Hassan Nasrallah, le chef de faction de l’organisation terroriste libanais affiliée à l’Iran Hezbollah, est présenté de façon humiliante en référence à la crise des ordures qui frappe le Liban.

Le dessin, qui tourne le terroriste en dérision, est signé Mouwafak Kat, présenté comme syrien résidant au Canada, et il est publié dans le journal arabe al-Arab, “premier quotidien arabe basé à Londres” selon son fondateur, l’ancien ministre libyen de l’Information Ahmad al-Sal­hin al-Houni.

On y voit un citoyen libanais qui va jeter au camion poubelle un sac d’ordures dans lequel se trouve le terroriste du parti chiite tenant un sabre et un drapeau du Hezbollah.

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Un jeu de mots à deux étages

Au premier degré, le chef du Hezbollah est comparé à une ordure pour son implication dans la guerre civile syrienne. L’engagement dans la défense d’al Assad a ouvert les yeux aux Libanais les plus stupides qui croyaient sincèrement que la raison d’exister de l’organisation chiite terroriste sur leur sol était la défense du Liban contre “l’entité sioniste”. Le Hezbollah n’a pas été capable de convaincre les Libanais en quoi la défense du président syrien servait leurs intérêts. Bien au contraire.

Au second degré, lié au premier point, il est évident que l’alibi politique et social du Hezbollah a volé en éclat avec la crise des déchets qui a duré 8 mois sans que le groupe terroriste ne fasse rien.

La personne de Nasrallah, le chef du parti chiite libanais est un sujet tabou. Le tourner en dérision met en colère les terroristes du Hezbollah.

Le monde occidental nomme le conflit interne à l’islam : chiite contre sunnite. Ne devrait-on pas parler du conflit du monde musulman contre les arabes musulmans ?

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