Publié par Magali Marc le 20 avril 2016

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Le pape François a voulu faire un coup médiatique en visitant Lesbos et en ramenant avec lui des réfugiés. Mais il a été «piégé» par les bureaucrates car les deux familles chrétiennes qu’ils voulaient inclure n’avaient pas leurs papiers en règle.

Le Saint Père a donc du se résigner à ne prendre que des familles musulmanes et à en subir les contrecoups.

Je me méfie toujours des reportages des médias de masse qui se réjouissent de rapporter les faits et gestes du Saint-Père quand ils peuvent les tourner à leur manière pour lui faire dire ce qu’ils veulent comme quand ils ont prétendu que le Pape avait traité Mahmoud Abbas «d’ange de la paix». Une déformation éhontée des paroles du Saint-Père.

En conférence de presse dans l’avion du retour, le Pape a admis que c’était des membres de son entourage qui lui avait suggéré cette initiative et qu’il avait trouvé cette idée «inspirée du Saint-Esprit».

Apparemment, le Saint-Esprit n’a pas tenu compte des aléas causés par les bureaucraties tatillonnes.

le projet prévoyait à l’origine de prendre aussi des couples chrétiens

Dans cette tempête médiatique provoquée par le Saint-Père, nombreux sont ceux qui lui reprochent d’oublier les Chrétiens d’Orient et d’encourager les Européens à s’incliner devant les Islamistes. Mais cela me semble injuste.

D’abord, le Saint-Père n’a pas choisi lui-même les réfugiés et le projet prévoyait à l’origine de prendre aussi des couples chrétiens.

Ensuite, peu se souviennent qu’en août 2014, le même souverain Pontife soutenait une intervention militaire pour stopper l’État Islamique, et osait dire :

«..il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre.»

Bon d’accord, on n’obtiendra jamais un degré de violence plus élevé de la part de François. Mais ce n’était pas si mal, étant donné la passivité des dirigeants occidentaux.

La Croix écrivait à ce sujet en 2014 :

Mûrement réfléchis, ces propos [du Pape] rejoignent les appels lancés par deux de ses proches collaborateurs : le représentant permanent du Saint-Siège à l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, qui, dès le 9 août, avançait que « peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak » et le cardinal Fernando Filoni, émissaire personnel du pape actuellement sur place, … estimait que « les réfugiés ont besoin non seulement d’une aide humanitaire mais aussi d’une action politique et militaire ».

Combien alors se sont gaussés de cette prise de position papale en reprenant la célèbre phrase de Staline: «Le Pape, combien de divisions ?»

De plus, cette position lui a valu une volée de bois vert de la part des patriarches chrétiens du Moyen Orient, ceux qu’on aurait pu croire concernés au premier chef par les persécutions des Chrétiens !

En Irak, le patriarche chaldéen Louis Raphael I Sako, a été particulièrement vif dans sa critique d’une intervention qui « reviendrait à faire exploser un volcan destiné à emporter l’Irak, le Liban, la Palestine».

En Syrie, le patriarche grec melkite Grégoire III Laham d’Antioche assurait que :

« Si les pays occidentaux veulent créer une véritable démocratie, ils doivent la construire à travers la réconciliation et le dialogue entre chrétiens et musulmans, et non avec les armes. L’attaque planifiée par les États-Unis, poursuit-il, est un acte criminel qui entraînera d’autres victimes. Cela fera s’écrouler la confiance du monde arabe envers le monde occidental ».

Quant au patriarcat latin de Jérusalem, il interrogeait la légitimité d’éventuelles frappes :

« Comment décider d’attaquer une nation, un pays ? Avec quelles autorisations ? Certes, le Président américain a le pouvoir de lancer seul des frappes aériennes contre la Syrie. Mais quid de la Ligue arabe et du conseil de sécurité à l’Onu ? Nos amis de l’Occident et les États-Unis n’ont pas été attaqués par la Syrie. Avec quelle légitimité osent-ils attaquer un pays ? Qui les a nommés comme policiers de la démocratie au Moyen-Orient ?»

Certes ces propos acerbes visaient surtout les USA, et le Souverain Pontife seulement de façon oblique, mais le moins qu’on puisse dire c’est que ce dernier n’était guère appuyé dans cette «croisade» qu’il ne voulait surtout pas nommer comme telle.

En 2015, François d’Alençon écrivait dans La Croix à propos de la fameuse coalition de 22 pays censée combattre l’État Islamique, qu’il appelait une «coalition de façade» :

« Officiellement, l’objectif commun affiché par les Occidentaux et leurs alliés reste de « détruire » Daech. En réalité, à l’intérieur de cette coalition hétéroclite, chacun choisit le ou les partenaires les plus compatibles avec ses intérêts dans une guerre d’usure appelée à durer : le gouvernement irakien, les Kurdes, les milices chiites, les tribus sunnites, les groupes rebelles au sud de la Syrie ou la coalition de groupes armés autour du Front al-Nosra en Syrie. »

Que pouvait faire de plus le Pape François face à cette volonté mollassonne déployée par les Occidentaux et leurs alliés ?

Un geste symbolique

Il est donc logique qu’il ait choisi, en 2016, de s’en tenir à une position plus «chrétienne» qui consiste à ne pas antagoniser l’adversaire et à tendre des perches à ceux qui voudront bien les saisir.

Il m’apparaît évident que le fait pour le Pape de ramener de l’Île grecque de Lesbos seulement trois familles de réfugiés ne saurait être autre chose qu’un geste symbolique, étant donné l’ampleur des besoins.

Pour reprendre les arguments d’un commentateur du Figaro, je me demande s’il est possible que le Saint-Père ait voulu, par ce geste, s’adresser aux musulmans et leur donner une leçon de solidarité qu’eux-mêmes n’ont pas vis à vis de leurs coreligionnaires ?

Il m’est avis que :

  1. Ces familles musulmanes installées à Rome, seront considérées comme des traîtres par leurs semblables ;
  2. la réaction des musulmans dans leur ensemble sera de considérer que le chef de l’église tentent de les “retourner”, l’apostat étant passible de la peine de mort ;
  3. certains ne manqueront pas de contraster l’attitude du Pape François avec celles des représentants de l’islam en Belgique qui avaient refusé d’associer dans leur prières les victimes qui n’étaient pas musulmanes.

En accueillant pour le principe une poignée insignifiante de réfugiés musulmans, ne serait-il pas en train de faire la nique aux autorités islamiques ?

Dans son article du 18 avril pour Dreuz, Rosaly soutient que le voyage du Pape à Lesbos constitue une critique virulente des Européens.

Mais je me demande si ce sont vraiment eux qui sont visés.

En se montrant inclusif, le Saint-Père ne donne t-il pas une leçon de charité aux pays arabo-musulmans qui n’aident pas beaucoup – ou même pas du tout – les réfugiés syriens ?

Voyons cela plus en détail.

Au Liban, les réfugiés font peur

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a réaffirmé que le Liban refusait catégoriquement la naturalisation des réfugiés. Il a exprimé son opposition aux «tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes».

M. Salam a dénoncé l’agitation du spectre de l’implantation des réfugiés syriens au Liban par le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil. Ce dernier avait estimé lors de la visite au Liban du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que la communauté internationale cherchait à favoriser cette implantation.

En Arabie saoudite, le statut de réfugié n’existe pas

Le roi Salman d’Arabie saoudite est sorti de sa réserve pour dénoncer «les fausses accusations» contre son pays.

« Le royaume a accueilli 2,5 millions de Syriens depuis le début de la guerre », a assuré le monarque.

Les Emirats arabes unis font valoir que 250  000 Syriens résident dans le pays, y compris 100  000 dont le permis de séjour a été prolongé depuis 2011.

Ce sont des chiffres que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés ne peut confirmer.

L’agence onusienne n’a connaissance que de 7000 Syriens dans les pays du Golfe, soit le nombre de personnes qui ont sollicité son assistance auprès de ses bureaux en Arabie saoudite, au Koweït et dans les Emirats arabes unis.

Elle estime toutefois leur nombre à plusieurs centaines de milliers.

Même évaluation du côté de l’Organisation internationale pour les migrations, qui estime que l’Arabie saoudite serait le quatrième pays d’accueil, après la Turquie, la Jordanie et le Liban.

Le conditionnel est de mise, car l’Arabie saoudite ne reconnaît pas le statut de réfugié. Comme les autres pays du Golfe, elle n’a pas ratifié la Convention de 1951 qui oblige chaque pays à accorder l’asile aux personnes fuyant les conflits et les persécutions.

«Les Syriens sont considérés comme des visiteurs et, depuis le début du conflit, ils ont la possibilité de prolonger leur visa. Nous n’avons pas attendu la crise des réfugiés en Europe pour agir. Pour nous, l’accueil est un devoir et nous ne voyions pas l’intérêt d’en faire la publicité», expliquait Faisal Bin Hassan Trad, l’ambassadeur saoudien auprès des Nations unies à Genève. «La plupart d’entre eux ont quitté l’Arabie saoudite pour aller s’installer ailleurs, comme en Europe, mais plusieurs centaines de milliers d’entre eux ont obtenu un permis de résidence. Nous n’avons expulsé personne», poursuit-il.

«Les chiffres présentés par les autorités saoudiennes sont contradictoires. Un jour, elles évoquent un demi-million de Syriens, un autre jour plusieurs millions», commente Nadim Houry, directeur adjoint de Human Rights Watch pour l’Afrique et le Moyen-Orient. «Les pays du Golfe doivent en faire davantage, dit-il. Actuellement, l’une des seules façons pour les Syriens de venir dans les pays du Golfe est d’avoir un contrat de travail.»

Pour le Maroc, les réfugiés sont la responsabilité des Occidentaux

Alors que l’Allemagne s’apprêtait à accueillir 800.000 réfugiés en 2015, suite à l’afflux massif de migrants syriens vers l’Europe, des membres de la société civile marocaine s’activaient pour appeler à suivre le même élan de solidarité. Mehdi Alioua, sociologue spécialiste des questions migratoires a lancé une pétition en ce sens.

Huffington Post au Maroc a interviewé Mehdi Aliouha.

Question de Huffington Post Maroc : « Les pays européens viennent de se mobiliser pour accueillir des milliers de réfugiés syriens. Pensez-vous que le Maroc doit lui aussi participer à cette vague de solidarité ?»

Réponse de Mehdi Alioua : « Les pays européens ont des responsabilités plus importantes. Ce sont en effet des pays plus riches, qui ont la capacité d’accueillir beaucoup plus de monde que le Maroc et, plus encore, qui ont souvent besoin de ces migrants.

L’Allemagne par exemple, est en train d’aménager le droit du travail pour faire travailler plus facilement ces réfugiés. D’une certaine manière, l’Allemagne ne fait pas qu’un “cadeau”. Démographiquement, elle peut accueillir ces milliers de personnes. La Suède a aussi accueilli beaucoup de réfugiés, par solidarité mais aussi parce qu’elle avait besoin de travailleurs. C’était le cas en France dans les années 60.

Le Maroc a également un devoir d’accueil, mais en fonction de ses capacités : nous avons une jeunesse très importante, nous ne produisons pas assez de richesses pour pouvoir intégrer complètement ces réfugiés, et nous ne sommes pas encore suffisamment développés pour pouvoir dédier une partie de cette richesse à l’entraide internationale. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire: il faut le faire à la hauteur de nos moyens.»

En Algérie, l’élan de solidarité est à sec

Un article publié dans Jeune Afrique le 30 avril 2014 décrivait l’attitude algérienne envers les réfugiés syriens.

« …Dès leur arrivée en Algérie, les Syriens ont suscité un élan de solidarité de la part de la population locale, qui s’est mobilisée pour leur apporter aide matérielle et réconfort moral. Mais au fil des mois, le spectacle de ces familles campant dans les jardins du square Port-Saïd, au coeur de la capitale, et les scènes de mendicité dans les rues d’Alger ont fini par irriter et indisposer les pouvoirs publics.

Décision a donc été prise de les regrouper dans ces centres d’accueil de Netcom dont la gestion est confiée au CRA ( Croissant Rouge Algérien). Les réfugiés sont désormais répartis dans plusieurs villes du pays.”

Selon Saïda Benhabyles, élue en mars 2014 à la tête du CRA :

« Ils bénéficient d’une assistance médicale, de nourriture, de vêtements.

Les enfants et les jeunes sont scolarisés gratuitement. Ils sont libres de leurs mouvements, ne sont pas astreints à des obligations administratives ou à un quelconque contrôle de la force publique. Notre priorité reste le respect de la dignité humaine. Nous avons d’ailleurs accueilli récemment à Tlemcen [extrême ouest de l’Algérie] une cinquantaine de familles qui avaient été refoulées du Maroc ».

Deux ans après ses débuts, le flux migratoire s’est substantiellement tari.

« Aujourd’hui, il y a moins d’affolement et d’emballement sur la question des réfugiés syriens, souligne la présidente du CRA. Certains ont décidé de quitter notre pays pour se rendre en Égypte ou dans des pays du Golfe. »

Signe patent de cet assèchement, la rupture des liaisons aériennes entre Alger et Damas. Alors qu’Air Algérie assurait avant la guerre trois vols hebdomadaires, le trafic a été ramené à une seule desserte en juin 2013, avant que la liaison ne soit purement supprimée…

En Tunisie, pas de droit d’asile

Combien sont-ils en Tunisie ? Ni les intéressés ni les autorités ne le savent précisément. “Seuls 164 réfugiés syriens se sont identifiés comme tels. Leur nombre oscillerait entre 2 500 et 3 000, mais ils évitent de se faire recenser par crainte de représailles à leur retour au pays, d’autant que le droit d’asile n’est pas prévu par la loi tunisienne”, explique un responsable du service des étrangers.

Si le chef de l’État, Moncef Marzouki, s’était proposé, en février 2012, d’accueillir Bachar al-Assad pour mettre un terme à la guerre civile, il n’a pas élargi la proposition aux victimes de la guerre.

Pis, après avoir rompu ses relations diplomatiques avec Damas, la Tunisie a donné comme instruction à ses chancelleries de ne plus délivrer de visas aux ressortissants syriens.

« Où qu’on aille, on suscite la suspicion ; personne n’ose nous demander si nous fuyons la répression du régime ou si nous sommes pro-Bachar, mais la question est toujours en filigrane. En fait, nous ne sommes plus que des fuyards aspirant juste à une vie décente après avoir tout perdu », résume Mustapha, ancien commerçant, qui a quitté Qamari, près d’Alep, avec sa femme, ses quatre enfants et ses beaux-parents.

Après un passage au Liban, ils ont séjourné en Jordanie, puis en Égypte, où la chute des Frères musulmans a eu pour conséquence un durcissement à l’égard des réfugiés syriens.

Conclusion

On a appris cette semaine que des gardes-frontières turcs auraient abattu au moins seize réfugiés syriens en quatre mois, alors que l’accord signé entre le gouvernement d’Erdogan et l’UE il y a deux semaines est censé faire de la Turquie un « pays tiers sûr » pour l’accueil des réfugiés.

Selon le Times, l’OSDH dispose de preuves montrant notamment que trois enfants ont été victimes de ces fusillades. Ces révélations font à nouveau planer le doute sur la politique de la Turquie à l’égard des réfugiés.

L’accord passé avec l’UE prévoit notamment de renvoyer sur le sol turc les migrants arrivés en Grèce après le 20 mars.

Alors que des dizaines de syriens fuyant la guerre civile et l’État Islamique tentent chaque jour de franchir la frontière avec la Turquie, les autorités locales sont sur leurs gardes, craignant de voir «des soldats de l’ÉI s’infiltrer parmi les réfugiés en vue de commettre des attentats».

Les pays arabo-musulmans sont affreusement mal gouvernés. Ils ne reconnaissent pas de droit d’asile ou n’ont pas signé la Convention relative au statut de réfugié, ou bien ils sont aux prises avec des taux de chômage élevés.

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Allah qui prévoit tout, dans sa grande sagesse, n’avait pas pensé à ça !

Le Coran qui contient toute la science, ne donne aucune directive quant à la gestion gouvernementale et au traitement des réfugiés musulmans.

C’est la faute à pas de chance si à part la haine des «kouffars» et l’interdiction de se lier d’amitié avec des Chrétiens, le prophète n’a rien à offrir comme conseil pratique à ces pauvres réfugiés qui s’en remettent…au Pape.

Le Saint-Père serait-il en train de faire la preuve que le Dieu des Chrétiens est supérieur à Allah ?

Quel blasphème !

Pendant que le Liban ou l’Arabie saoudite refusent d’accorder leur citoyenneté aux réfugiés syriens, le pape refuse de distinguer chrétiens et musulmans : «Ils sont tous enfants de Dieu ».

Re-blasphème !

Migrants qui ont embrassé les mains du pape, ça sent la conversion à plein nez

Selon La Croix, au camp de Moria qu’il a visité avec le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomeos Ier, et l’archevêque orthodoxe d’Athènes Hieronymus, « le pape s’est retrouvé en présence de migrants le plus souvent musulmans, qui lui ont embrassé les mains. D’autres sont tombés à genoux devant lui en larmes».

Ça sent la conversion à plein nez. De là à ce que le Saint-Père et ses réfugiés soient sous le coup d’une fatwa. Il n’y a qu’un pas !

Le Vatican est certainement mieux organisé que l’Arabie saoudite puisque ses hôtes – tout comme les deux autres familles chrétiennes accueillies l’automne dernier – ont été confiés à leur arrivée à Rome à la communauté de Sant’Egidio, qui les héberge pour l’heure avec d’autres réfugiés syriens. « Nous allons nous occuper de leur trouver un logement, fournir des cours de langue et une insertion par le travail », a précisé le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, à La Croix.

Ces trois couples syriens et leurs enfants sont logés par la Communauté de Sant’ Egidio dans le Palazzo Leopardi, rebaptisé « Maison du refuge », situé au cœur du quartier Trastevere.

Nour, une jeune femme de 30 ans palestino-syrienne, microbiologiste francophone et diplômée de l’université de Montpellier qui était à bord de l’avion du Pape avec son mari, ingénieur comme elle, et leur fils de 2 ans a dit à Radio Vatican qu’elle remercie le Pape car : «… Il n’y a pas un homme religieux musulman, il n’y a pas un président arabe qui a senti nos souffrances …».

Le pape est le seul leader religieux à avoir fait le déplacement à Lesbos. Pas d’imam prestigieux, pas de mollah, pas de Dalaï Lama, pas de patriarche russe. Personne.

Alors, pour qui la leçon ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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