façon d’être entendu et compris!!
Petite histoire Marocaine, ma belle mère me raconte:
Il y à une quarantaine d’année, une brave Marocaine se rend chez le fermier du coin pour lui demander de l’aide à réparer le vélo du gamin.
Le travail terminer la brave Marocaine lui demande ce qu’elle lui doit pour le travail et oh! réponse du fermier,: rien du tout ma ptite dame, vous me ferez la bise à nouvel an.
La Marocaine raconte sa journée à son mari et le fait qu’elle n’a rien dû payer, elle fera la bise au fermier à nouvel an.
Le lendemain, le mari Marocain se rend chez le fermier avec un couteau en vue de le tuer pour avoir proposer à sa femme de lui faire la bise.
Après 40 ans rien à changer, sont toujours aussi cons, sauf qu’aujourd’hui, ils tuent à la Kalach.
Petite histoire Belge: Il y a une vingtaine d’année, un brave petit Politicien, fermier de base, José Happart pour ne pas le citer, est à la chambre et oublie de couper son micro et dis à son frère de fermier, arrête tes patates, viens en politique, regarde, je bois, je mange, je voyage, je parcours les hôtels de luxes de planète et tous cela gratuitement, c’est le con de peuple qui paie.
A ce jour, Ils sont tous les deux députés Européens..
La morale:
C’est que rien à changer les islamistes tours tueurs et super cons, nos politiciens, toujours aussi malhonnête, toujours et cons.
A quand quelques coups d’état en Europe, histoire de nettoyer les porcheries.
Arrêter de vouloir fuir vos pays, faut se lever et aller au combat.
Nos politiciens se font des matelas de pognons dans les paradis fiscaux prêt à fuir quand les hordes islamistes s’installeront définitivement en Europe
Vos histoires sont jolies. Probablement vraies. Sauf celle de la fin : “Faut se lever et aller au combat” pas crédible celle là.
Quand j’écris “il faut se lever et aller au combat”, ce n’est pas Kalach à l’épaule, c’est former une plateforme réunissant dans chaque pays des personnes qui ont compris qu’il faut se débarrasser de nos politiciens, qui le sont de père en fils et élus quelconques qui perturbent la démocratie depuis plus de 50 ans.
Ils pratiquent le mensonge, le vol, la corruption en permanence et pour ce faire utilisent l’islam en pratiquant le clientélisme comme le grand écrivain de Molenbeek Philippe Mourreau.
Remettre de l’ordre dans cette UE qui est dirigé par des élites idiotes au point de ne pas réussir l’épreuve du bac à sable en 3 ème maternelle.mais qui se goinfrent allègrement.
Supprimer Schengen.
Mettre Angela au pas.
Supprimer le droit de vote à l’ensemble des Musulmans.
Retirer le principe de la double nationalité..