Publié par Nancy Verdier le 4 avril 2016

Charuel-Vallaud-Belkacem

Et voici Najat-Vallaud Belkacem pleine de fantaisies et de Lumières ! 

Après avoir fait la promotion de l’Islam, cette religion d’amour et de paix, qui a tant contribué à l’essor de la civilisation européenne, Belkacem organise à l’attention de la jeunesse, un colloque public « A la rencontre de la Franc-maçonnerie ».

C’était le 2 avril, toute la journée, au Palais Brongniart.

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Parmi les intervenants, Dounia Bouzar, spécialiste de la prévention des dérives sectaires liées à l’Islam, une prétendue sociologue-islamologue pour qui la « dé-radicalisation » d’un « djeune » est aussi simple que l’extraction d’une dent de lait… Enfin, c’est apparemment ce qu’elle croyait, mais il semble qu’elle ait compris que la question était ailleurs.

Egalement au panel, André Manoukian, pianiste de jazz, compositeur et ancien juré de la Star’Ac. Voilà de quoi intéresser les « djeunes ». Robert de Rosa, directeur d’une revue maçonnique, et Alain Graesel, ancien Grand Maître de la Grande Loge De France dont la Table ronde n°3 a un titre évocateur : « Travailler encore demain ? une envie ? », titre qui porte à sourire et donne l’impression que le travail est une corvée, plutôt qu’une vocation, un plaisir ou une source d’épanouissement et d’accomplissement personnel. Donc il faut avoir « envie » de travailler, mais avant cela, il faut apprendre, se former, faire des stages en entreprises. Qui donc a pu évoquer ces questions basiques lors de ce colloque ?

J’ignore ce que ces vasouillards ont pu raconter. Il est clair qu’ils se sont passés d’éminents chercheurs en pédagogie, psychologie, stratégie et conseil. Pas un seul chef d’entreprise, ni même un DRH. Preuve qu’à l’Education Nationale, on peut planer, se détacher du réel, se passer de spécialistes et d’enseignants. Des enseignants pour quoi faire d’ailleurs ? A la sortie de son cursus, le « djeune » ne sait en gros ni lire, ni écrire.

D’ailleurs, on n’enseigne plus rien aux « djeunes », l’enseignant est présent dans la salle de classe pour faire de l’animation, faire ses heures de présence sans réagir aux injures et quolibets. Surtout pas de discipline, c’est stigmatisant. Le prof’ s’appuie sur des livres, qui réinterprètent la vérité, donnent un « nouvel éclairage » sur le monde dans lequel nous vivons, réinventent le passé, pour bien ancrer dans le cerveaux des jeunes, que notre civilisation n’était pas si fantastique que cela, que toutes les civilisations se valent, et que nous tournons la page….

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Dans l’enseignement de l’histoire de France, par exemple, des pans entiers sont passés à la trappe, peu ou pas de dates, très peu de chronologie… On reste dans le flou, l’impression. Aucune connaissance destinée à rester gravée. Pareil avec les langues, les maths, les sciences… Le flou artistique c’est tellement plus joli et agréable. Une véritable déconstruction des savoirs est à l’oeuvre depuis des décennies, dans cette antre éducative.

Et puis on les entend, les jeunes sur la Place de la République hurler « Non, à la Loi Travail » et « Non au Capitalisme », « OUI à une nouvelle société »….

Les leçons sont apprises sur les trottoirs de Paris, à coups de slogans et ça marche…!!!

Mais alors, que faisait l’Education Nationale dans ce colloque où on ne parlait ni d’enseignement, ni de formation professionnelle, et que vient faire la GDLF dont le site internet s’appelle « Lumières », dans un colloque sous le Haut patronage de l’Education Nationale ? Ma question est sans objet, me direz-vous : la franc-maçonnerie est omniprésente dans cette institution depuis des lustres. On a réussi la séparation de l’église et de l’Etat. A quand la séparation de la franc-maçonnerie et de l’Etat ?

Il s’agissait, j’imagine en quelque sorte d' »illuminer » l’âme ou l’esprit des jeunes, pour qu’ils ressentent des « envies » de travail. Une sorte d’hypnose…

Reste que la GLDF est bien une « secte » secrète qui se voit donner l’aval d’une institution nationale laïque à vocation éducative. Secte au demeurant de moins en moins secrète et de plus en plus médiatisée et demain, ce sera la secte Moon, ou les Frères Musulmans, histoire de panacher les ouvertures vers l’extérieur, d’y mettre de la diversité et de ne blesser aucune sensibilité ? Sans oublier que derrière certaines « sectes » et certains programmes scolaires, il y a les visites des mosquées… les exercices aux tapis … de prières.

Claire Polin, présidente de SOS Education, s’insurge de cette manifestation de confiscation de la laïcité :

« Aujourd’hui, c’est officiel, le Ministère de l’Éducation patronne la franc-maçonnerie. Et demain, quoi ? La scientologie ? Les raëliens ?

Il faut que nous réagissions de toute urgence ; que nous soyons des milliers, des dizaines de milliers à faire savoir que la coupe est pleine, et à demander le retrait immédiat de ce patronage ministériel scandaleux. La franc-maçonnerie n’a aucune légitimité en matière d’éducation.

Si nous ne marquons pas un coup d’arrêt très ferme aujourd’hui, les officines les plus douteuses considéreront que la porte des écoles leur est grande ouverte. »

Que dire d’autre ?

Je crois qu’avec cette soi-disant ministre socialiste, préposée à l’Education Nationale, à l’Enseignement et la Recherche, on a presque touché le fond.

Peut-être Najat Vallaud Belkacem espère-t-elle se reconvertir à la Star’Ac ou dans une secte ? On parle beaucoup du naufrage du quinquennat de François Hollande : en voici un nouvel exemple.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

Image à la Une : M. Charuel Grand Maître de la GLDF et Najat V. Belkacem

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