Publié par Manuel Gomez le 29 avril 2016

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Il faut que le chef de l’Etat, le premier ministre et le ministre de l’Intérieur en soient conscient : la République est en danger.

La République est en danger peut-être même davantage de l’intérieur que de la menace terroriste venue de l’extérieure.

De Rennes à Lyon, en passant par Nantes, Paris, Grenoble, Bordeaux, Marseille ou Toulouse, dans tout le pays les bandes de casseurs s’organisent, ou sont organisées, manipulées, dirigées.

Les blessés parmi les forces de l’ordre se multiplient. Demain il y aura des morts.

Les dégats matériels se chiffrent déjà par millions d’euros.

Le droit de grève n’est pas en cause. C’est le droit de « casser » qui doit être interdit

Des explosifs sont lancés, demain sortiront les fusils, les kalashnikovs.

Le droit de grève, de manifester, n’est pas en cause. C’est le droit de « casser » qui doit être interdit, même par la force si nécessaire. Le laxisme a trop duré.

Il faut autoriser les forces de l’ordre, et même l’armée, à mettre hors d’état de nuire ces bandes de casseurs cagoulés.

Les gauchistes qui approuvent ne doivent pas être épargnés, ni les médias qui n’hésitent pas à mettre en exergue « le coup de poing d’un flic sur un étudiant insultant », ou « le coup de pied d’un CRS contre une furie déchaînée », ni la CGT qui affiche des slogans stigmatisant ces derniers et encore moins l’UNEF, qui estime que l’usage des forces de l’ordre est disproportionné. Et, enfin, les syndicats en général qui ne représentent qu’eux-mêmes.

Cela suffit !

Que François Hollande se souvienne qu’en mai 1968, le général De Gaulle n’avait pas hésité à ordonner à son ministre de l’Intérieur de « tirer sur les casseurs », comme il n’avait pas hésité à le faire six années auparavant contre les manifestants pacifiques de la rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962.

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Christian Fouchet avait refusé, après avoir longuement hésité, car il savait déjà que le règne du général touchait à sa fin.

⇒Voici le témoignage et l’aveu de Christian Fouchet le 28 octobre 1969 :

«J’en ai voulu au général de m’avoir limogé au lendemain de mai 1968. C’était une faute politique.

De Gaulle m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre en mai 68.

– ‘Vous n’avez pas osé tirer’ m’a-t-il dit.

J’aurais osé s’il l’avait fallut – lui ai-je répondu.

Souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là j’ai osé et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise.”

(Source : Jean Mauriac « L’après-de Gaulle : Notes confidentielles 1969-1989* – page 41)

Il est fort probable que le règne des Hollande, Valls, Cazeneuve, touche également à sa fin, mais ils auront au moins une sortie plus glorieuse, s’ils rétablissent l’ordre républicain qu’ils ont largement contribué à déstabiliser, avant de quitter la scène.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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