Le pape François a voulu faire un coup médiatique en visitant Lesbos et en ramenant avec lui des réfugiés. Mais il a été «piégé» par les bureaucrates car les deux familles chrétiennes qu’ils voulaient inclure n’avaient pas leurs papiers en règle.
Le Saint Père a donc du se résigner à ne prendre que des familles musulmanes et à en subir les contrecoups.
Je me méfie toujours des reportages des médias de masse qui se réjouissent de rapporter les faits et gestes du Saint-Père quand ils peuvent les tourner à leur manière pour lui faire dire ce qu’ils veulent comme quand ils ont prétendu que le Pape avait traité Mahmoud Abbas «d’ange de la paix». Une déformation éhontée des paroles du Saint-Père.
En conférence de presse dans l’avion du retour, le Pape a admis que c’était des membres de son entourage qui lui avait suggéré cette initiative et qu’il avait trouvé cette idée «inspirée du Saint-Esprit».
Apparemment, le Saint-Esprit n’a pas tenu compte des aléas causés par les bureaucraties tatillonnes.
le projet prévoyait à l’origine de prendre aussi des couples chrétiens
Dans cette tempête médiatique provoquée par le Saint-Père, nombreux sont ceux qui lui reprochent d’oublier les Chrétiens d’Orient et d’encourager les Européens à s’incliner devant les Islamistes. Mais cela me semble injuste.
D’abord, le Saint-Père n’a pas choisi lui-même les réfugiés et le projet prévoyait à l’origine de prendre aussi des couples chrétiens.
Ensuite, peu se souviennent qu’en août 2014, le même souverain Pontife soutenait une intervention militaire pour stopper l’État Islamique, et osait dire :
«..il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre.»
Bon d’accord, on n’obtiendra jamais un degré de violence plus élevé de la part de François. Mais ce n’était pas si mal, étant donné la passivité des dirigeants occidentaux.
La Croix écrivait à ce sujet en 2014 :
Mûrement réfléchis, ces propos [du Pape] rejoignent les appels lancés par deux de ses proches collaborateurs : le représentant permanent du Saint-Siège à l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, qui, dès le 9 août, avançait que « peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak » et le cardinal Fernando Filoni, émissaire personnel du pape actuellement sur place, … estimait que « les réfugiés ont besoin non seulement d’une aide humanitaire mais aussi d’une action politique et militaire ».
Combien alors se sont gaussés de cette prise de position papale en reprenant la célèbre phrase de Staline: «Le Pape, combien de divisions ?»
De plus, cette position lui a valu une volée de bois vert de la part des patriarches chrétiens du Moyen Orient, ceux qu’on aurait pu croire concernés au premier chef par les persécutions des Chrétiens !
En Irak, le patriarche chaldéen Louis Raphael I Sako, a été particulièrement vif dans sa critique d’une intervention qui « reviendrait à faire exploser un volcan destiné à emporter l’Irak, le Liban, la Palestine».
En Syrie, le patriarche grec melkite Grégoire III Laham d’Antioche assurait que :
« Si les pays occidentaux veulent créer une véritable démocratie, ils doivent la construire à travers la réconciliation et le dialogue entre chrétiens et musulmans, et non avec les armes. L’attaque planifiée par les États-Unis, poursuit-il, est un acte criminel qui entraînera d’autres victimes. Cela fera s’écrouler la confiance du monde arabe envers le monde occidental ».
Quant au patriarcat latin de Jérusalem, il interrogeait la légitimité d’éventuelles frappes :
« Comment décider d’attaquer une nation, un pays ? Avec quelles autorisations ? Certes, le Président américain a le pouvoir de lancer seul des frappes aériennes contre la Syrie. Mais quid de la Ligue arabe et du conseil de sécurité à l’Onu ? Nos amis de l’Occident et les États-Unis n’ont pas été attaqués par la Syrie. Avec quelle légitimité osent-ils attaquer un pays ? Qui les a nommés comme policiers de la démocratie au Moyen-Orient ?»
Certes ces propos acerbes visaient surtout les USA, et le Souverain Pontife seulement de façon oblique, mais le moins qu’on puisse dire c’est que ce dernier n’était guère appuyé dans cette «croisade» qu’il ne voulait surtout pas nommer comme telle.
En 2015, François d’Alençon écrivait dans La Croix à propos de la fameuse coalition de 22 pays censée combattre l’État Islamique, qu’il appelait une «coalition de façade» :
« Officiellement, l’objectif commun affiché par les Occidentaux et leurs alliés reste de « détruire » Daech. En réalité, à l’intérieur de cette coalition hétéroclite, chacun choisit le ou les partenaires les plus compatibles avec ses intérêts dans une guerre d’usure appelée à durer : le gouvernement irakien, les Kurdes, les milices chiites, les tribus sunnites, les groupes rebelles au sud de la Syrie ou la coalition de groupes armés autour du Front al-Nosra en Syrie. »
Que pouvait faire de plus le Pape François face à cette volonté mollassonne déployée par les Occidentaux et leurs alliés ?
Un geste symbolique
Il est donc logique qu’il ait choisi, en 2016, de s’en tenir à une position plus «chrétienne» qui consiste à ne pas antagoniser l’adversaire et à tendre des perches à ceux qui voudront bien les saisir.
Il m’apparaît évident que le fait pour le Pape de ramener de l’Île grecque de Lesbos seulement trois familles de réfugiés ne saurait être autre chose qu’un geste symbolique, étant donné l’ampleur des besoins.
Pour reprendre les arguments d’un commentateur du Figaro, je me demande s’il est possible que le Saint-Père ait voulu, par ce geste, s’adresser aux musulmans et leur donner une leçon de solidarité qu’eux-mêmes n’ont pas vis à vis de leurs coreligionnaires ?
Il m’est avis que :
- Ces familles musulmanes installées à Rome, seront considérées comme des traîtres par leurs semblables ;
- la réaction des musulmans dans leur ensemble sera de considérer que le chef de l’église tentent de les « retourner », l’apostat étant passible de la peine de mort ;
- certains ne manqueront pas de contraster l’attitude du Pape François avec celles des représentants de l’islam en Belgique qui avaient refusé d’associer dans leur prières les victimes qui n’étaient pas musulmanes.
En accueillant pour le principe une poignée insignifiante de réfugiés musulmans, ne serait-il pas en train de faire la nique aux autorités islamiques ?
Dans son article du 18 avril pour Dreuz, Rosaly soutient que le voyage du Pape à Lesbos constitue une critique virulente des Européens.
Mais je me demande si ce sont vraiment eux qui sont visés.
En se montrant inclusif, le Saint-Père ne donne t-il pas une leçon de charité aux pays arabo-musulmans qui n’aident pas beaucoup – ou même pas du tout – les réfugiés syriens ?
Voyons cela plus en détail.
Au Liban, les réfugiés font peur
Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a réaffirmé que le Liban refusait catégoriquement la naturalisation des réfugiés. Il a exprimé son opposition aux «tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes».
M. Salam a dénoncé l’agitation du spectre de l’implantation des réfugiés syriens au Liban par le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil. Ce dernier avait estimé lors de la visite au Liban du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que la communauté internationale cherchait à favoriser cette implantation.
En Arabie saoudite, le statut de réfugié n’existe pas
Le roi Salman d’Arabie saoudite est sorti de sa réserve pour dénoncer «les fausses accusations» contre son pays.
« Le royaume a accueilli 2,5 millions de Syriens depuis le début de la guerre », a assuré le monarque.
Les Emirats arabes unis font valoir que 250 000 Syriens résident dans le pays, y compris 100 000 dont le permis de séjour a été prolongé depuis 2011.
Ce sont des chiffres que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés ne peut confirmer.
L’agence onusienne n’a connaissance que de 7000 Syriens dans les pays du Golfe, soit le nombre de personnes qui ont sollicité son assistance auprès de ses bureaux en Arabie saoudite, au Koweït et dans les Emirats arabes unis.
Elle estime toutefois leur nombre à plusieurs centaines de milliers.
Même évaluation du côté de l’Organisation internationale pour les migrations, qui estime que l’Arabie saoudite serait le quatrième pays d’accueil, après la Turquie, la Jordanie et le Liban.
Le conditionnel est de mise, car l’Arabie saoudite ne reconnaît pas le statut de réfugié. Comme les autres pays du Golfe, elle n’a pas ratifié la Convention de 1951 qui oblige chaque pays à accorder l’asile aux personnes fuyant les conflits et les persécutions.
«Les Syriens sont considérés comme des visiteurs et, depuis le début du conflit, ils ont la possibilité de prolonger leur visa. Nous n’avons pas attendu la crise des réfugiés en Europe pour agir. Pour nous, l’accueil est un devoir et nous ne voyions pas l’intérêt d’en faire la publicité», expliquait Faisal Bin Hassan Trad, l’ambassadeur saoudien auprès des Nations unies à Genève. «La plupart d’entre eux ont quitté l’Arabie saoudite pour aller s’installer ailleurs, comme en Europe, mais plusieurs centaines de milliers d’entre eux ont obtenu un permis de résidence. Nous n’avons expulsé personne», poursuit-il.
«Les chiffres présentés par les autorités saoudiennes sont contradictoires. Un jour, elles évoquent un demi-million de Syriens, un autre jour plusieurs millions», commente Nadim Houry, directeur adjoint de Human Rights Watch pour l’Afrique et le Moyen-Orient. «Les pays du Golfe doivent en faire davantage, dit-il. Actuellement, l’une des seules façons pour les Syriens de venir dans les pays du Golfe est d’avoir un contrat de travail.»
Pour le Maroc, les réfugiés sont la responsabilité des Occidentaux
Alors que l’Allemagne s’apprêtait à accueillir 800.000 réfugiés en 2015, suite à l’afflux massif de migrants syriens vers l’Europe, des membres de la société civile marocaine s’activaient pour appeler à suivre le même élan de solidarité. Mehdi Alioua, sociologue spécialiste des questions migratoires a lancé une pétition en ce sens.
Huffington Post au Maroc a interviewé Mehdi Aliouha.
Question de Huffington Post Maroc : « Les pays européens viennent de se mobiliser pour accueillir des milliers de réfugiés syriens. Pensez-vous que le Maroc doit lui aussi participer à cette vague de solidarité ?»
Réponse de Mehdi Alioua : « Les pays européens ont des responsabilités plus importantes. Ce sont en effet des pays plus riches, qui ont la capacité d’accueillir beaucoup plus de monde que le Maroc et, plus encore, qui ont souvent besoin de ces migrants.
L’Allemagne par exemple, est en train d’aménager le droit du travail pour faire travailler plus facilement ces réfugiés. D’une certaine manière, l’Allemagne ne fait pas qu’un « cadeau ». Démographiquement, elle peut accueillir ces milliers de personnes. La Suède a aussi accueilli beaucoup de réfugiés, par solidarité mais aussi parce qu’elle avait besoin de travailleurs. C’était le cas en France dans les années 60.
Le Maroc a également un devoir d’accueil, mais en fonction de ses capacités : nous avons une jeunesse très importante, nous ne produisons pas assez de richesses pour pouvoir intégrer complètement ces réfugiés, et nous ne sommes pas encore suffisamment développés pour pouvoir dédier une partie de cette richesse à l’entraide internationale. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire: il faut le faire à la hauteur de nos moyens.»
En Algérie, l’élan de solidarité est à sec
Un article publié dans Jeune Afrique le 30 avril 2014 décrivait l’attitude algérienne envers les réfugiés syriens.
« …Dès leur arrivée en Algérie, les Syriens ont suscité un élan de solidarité de la part de la population locale, qui s’est mobilisée pour leur apporter aide matérielle et réconfort moral. Mais au fil des mois, le spectacle de ces familles campant dans les jardins du square Port-Saïd, au coeur de la capitale, et les scènes de mendicité dans les rues d’Alger ont fini par irriter et indisposer les pouvoirs publics.
Décision a donc été prise de les regrouper dans ces centres d’accueil de Netcom dont la gestion est confiée au CRA ( Croissant Rouge Algérien). Les réfugiés sont désormais répartis dans plusieurs villes du pays. »
Selon Saïda Benhabyles, élue en mars 2014 à la tête du CRA :
« Ils bénéficient d’une assistance médicale, de nourriture, de vêtements.
Les enfants et les jeunes sont scolarisés gratuitement. Ils sont libres de leurs mouvements, ne sont pas astreints à des obligations administratives ou à un quelconque contrôle de la force publique. Notre priorité reste le respect de la dignité humaine. Nous avons d’ailleurs accueilli récemment à Tlemcen [extrême ouest de l’Algérie] une cinquantaine de familles qui avaient été refoulées du Maroc ».
Deux ans après ses débuts, le flux migratoire s’est substantiellement tari.
« Aujourd’hui, il y a moins d’affolement et d’emballement sur la question des réfugiés syriens, souligne la présidente du CRA. Certains ont décidé de quitter notre pays pour se rendre en Égypte ou dans des pays du Golfe. »
Signe patent de cet assèchement, la rupture des liaisons aériennes entre Alger et Damas. Alors qu’Air Algérie assurait avant la guerre trois vols hebdomadaires, le trafic a été ramené à une seule desserte en juin 2013, avant que la liaison ne soit purement supprimée…
En Tunisie, pas de droit d’asile
Combien sont-ils en Tunisie ? Ni les intéressés ni les autorités ne le savent précisément. « Seuls 164 réfugiés syriens se sont identifiés comme tels. Leur nombre oscillerait entre 2 500 et 3 000, mais ils évitent de se faire recenser par crainte de représailles à leur retour au pays, d’autant que le droit d’asile n’est pas prévu par la loi tunisienne », explique un responsable du service des étrangers.
Si le chef de l’État, Moncef Marzouki, s’était proposé, en février 2012, d’accueillir Bachar al-Assad pour mettre un terme à la guerre civile, il n’a pas élargi la proposition aux victimes de la guerre.
Pis, après avoir rompu ses relations diplomatiques avec Damas, la Tunisie a donné comme instruction à ses chancelleries de ne plus délivrer de visas aux ressortissants syriens.
« Où qu’on aille, on suscite la suspicion ; personne n’ose nous demander si nous fuyons la répression du régime ou si nous sommes pro-Bachar, mais la question est toujours en filigrane. En fait, nous ne sommes plus que des fuyards aspirant juste à une vie décente après avoir tout perdu », résume Mustapha, ancien commerçant, qui a quitté Qamari, près d’Alep, avec sa femme, ses quatre enfants et ses beaux-parents.
Après un passage au Liban, ils ont séjourné en Jordanie, puis en Égypte, où la chute des Frères musulmans a eu pour conséquence un durcissement à l’égard des réfugiés syriens.
Conclusion
On a appris cette semaine que des gardes-frontières turcs auraient abattu au moins seize réfugiés syriens en quatre mois, alors que l’accord signé entre le gouvernement d’Erdogan et l’UE il y a deux semaines est censé faire de la Turquie un « pays tiers sûr » pour l’accueil des réfugiés.
Selon le Times, l’OSDH dispose de preuves montrant notamment que trois enfants ont été victimes de ces fusillades. Ces révélations font à nouveau planer le doute sur la politique de la Turquie à l’égard des réfugiés.
L’accord passé avec l’UE prévoit notamment de renvoyer sur le sol turc les migrants arrivés en Grèce après le 20 mars.
Alors que des dizaines de syriens fuyant la guerre civile et l’État Islamique tentent chaque jour de franchir la frontière avec la Turquie, les autorités locales sont sur leurs gardes, craignant de voir «des soldats de l’ÉI s’infiltrer parmi les réfugiés en vue de commettre des attentats».
Les pays arabo-musulmans sont affreusement mal gouvernés. Ils ne reconnaissent pas de droit d’asile ou n’ont pas signé la Convention relative au statut de réfugié, ou bien ils sont aux prises avec des taux de chômage élevés.
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Allah qui prévoit tout, dans sa grande sagesse, n’avait pas pensé à ça !
Le Coran qui contient toute la science, ne donne aucune directive quant à la gestion gouvernementale et au traitement des réfugiés musulmans.
C’est la faute à pas de chance si à part la haine des «kouffars» et l’interdiction de se lier d’amitié avec des Chrétiens, le prophète n’a rien à offrir comme conseil pratique à ces pauvres réfugiés qui s’en remettent…au Pape.
Le Saint-Père serait-il en train de faire la preuve que le Dieu des Chrétiens est supérieur à Allah ?
Quel blasphème !
Pendant que le Liban ou l’Arabie saoudite refusent d’accorder leur citoyenneté aux réfugiés syriens, le pape refuse de distinguer chrétiens et musulmans : «Ils sont tous enfants de Dieu ».
Re-blasphème !
Migrants qui ont embrassé les mains du pape, ça sent la conversion à plein nez
Selon La Croix, au camp de Moria qu’il a visité avec le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomeos Ier, et l’archevêque orthodoxe d’Athènes Hieronymus, « le pape s’est retrouvé en présence de migrants le plus souvent musulmans, qui lui ont embrassé les mains. D’autres sont tombés à genoux devant lui en larmes».
Ça sent la conversion à plein nez. De là à ce que le Saint-Père et ses réfugiés soient sous le coup d’une fatwa. Il n’y a qu’un pas !
Le Vatican est certainement mieux organisé que l’Arabie saoudite puisque ses hôtes – tout comme les deux autres familles chrétiennes accueillies l’automne dernier – ont été confiés à leur arrivée à Rome à la communauté de Sant’Egidio, qui les héberge pour l’heure avec d’autres réfugiés syriens. « Nous allons nous occuper de leur trouver un logement, fournir des cours de langue et une insertion par le travail », a précisé le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, à La Croix.
Ces trois couples syriens et leurs enfants sont logés par la Communauté de Sant’ Egidio dans le Palazzo Leopardi, rebaptisé « Maison du refuge », situé au cœur du quartier Trastevere.
Nour, une jeune femme de 30 ans palestino-syrienne, microbiologiste francophone et diplômée de l’université de Montpellier qui était à bord de l’avion du Pape avec son mari, ingénieur comme elle, et leur fils de 2 ans a dit à Radio Vatican qu’elle remercie le Pape car : «… Il n’y a pas un homme religieux musulman, il n’y a pas un président arabe qui a senti nos souffrances …».
Le pape est le seul leader religieux à avoir fait le déplacement à Lesbos. Pas d’imam prestigieux, pas de mollah, pas de Dalaï Lama, pas de patriarche russe. Personne.
Alors, pour qui la leçon ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
« Le Saint-Père serait-il en train de faire la preuve que le Dieu des Chrétiens est supérieur à Allah ? »
« Alors, pour qui la leçon ? »
Je ne suis pas du tout, mais alors par du tout certain que l’immense majorité des gens qui auront vu les images en question raisonnent de cette façon, et tirent la conclusion que « le Dieu des Chrétiens est supérieur à Allah ».
En accueillant de la sorte des « réfugiés » – et à la limite, peu importe qu’ils soient chrétiens ou musulmans – , la Papauté envoie un signal, un « message fort » aux catholiques, aux chrétiens, et au-delà au monde : « accueillez des migrants, faites preuve de charité, comme nous », avec en arrière-plan tout le discours habituel sur la culpabilité de l’Occident, blablabla.
J’ai beau lire aussi attentivement que possible ce que je peux quant à l’attitude de l’Eglise catholique dans cette crise dite des « migrants », notamment sur Dreuz, je ne suis jamais convaincu ni par le discours, ni par ce genre d’actes symboliques.
Sur la situation en Syrie, il a été développé maintes fois sur Dreuz, et ailleurs, tous les arguments en défaveur d’un accueil massif, sans limites, de populations originaires des pays en guerre par les pays européens. Je ne vais pas reprendre ces arguments, ils sont accablants.
Sachant en plus que tous les « réfugiés » qui se lancent à l’abordage de nos pays développés ne sont pas originaires de Syrie, loin s’en faut.
Nous ne POUVONS PAS, pour des tas de raisons, accueillir tous les réfugiés, vrais ou supposés, de la terre.
Ces gens, dans leur grande majorité, et quelle que soit leur confession, ont vocation à rester chez eux, ou à y revenir, à terme. Pas à s’installer définitivement chez nous. C’est dans ce sens que nous devons, en fonction de nos moyens, les aider, pas dans un autre.
Et nous ne VOULONS pas nous laisser envahir par des hordes mahométanes, quand à la fois on voit tous les jours, dans nos pays, le résultat de l’islamisation de la société, et que l’on écoute les discours de maints dirigeants islamiques, lesquels sont sans ambiguïté sur leurs intentions.
Que ce soit par la porte ou par la fenêtre, on n’arrivera pas à me convaincre que ce geste du Pape François – inspiré ou non par ses conseillers – va dans le bon sens.
Comme on l’apprend dans la conférence de presse donnée par le Saint-Père dans l’avion, les réfugiés du Pape ont été triés sur le volet. Ce sont de vrais réfugiés pas des «hordes mahométanes».
De plus les médias n’ont pas rapporté que le Pape, s’il a effectivement mentionnée l’Europe, a bien dit qu’il fallait un encadrement adéquat pour intégrer les réfugiés. Il a ajouté qu’il comprend la peur des Européens.
Je suis assez d’accord avec votre idée que les réfugiés devraient être en Europe seulement temporairement.
Il faudrait que les Américains et leurs alliés se dépêche de régler la situation en Syrie au lieu de faire traîner les choses comme à plaisir. Ça reste encore la meilleure solution à la crise des vrais réfugiés.
« Ce sont de vrais réfugiés pas des «hordes mahométanes». » : quand bien même, le danger terroriste est immense, pas question de prendre le risque, aucun pseudo réfugié à accueillir, out, eject !!!!
le pape n’est pas fou, il a choisi quelques familles pas une vingtaine d’hommes jeunes en pleine force de l’âge qui compose 90 % des dits réfugiés qui déferlent sur l’Europe…
Tu n’es pas mon pape ! Bien que je sois devenu ! Chrétien par ma deuxième femme , et que je reste Juif …
Je veux dire que tu dois en priorité t’occuper des Chrétiens !
Pourquoi nous mettre des culpabilités sur les épaules… origines Islam..
Que toi -même tu ne veux pas t’occuper ???
S’il te plaît va dans ces « lesbos » si dangereux pour les chrétiens,
et sauve les chrétiens, cher Pape, car c’est ta mission P R E M I E R E.
Pourquoi veux-tu sauver les Musulanns et ce bien avant les chrétiens??
Pourquoi??? Mon Pape Chrétien ?? Pourquoi Mon Pape Chrétien t’es -tu
livré à l’Islamo)(Fo) LIE-
J’ai aimé la façon dont Guy Millière parlait récemment du sentiment de « supériorité morale » largement répandu en Occident : http://www.dreuz.info/2016/04/11/leurope-soumise-a-lislam/ ,
et combien ce sentiment est dangereux, lorsque l’on ne voit pas, ou ne veut pas voir, que « en face », ceux qui tirent les ficelles en usent pour nous culpabiliser à loisir et nous faire perdre le sens des réalités et de ce qui se joue actuellement.
Les islamistes en tout cas, ne s’embêtent pas avec de telles considérations ! A leurs yeux, seul compte le pragmatisme, et l’objectif qu’ils se sont assigné.
Sans renier nos valeurs morales, nous devons nous aussi être pragmatiques :
– l’accueil (définitif) de réfugiés en Europe ne peut au maximum concerner que de petites quantités de personnes, tant on sait que pour que l’intégration fonctionne, il faut un très faible taux d’immigrés ; et de préférence non musulmanes, n’en déplaise aux bien-pensants.
– pour le reste, aidons les vrais réfugiés de guerre, sur place, en fonction de nos moyens – qui ne sont pas illimités, n’est-ce pas – en attendant qu’ils puissent retourner chez eux. Et ne culpabilisons pas si malgré ce que nous faisons il continue d’exister des malheureux sur terre, car dans l’immense majorité des cas, nous n’y sommes pour rien… bien au contraire.
Je suis assez d’accord avec vous sauf pour la phrase: «Les islamistes — A leurs yeux, seul compte le pragmatisme, et l’objectif qu’ils se sont assigné.».
Parce que chercher à retourner à l’Age de Pierre, instaurer la Charia ou un Caliphat et trancher des têtes c’est du pragmatisme? Quelles sont les chances de réussite de cette entreprise?
En fait l’ÉI et les terroristes ont un pouvoir de nuisance, mais ils ne peuvent rien bâtir et ils en sont bien incapables!
Les meilleurs guerriers de l’ÉI sont ceux qu’on envoie en mission suicide. C’est ça le pragmatisme?
Certains musulmans tel Mehdi Alioua que je cite dans l’article ont de toute évidence mauvaise conscience et se sentent obligés de se justifier.
Vous n’avez pas compris de quel pragmatisme il retourne.
Le seul pragmatisme pour les musulmans, c’est l’Umma, c’est l’invasion de la stupide Europe.
Et cela marche parfaitement grâce a la crédulité de journalistes « bien-pensants » comme vous.
Vous m’avez mal lue! Je ne suis ni crédule ni bien pensante.
Je traite avec précaution les nouvelles émanant de la com. du Pape et triturées par les gauchistes dans les médias qui déforment tout.
L’invasion de l’Europe n’est réussi qu’à cause de la stupidité des gouvernants et non des peuples européens qui sont manipulés.
Mais les Brits vont peut-être décider de sortir de L’Europe. Ce serait un bon début.
Oh et à propos du «pragmatisme» des djihadistes cette nouvelle: http://www.sudinfo.be/1554052/article/2016-04-20/l-etat-islamique-tue-ses-propres-combattants-blesses-pour-revendre-leurs-organes
Très pragmatiques en effet!
Magali,
Leur pragmatisme est différent du nôtre : ce qui compte à leurs yeux est la domination de l’islam sur la terre, par quelque moyen que ce soit.
Ils sont certes en pleine contradiction, quand à la fois ils utilisent les technologies dernier cri inventées par l’Occident, et prêchent une doctrine qui, scrupuleusement mise en application, ne les conduirait, livrés à eux-mêmes, qu’à retourner, comme vous le dites, à l’âge de pierre…,
mais leur pragmatisme, de tout temps, a aussi été de vivre en faisant travailler les autres : ce n’est pas pour rien qu’au cours de l’Histoire, les sociétés musulmanes ont été les plus esclavagistes de toutes !
Certes, une société fondée sur l’esclavage, même si les esclaves en question doivent être les Occidentaux, ne pourra jamais être aussi florissante que l’Occident actuel, mais de cela, je pense que les dirigeants islamiques se moquent assez éperdument, cette religion étant bourrée de contradictions, et d’un obscurantisme consommé, donc parfaitement irrationnelle.
Jacques,
Je comprends. Pour moi, le pragmatisme est une attitude qui consiste à agir de façon à avoir un effet sur le réel, sur les rapports de force, par exemple.
Le pragmatisme des islamistes dont vous parlez est un pragmatisme à court terme. Ils savent utiliser les faiblesses de leurs adversaires (frontières ouvertes de l’Europe, sentiment de culpabilité post-colonialiste, systèmes de sécurité déficients, etc.).
Aux dernières nouvelles, les djihadistes de l’ÉI ont un problème de financement, ils en sont réduits à tuer leurs blessés pour vendre leurs organes.
À court terme, c’est sûr ça va leur rapporter de l’argent. En autant qu’ils n’essayent pas de vendre des cerveaux dont personne ne voudrait!
Depuis la naissance de l’islam les musulmans adopte l’attitude qu’ils ont trouvé dans la lecture du coran.
Comme vous le dites si justement, les musulmans ne sont pas cohérents, mais ça ne les gênent pas plus que ça. Cela leur vient de la lecture du coran où on y trouve tout et son contraire quelques versets plus loin.
Comme vous le dites aussi, durant toute l’histoire de l’islam, les musulmans ont vécus comme des parasites en pillant, volant, rackettant, rançonnant faisant le commerce d’esclaves de leurs prisonniers La razzia est un mot arabe inventé par les musulmans, c’est encore dans le coran pour s’approprier les biens des infidèles. Depuis 1300 ans, ça ne leur a ni donné la notion de générosité, ni l’envie de travailler, ni l’envie d’entreprendre, ni l’envie d’inventer. Dans le coran on n’y trouve pas une seule fois le mot amour.
Le parasite, d’après Larousse définition 3 : « Personne qui vit dans l’oisiveté, aux dépens d’autrui ou de la société ».
N’est ce pas ce qu’ont fait les musulmans durant toute leur histoire, celle d’hier et celle d’aujourd’hui ?
Les comparer à des coucous ne me déplait pas !
Ils me font aussi penser à la fable de la Fontaine : « Le scorpion et la grenouille » . Ne tuent-ils pas ceux qui sont généreux avec eux ?
« Mais il a été «piégé» par les bureaucrates car les deux familles chrétiennes qu’ils voulaient inclure n’avaient pas leurs papiers en règle »
— pouvez-vous préciser la source ? Car j’aimerais diffuser cette information, merci.
Voici l’info: «… le pape François …a.. expliqué que deux familles chrétiennes étaient dans la première sélection mais leurs papiers n’étaient pas en règle.»
C’est moi qui ajouté l’idée de «piège» bureaucratique.
J’avais vu cette explication dans un compte-rendu de la conférence de presse du Pape donnée dans l’avion. Je ne retrouve pas ce texte mais une autre source confirme:
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Les-12-refugies-ramenes-par-le-pape-a-Rome-n-ont-pas-ete-tires-au-sort-2016-04-20-1200754767
En fait ce deuxième article montre que le Pape n’a pas eu le choix.
Bonsoir Magali,
Excellent votre article, même si je ne partage pas toutes les idées y exprimées.
L’excuse administrative avancée par le Pape me semble des plus fallacieuses.
S’il avait insisté, vous ne croyez pas qu’il aurait obtenu satisfaction.
Renoncer à aider deux familles chrétiennes pour des raison procédurières, je considère cela comme un pieux mensonge, pour rester polie.
S’il voulait épater les foules naïves, il ne pouvait choisir que des familles musulmanes, et c’est ce qu’il a fait avec joie .
Maintenant, que des musulmans soient touchés par son geste et décident de se convertir, pourquoi pas! C’est une éventualité.
Ce que je lui reproche le plus, c’est de continuer à tenir des discours, qui culpabilisent les Européens et angélisent les « réfugiés ». il devrait aussi s’occuper plus activement des Chrétiens et des pauvres en Occident, notamment en Italie, où ils sont 7.000.000 à vivre sous le seuil de la pauvreté.
Qu’il arrête également de lancer des invitations à tous les musulmans pauvres de la planète. Ils sont déjà suffisamment nombreux dans nos pays et nous en payons de plus en plus le prix fort. Qu’il demande aux riches nations arabes de se charger des réfugiés musulmans, nous, nous occuperons des Chrétiens, premières victimes des musulmans, plus seulement en terre d’islam, mais également en Occident, grâce à l’afflux de ces « anges » si chers au Pape rouge.
Quelques jours après sa visite hyper médiatisée à Lesbos, il a, à nouveau, adressé des reproches aux Italiens, aux Européens, et quasi sanctifié les migrants, qu’il a qualifie de « don » pour l’Occident!!! On voit bien, qu’il ne vit pas avec ses chers réfugiés. .. Il laisse ce « devoir » aux citoyens.
Les Européens ne sont pas égoïstes. Avec les Israéliens, les Américains et les Canadiens, sans oublier les Australiens, ils sont les plus généreux et toujours prêts à aider, n’importe quel peuple de la terre. Ce qui est loin d’être le cas des Arabes et des musulmans, toujours les premiers à quémander de l’aide de ceux qu’ils haïssent et rêvent d’asservir, toujours absents, quand le malheur frappe tel ou tel pays.
Ce Pape se prend pour une star, il n’y a rien d’humble en lui.
Benoît XVI était humble, mais Bergoglio non!
Quant à la sainteté du Pape , je me posais déjà la question, du temps où j’étais catholique: en quoi un Pape est-il saint? Idem pour le saint Siège!
Jésus a dit: » Il n’y a qu’un seul Père, c’est Celui qui est dans les cieux »!
Pour terminer, j’ai du mal à comprendre ce Pape marxiste. Vous saviez, qu’il avait proposé, lors de l’un de ses discours culpabilisateurs de l’Occident, de revenir à l’époque des premiers Chrétiens et de partager tous nos biens avec les plus pauvres. Seulement, il oublia de préciser, qu’ à cette époque, les chrétiens vendaient leur bien, car ils étaient dans l’attente du retour imminent du Messie, et partageaient tout, mais entre eux!
Bergoglio devrait d’abord s’occuper des siens, puis des autres et non l’inverse.
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Ce Pape fait honneur au machiavélisme jésuite, comme l’a si bien dit
dit Eric Zemmour.
Bonsoir Rosaly!
Je ne suis pas en désaccord avec vous.
Que le Pape renchérisse sur les réfugiés musulmans qui seraient un «don» pour l’Occident, j’admets que cela me reste en travers de la gorge.
De plus, il a présenté des excuses aux réfugiés pour la fermeture de nos sociétés occidentales, ce que je trouve un peu fort de café étant donné ma démonstration dans l’article comme quoi les populations arabo-musulmanes sont plus méfiantes que nous envers les réfugiés!
Mon texte était écrit avant que je ne vois ces dernières interventions du Pape.
L’exemple concret qu’il donne c’est un choix très limité de réfugiés qui ont des papiers en règle et qui vont être solidement encadrés.
Il faut quand même savoir que les associations catholiques, notamment au Canada, se sont lancées rapidement au secours des réfugiés syriens chrétiens et en ont parrainé et accueilli des milliers sans tambour ni trompette. C’est la raison pour laquelle la majorité des réfugiés venus au Canada jusqu’en 2015 (l’ère Harper) sont des Chrétiens.
C’est Justin Trudeau qui a décidé d’accueillir des musulmans, mais même là il n’était pas question de les laisser entrer comme ils veulent. Malgré cela, certains problèmes se font jour: viols de jeunes filles dans une piscine à Calgary, tabassage d’élèves à Halifax. Ce ne sont encore que des incidents isolés mais cela suffit à indisposer les Canadiens qui en ont déjà ras le bol du prêchi-prêcha sur les réfugiés et du silence des médias.
C’est à suivre.
les gens de gauche et les communistes crient; vive le pape! Les chrétiens font la gueule et pensent tout bas: à bas le pape! Inversion des valeurs.
méme en étant chretien , je dis de quoi se méle t’il ? qu’il s’occupe de la misére de millions de chretiens de par le monde avec l’or de la papauté il a de quoi faire , et nous foute la paix en Europe ,et surtout en France , nous ne voulons plus un seul musulman chez nous , nous avons déja assez de ces parasites feinéants et assistés ,sauf les harkis, tous dehors !!