Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 avril 2016

Révélations des Panama Papers :

Taraq Abbas, le fils de Mahmoud, a utilisé un passeport jordanien pour ses comptes dans les paradis fiscaux
Taraq Abbas, le fils de Mahmoud, a utilisé un passeport jordanien pour ses comptes dans les paradis fiscaux
  • Tarek, le fils de Mahmoud Abbas est lié à une société domiciliée dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques (étrange pour une région décrite comme la plus pauvre du monde), la Compagnie d’investissement arabo-palestinienne (Arab Palestinian Investment Company ou APIC), qui “intervient” (entendre par là qu’elle bénéficie de la corruption) dans de nombreux pans de l’économie en Cisjordanie.
  • Le Fonds d’investissement palestinien, créé en 2003, dépend directement de l’Autorité palestinienne, détient 18 % du capital de cette société.
  • Tareq Abbas a intégré le conseil d’administration de l’APIC en 2011.
  • Toujours d’après les Panama Papers, Tareq a pris une participation dans APIC à hauteur de 982 000 dollars (et l’argent vient d’où ?)

En 2009, Reuters avait enquêté sur la fortune des deux fils de Mahmoud Abbas. Une de leurs sociétés, le cabinet de relations publiques Sky, avait encaissé deux millions de dollars pour « améliorer l’image des États-Unis dans les territoires », financé par l’US Agency for International Development (USAID).

A noter également, Tarek est propriétaire et président de l’Arab Palestinian Shopping Center Company, propriétaire de plusieurs centres commerciaux dans les territoires contestés, il est également directeur de Unipal General Trading Company, principale distributeur de produits alimentaires, marques de cigarettes, cosmétiques pour les territoires.

Autres personnalités palestiniennes citées dans les Panama Papers :

mustafa

  • Khaled Osseili, maire d’Hébron depuis 2007,
  • Mohammed Mustafa, conseiller économique de Mahmoud Abbas, lequel a ouvert ses comptes offshore avec un passeport jordanien !
  • L’ancien proche de Yasser Arafat, Mohammed Rashid, condamné par le tribunal anticorruption de Ramallah en juin 2012 pour avoir détourné 34 millions de dollars du fonds d’investissement destiné à aider l’économie palestinienne.
  • Tarek Aggad, un des membres du directoire du Palestinian Investment Fund (PIF), le fond de l’Autorité palestinienne, crédité d’un portefeuille d’un milliard de dollars dans les Wikileaks.
  • Durgham Maraee, avocat arabo israélien, représentant du PIF, et patron de l’une des deux plus grosses sociétés de téléphone cellulaire des territoires, Wataniya Mobile.

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Le Hezbollah n’est pas oublié

  • L’homme d’affaire libanais Abd Al Nur Shala.
  • Salah Ezzedine autre homme d’affaire lié au groupe terroriste.
  • Bilal Mohsen Wehbe, représentant en chef du Hezbollah en Amérique du Sud.
  • Fawzi Kan’an, important fournisseur d’aide financière du Hezbollah au Venezuela. C’est lui qui sponsorise des voyages pour les terroristes du Hezbollah et rapatrie au Liban les fonds récoltés au Venezuela.
  • Ghazi Nasserdine, diplomate vénézuélien, président du Centre islamique chiite de Caracas, soutien financier du Hezbollah.
  • Dino Bouterse, financier du Hezbollah, condamné à 16 ans de prison par la justice américaine, après avoir plaidé coupable d’avoir voulu soutenir le Hezbollah.
  • Les frères Ayman et Akram Saied Joumaa (ce dernier est directeur général de l’hôtel de luxe Caesar’s Park Hotel de Beyrouth). Les frères Joumaa blanchissent en moyenne 200 millions dollars par mois pour le Hezbollah.
  • Hussein Tajudeen, propriétaire de la plus grande chaîne de supermarchés de Gambie (Kairaba) avant d’être expulsé de Gambie, et lié au réseau Hezbollah.
  • Ali Tajudeen, ancien commandant du Hezbollah à Tyr, au Sud Liban, président de l’entreprise de construction « Jihad al Bina ».
  • Ali Youssef Charara, PDG de la compagnie de télécommunications Spectrum Investment Group Holding (SAL) et agent du Hezbollah dans leurs investissements commerciaux.

Les arabes palestiniens sont les derniers étonnés de ces révélations : l’Autorité palestinienne est détestée pour plusieurs raisons, l’une des principales étant le degré de corruption maladif des responsables palestiniens.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

JSS News
Le Point
Haaretz

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