Publié par Rosaly le 29 avril 2016

immigrati

En juillet 2015, Il Giornale.it avait publié un article, rédigé par Giuseppe de Lorenzo, intitulé : « Je vous raconte tous les mensonges des demandeurs d’asile ».

Cet article, toujours d’actualité, a été republié il y a quelques jours.

Mais qui sont vraiment les migrants subsahariens qui débarquent en Italie ?

La réponse est apportée par Uchenna, (nom d’emprunt de la source qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité) l’un des interprètes au service des demandeurs d’asile en provenance d’Afrique subsaharienne.

« La majeure partie des histoires à faire pleurer dans les chaumières sont des inventions» a déclaré Uchenna.

En contact direct avec les réfugiés, il peut dire, sans filtre idéologique, qui sont vraiment les migrants qui débarquent sur les côtes italiennes.

« Etre médiateur culturel pour la commission territoriale – celle qui décide qui peut obtenir le statut de réfugié – permet de vérifier si les récits des migrants correspondent à la vérité. Ce qui en ressort est une image bien différente de celle du pauvre migrant véhiculée avec une grande émotion par les médias.

Pour questionner les demandeurs d’asile, chaque commission devrait être constituée de 4 personnes : un représentant de la préfecture, un représentant du HCR, un représentant de la commune, un représentant du commissariat.

Or il ne reste plus qu’une ou deux personnes pour suivre l’interview, suite aux divers problèmes d’organisation.

Depuis le début, nous recevons tellement de requêtes, que le système est pratiquement sur le point de s’effondrer.

Aujourd’hui, nous parvenons à mener 8 entretiens par jour, mais le Ministre de l’Intérieur a envoyé une circulaire nous demandant de mieux faire et a fixé le nombre à 12 par jour. »

Réussirez-vous à respecter cet objectif ?

« Pas vraiment, mais nous devons essayer d’y parvenir. Nous avons du travail programmé jusqu’en 2017.

Cela signifie que dans certains cas, les temps d’attente pour obtenir l’avis de la commission peuvent être extrêmement longs. Entretemps, l’Italie offre gracieusement l’hospitalité à de nombreux migrants, qui n’obtiendront jamais le statut de réfugié. Et ils sont très, très nombreux.

Une grande majorité de « migrants » sont originaires du Nigéria. Ces derniers ne fuient pas un quelconque danger, ils cherchent seulement à gagner beaucoup d’argent, afin de pouvoir un jour rentrer chez eux en exhibant avec fierté leur réussite.

Pour y arriver, ils s’inventent des récits et des parcours de souffrance et de persécution sortis tout droit de leur imagination. Il m’est souvent arrivé d’entendre une histoire identique racontée par différents migrants, de véritables « copiés-collés ».

Comment peut-on distinguer les mensonges de la vérité ?

« Nous nous basons sur la réponse à la dernière question, quand nous leur demandons pour quelle raison ils ne veulent plus rentrer chez eux. Souvent, les réponses sont fantaisistes : un tel raconte avoir peur qu’une fois rentré au pays, le père ait l’intention de le tuer. Mais vous devez certainement comprendre que pour évaluez une telle situation, nous ne disposons que de très peu d’éléments. »

Quelles sont les réponses habituellement formulées par les migrants à cette demande ?

« Depuis un certain temps, de nombreux Nigérians affirment être victimes d’un mauvais sort. Ils parlent d’une secte présente au Nigéria qui persécuterait celui qui refuse d’y adhérer.

Assez fantaisiste, en effet …

« Il m’arrive d’entendre beaucoup d’autres récits aussi farfelus et tous répètent les mêmes histoires. »

Lesquels ?

« Les femmes, par exemple, racontent quasi toutes avoir été entraînées de force dans des maisons closes en Libye et livrées à la prostitution.

Chez les hommes, une histoire classique revient souvent, celle liée aux problèmes d’héritage. Ils se sont enfuis, car une fois devenus orphelins, un membre malfaisant de leur famille, mais très influent, très puissant, car le plus riche, essayait de s’approprier leur patrimoine.

Voilà l’histoire en quelques mots : ‘l’oncle m’a dénoncé pour des délits que je n’ai jamais commis, mais vu sa position sociale importante, il sera écouté de préférence à moi qui ne suis qu’un pauvre orphelin. Et cela explique ma peur. »

Vous entendez vraiment ces récits ?

« Absolument oui ! Il y a beaucoup de mensonges. Avant de raconter l’histoire du méchant oncle, chacun se prétend fils unique sans aucune famille. Mais il est rarissime au Nigéria de trouver une famille avec un seul enfant, il y a au minimum trois à quatre enfants par famille. »

Et ces excuses sont-elles acceptées ou rejetées par la commission ?

« En tant qu’interprète, je ne sais pas si la personne interviewée obtient l’asile ou pas. Mais au cours de l’entretien, je peux discerner le mensonge de la vérité. Les femmes, par exemple, dramatisent à l’extrême les histoires de violences sexuelles, mais il est facile de savoir si elles mentent ou disent la vérité. Et ce, malgré le fait que les réfugiés se documentent très bien sur ce qu’ils doivent raconter pour apitoyer les membres de la commission. »

Par exemple ?

« Sans citer de noms, certaines femmes se prétendent lesbiennes et apportent même des copies d’articles d’internet au sujet d’agressions homophobes au Nigéria. Mais, à peine assises pour l’entretien, elles demandent la modification leur date de naissance.»

Pourquoi ?

« Elles essayent de se faire passer pour mineures afin d’obtenir l’asile sans difficulté. Ce comportement devrait interpeller, car il est probable que ces personnes n’aient subi aucune violence ou une quelconque souffrance dans leur passé.

Au cours de l’interview, il suffit de regarder les migrants dans les yeux pour savoir s’ils ont réellement été victimes de violences. On peut lire dans leurs yeux s’ils ont subi les horreurs dont ils parlent, ou s’ils ont tout simplement fait appel à leur fertile imagination pour arracher des larmes aux membres de la Commission. »

N’est-il pas absurde que l’Italie doive soutenir tous les frais d’accueil pour entendre raconter des mensonges ?

« Si je faisais partie de la Commission, je ne saurais pas comment réagir. Souvent je suggère aux candidats de dire la vérité, mais eux à la fin me demandent, non sans une certaine candeur : ‘ai-je bien raconté l’histoire ?’ Quand j’entends cela, je comprends que tout ce qu’ils m’avaient raconté était est une sorte de fable apprise par cœur. »

Pourquoi ceux qui arrivent sur les grosses barques n’ont aucun document sur eux ?

« Celui qui débarque en Italie prétend, soit n’avoir jamais eu de documents, soit les avoir égarés en Libye. Au Nigéria, falsifier les documents et changer plusieurs fois d’identité est un fait banal. Ils agissent de même à Lampedusa, ce qui rend impossible l’identification. »

Comment pouvez-vous en être certain ?

« Je prends, une nouvelle fois le Nigéria comme exemple. En fonction du nom et du prénom, il est facile de déterminer si la personne vient du Nord ou du Sud. Des candidats à l’asile m’ont raconté avoir fui les luttes entre chrétiens et musulmans dans le Nord du pays, mais leur nom typiquement « méridional » les a trahi. Ils mentent avec une facilité consternante. La majeure partie des identités sont inventées à l’arrivée, ce qui rend pratiquement impossible de vérifier l’histoire du migrant. »

Quelle est la typologie des individus qui décident d’entreprendre le voyage de l’espoir ?

« Le plus souvent, il s’agit d’hommes jeunes, souhaitant voir l’Europe : ils ont économisé de l’argent et ont des contacts pour organiser leur voyage. Tout est étudié, planifié et il y a des réseaux en Italie qui favorisent ces flux.

Il est faux de penser que seuls les pauvres arrivent ici, ces derniers n’ont pas les moyens de s’offrir un tel parcours. Ceux qui s’embarquent sur ces « bateaux » sont des jeunes à qui on a refusé un visa officiel. C’est également confirmé par l’un de mes collègues : ils mentent tous. »

Pourquoi viennent-ils ici ?

« Ils arrivent en Italie dans l’espoir de s’enrichir, pour ensuite rentrer au pays, y construire une belle maison et se pavaner en exhibant leur richesse. »

Parmi les migrants qui débarquent, y a-t-il aussi des personnes dangereuses ?

« Je pense plutôt qu’ils le deviennent par la suite. Une fois obtenu le permis de séjour, ils s’imaginent trouver rapidement du travail. Mais l’Italie n’est pas l’Eldorado espéré, question de travail. Ils finissent alors entre les griffes de trafiquants de drogue, souvent leurs compatriotes. Les Nigérians en Italie gèrent le trafic de la drogue et les réseaux de prostitution. »

Comment résoudre ces problèmes ?

« Moi, qui suis un migrant légal, je trouve le gouvernement italien trop faible. [Il pourrait ajouter : trop crédule, trop insouciant, trop lâche, trop laxiste, trop soumis à Merkel & CO.] Le fait qu’il existe la possibilité d’introduire un recours contre la décision de la commission, en cas de refus, est absurde.

Car de recours en recours, ces personnes continuent de vivre aux frais des contribuables italiens, dont une grande majorité vit dans la précarité. Il faudrait durcir la loi sur l’immigration : à partir du moment où la demande a été rejetée, les migrants devraient être immédiatement renvoyés dans leurs pays.

Plus l’Italie demeure évasive sur ce sujet, plus il y aura des candidats à l’immigration en provenance d’Afrique, même s’ils savent très bien qu’ils n’auront aucune chance d’obtenir le droit d’asile. Mais en Italie, la loi du ‘pauvre petit’ est en vigueur. »

Qu’entendez-vous par là ?

« Lors des entretiens, il n’est pas rare d’entendre un membre de la commission, attendri par le récit larmoyant du candidat à l’asile, s’exclamer : pauvre petit !»

Mais ces ‘pauvres petits’ ne font que mentir, et les contribuables italiens paient pour les entretenir à paresser toute la journée.

Ce sont les nouveaux rois fainéants !”

Un récent reportage, réalisé à Briatico, (Vibo Valentia) en Calabre par F. Fubini, journaliste au Corriere della Sera », démontre toute la folie de l’absurde politique migratoire italienne, qui privilégie les « réfugiés » au peuple italien.

camp de réfugiés
A Rimini, camp pour réfugiés italiens expulsés de leur domicile …

L’Italie garantit gîte et logis aux migrants sans exiger une quelconque contrepartie.

La journée typique d’un migrant africain, parmi les 82.000 hébergés dans les centres d’accueil et hôtels 3-4 étoiles en bord de mer, peut se résumer comme suit :

manger, dormir, surfer sur Facebook, regarder des films à la TV …

Toute la journée à ne rien faire, absolument rien. De temps à autre, ils jouent au foot. Ils ne prennent même pas la peine de nettoyer leurs chambres ou refaire leurs lits, pour cela, il y a les femmes de ménage … et quand ils ont faim, le dîner est prêt.

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« Moi, je ne cuisine pas”, raconte Fofana, un jeune malien, à F. Fubini le reporter du Corriere della Sera. Il prétend avoir 19 ans, mais en paraît dix de plus. C’est un chef qui prépare les repas pour lui et les 219 réfugiés du centre de Briatico (Vibo Valentia). Fofana a débarqué de Libye sans papier il y a deux ans. Depuis, il se la coule douce à Briatico.

L’Italie est la patrie de l’assistanat, et les migrants en bénéficient amplement. La majeure partie de ces « invités » ne provient pas de zones de guerre, ils ne sont même pas persécutés pour des raisons politiques. Et pourtant, ils ont tous introduit une demande d’asile politique.

Ils sont conscients qu’ils n’ont aucune chance de l’obtenir, mais ils excellent dans l’art d’exploiter la lenteur administrative italienne. Ils font tout pour gagner du temps et rester en Italie aux frais des vaches à lait italiennes.

Où vont-ils trouver un autre pays qui les loge, nourrit, leur donne de l’argent pour rester oisif du matin au soir ?

Ils ont tellement de temps libre, qu’après le déjeuner, ces jeunes font … la sieste.

Fofana le Malien a raconté au journaliste du Corriere en charge du reportage, qu’il est en Italie depuis 2 ans.

« Je veux être un réfugié ! » a-t-il déclaré à F. Fubini.

Depuis deux ans, il n’a même pas fait l’effort d’apprendre une seule parole d’italien

Un avocat l’aide à entreprendre les démarches pour obtenir le statut de réfugié. Il ne l’aura jamais, car il n’en a pas le droit, mais lui et son avocat continuent à présenter la demande et soumettent recours sur recours. Ainsi, le temps passe et il reste en Italie aux frais de la princesse.

Depuis 2 ans, Fofana n’a rien fait pour s’intégrer. Il n’a même pas fait l’effort d’apprendre une seule parole d’italien.

C’est le système social italien qui donne tout en échange de rien, explique le journaliste, un système qui distribue protection et moyens de subsistance sans exiger des bénéficiaires la moindre contrepartie : ils ne doivent pas apprendre un métier, ni les lois, ni la langue du pays… L’image qui est ressortie du reportage est désolante. Ils ne font rien pour s’intégrer et on n’exige rien d’eux.

C’est à l’opposé ce que si se passe ailleurs dans l’UE.

En Allemagne, les migrants doivent suivre les cours de langue, de culture, étudier les lois du pays, en échange de l’hébergement et de l’indemnité. Ceux qui refusent seront sanctionnés.

A Briatico, les quelques rares migrants qui ont accepté de suivre les cours d’italien reçoivent 50 Euros. Sans cet «encouragement», il n’y aurait eu personne…

De même, les cours de formation professionnelle ne suscitent guère l’intérêt de nos chers frères migrants vus, comme des « dons » par le Pape François. Ils préfèrent se prélasser en bord de mer ou faire la sieste, puis déambuler dans les rues, question de faire un peu d’exercice, avant de regarder un film à la télé.

Depuis que les migrants ont appris que les médicaments sont gratuits pour eux, ils n’arrêtent pas de se lamenter chaque jour de migraines, de maux de ventre, etc. Mais, pour l’instant, ils ne font pas encore de différence entre un médicament et un Tic Tac !

Ce ne sont pas ces migrants qui doivent être blâmés.

Ils profitent tout simplement de la stupidité incommensurable du système d’accueil italien imposé par le gouvernement, dont l’angélisme béat envers les migrants ne connaît pas de limite.

La réalité contraste avec un autre angélisme, celui du Pape François, pour qui chaque migrant serait quasi un saint, porteur d’une humanité nouvelle, d’une richesse insoupçonnable et les Européens des monstres d’égoïsme.

« Trop de fois, nous ne vous avons pas accueillis ! Pardonnez la fermeture et l’indifférence de nos sociétés qui craignent le changement de vie et de mentalité que votre présence demande. Traités comme un poids, un problème, un coût, vous êtes au contraire un don. »

C’est nous qui sommes un don pour les migrants et non l’inverse et nous n’avons pas à leur demander pardon, Pape François.

Cette gigantesque Tour de Babel, à la construction de laquelle vous participez de manière irresponsable, finira par s’effondrer dans les affres d’une terrible agonie.

Ce n’est pas la paix qui se profile à l’horizon, Pape François, mais la multiplication des germes de futures guerres civiles et ethniques.

La question brûlante à laquelle on n’ose répondre : pour le sexe, ces hommes en plein force de l’âge, quelle solution l’Italie leur propose-t-elle ? Doivent-ils se servir comme en Suède et en Allemagne ? Tabou total des médias.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

la tour de babel

Sources:

« Vi racconto tutte le bugie degli immigrati che chiedono asilo”(Giuseppe di Lorenzo/IlGiornale.it)

“ Cuoco e letto rifatto dalla colf: così coccoliamo i migranti nei Cie” IlGiornale.it

(traduction et adaptation par Rosaly)

 

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