Publié par Jean Vercors le 9 mai 2016
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Crédit photo : Jean Vercors

A qui appartient Jérusalem ? Une question simple demande une réponse simple.

Les principes démocratiques suggèrent qu’une ville doit être dirigée par sa majorité et doit garantir les droits de ses électeurs minoritaires.

Dans le cas de Jérusalem, la ville a une majorité juive depuis le milieu des années 1800, en dépit de la discrimination officielle de l’Empire ottoman contre les Juifs.

La seule fois où la ville a perdu sa majorité juive fut pendant 19 ans, entre 1949 et 1967, lorsque les Jordaniens occupèrent illégalement les secteurs de l’Est de la ville. En violation de l’accord d’armistice de 1949, les Juifs étaient interdits d’accès à leur lieu de prières : le mur occidental et les synagogues, donc beaucoup furent détruites.

La ville a été libérée par l’armée israélienne lorsque les nations arabes ont attaqué Israël lors de la Guerre des Six Jours en juin 1967.

Depuis presque 50 ans, cette ville est ouverte à tous, croyants de toutes les religions et non-croyants.

Mais il y a un autre élément à cette histoire dont personne ne veut parler

Sous la domination ottomane, les Juifs n’avaient aucun droit civique, pas d’accès aux tribunaux, et bien qu’ils étaient en majorité, les Juifs ne furent jamais autorisés à administrer la ville : parce qu’ils étaient juifs.

Jérusalem était administrée par les musulmans nommés par les Turcs. Sous la domination britannique, en vertu du mandat confié par la Société des Nations ex ONU, le gouvernement britannique a, bien-sûr, laissé la gestion de la ville aux arabes.

Les droits des Juifs ont été très limités pas les musulmans.

Sous contrôle jordanien, les Juifs étaient considérés comme des citoyens de seconde zone. Leurs maisons localisées à Silwan, Sheikh Jarrah, dans la vieille ville et dans les alentours ont été rasées par la Légion arabe.

En juillet 1922, lorsque la Société des Nations confia à la Grande-Bretagne un Mandat sur la Palestine, reconnaissant les liens historiques du peuple juif avec sa terre la Palestine, elle a demandé à la Grande-Bretagne de faciliter la création d’un Foyer national juif.

Deux mois plus tard, en septembre, le Conseil de la Société des Nations et la Grande-Bretagne décidèrent que les dispositions tendant à créer un Foyer national juif ne s’appliquaient pas à la région située à l’est du Jourdain, ce qui constituait les trois quarts du territoire du Mandat, donc les 3/4 de la Palestine, et devint par la suite le Royaume Hashémite de Jordanie (donc une invention des Anglais à partir de rien).

Pourtant, aucun palestinien, aucun pro-palestinien, ne réclame cette terre.

Le plan de partage de la Palestine prévoyait un État de Jérusalem indépendant des deux autres États (juif et arabe) et placé sous juridiction internationale. Ce projet, accepté par les dirigeants de la communauté juive en Palestine, sera refusé par les dirigeants de la communauté arabe.

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En 1948, cinq armées arabes attaquent le jeune état Israël.

En 1949, Jérusalem-Est est annexée par la Jordanie, ainsi que le reste de la Judée et de la Samarie (appelé Cisjordanie par les médias pour faire oublier que la région porte des noms très très juifs).

Jérusalem-Est, qui comprend la vieille ville et les principaux lieux de culte juifs, est alors vidée de son importante communauté juive, la présence juive y est interdite, y compris sur les lieux saints ; des profanations et destructions de synagogues et de cimetières se produisent. C’est un nettoyage ethnique identique à celui que fait en ce moment l’Etat islamique.

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Puis vient la guerre des six jours – juin 1967 – et les juifs retrouvent leur capitale et leur lieu saint.

Pourquoi tout cela ?

Durant les discussions de 1947, l’Europe chrétienne n’accepte pas l’idée de Juifs en Terre Sainte, comme ils aiment l’appeler, ni surtout le contrôle juif sur Jérusalem – donc chaque plan soutenu par les Européens vise à exclure la possibilité d’un contrôle juif de la ville sainte. L’Union Européenne et surtout la France continuent jusqu’à ce jour dans cette volonté perfide de diviser la ville pour réduire la présence juive, dans l’espoir qu’un jour l’autre moitié leur sera également reprise.

Cette perfidité de la France est à ce point qu’elle réclame à Israël de libérer des terres, mais qu’il n’est pas question un seul instant pour elle qu’elle fasse de même avec ses terres qu’elle possède dans la ville et à l’Est de Jérusalem.

L’Eglise catholique a même eu cette idée d’une ville “internationalisée” sous contrôle de l’ONU ou sous le contrôle de l’Église elle-même. Inutile de regarder trop loin dans le passé pour voir que la solution à deux Etats est un leurre pour grignoter la terre juive par étapes.

De nombreux pays arabes ont poussé l’idée que Jérusalem ne doit plus être contrôlée par les Juifs – pourquoi se priver.

New York a eu des maires juifs, Londres a maintenant un maire musulman (avocat, il a défendu l’un des terroristes de l’attaque des tours jumelles le 11 septembre), mais l’Europe et le monde musulman ne supportent que difficilement la présence d’une majorité juive à Jérusalem gouvernée par Israël.

Demandez aux diplomates s’ils connaissent au moins un maire juif d’une capitale Arabe. Mais quand il s’agit de Jérusalem, le monde n’a aucune patience pour la démocratie et ces messieurs deviennent hystériques.

L’UNESCO, les médias et la falsification de l’Histoire

La récente résolution antijuive de l’UNESCO, votée par la France, était réclamée par cinq dictatures arabes (Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Oman, Qatar et Soudan) voulant islamiser le Mont du Temple, le Mur des Lamentations, le Mausolée des Patriarches de Hébron, et la Tombe de Rachel près de Bethléem.

ARTE, emplie de compassion pour les juifs de la Shoah en costume rayé, mais ulcérée par les juifs puissants en uniforme de Tsahal qui se défendent Israël s’est même permise de produire, avec le producteur 2P2L (Jérôme Caza et François Pécheux) et le journal d’extrême gauche Libération, un film d’animation taxant « d’extrême-droite » toute critique de l’UNESCO. On imagine que Caza et Pécheux sont des défenseurs des Droits de l’homme, sauf pour les juifs bien entendu, qui n’ont pas le droit d’avoir un avis sur ce qui les concerne, sauf à être insultés de fachos.

Arte fait de l’intox.

Elle ne cache pas son soutien à la résolution antijuive de l’UNESCO, et va, la chienne de chaîne, jusqu’à prétendre que le texte ne dit pas ce qu’il dit ! On n’attendra pas l’autorité morale des malhonnêtes petits bouts de choux réalisateurs du clip d’Arte pour décider ce que les mots veulent dire.

Par son sectarisme islamo-gauchiste et ses méthodes staliniennes, Arte vient constamment nous rappeler que dans National Socialisme il y a socialisme.

Et avec elle, les principaux médias français participent à cette réécriture de l’histoire en citant Jérusalem comme troisième lieu saint de l’Islam, alors que :

  • Mohamed n’a jamais mis les pieds à Jérusalem.
  • Le mot Jérusalem n’est pas mentionné une seule fois dans le coran.
  • Les musulmans prient en lui tournant le dos.
  • Jérusalem n’est cité comme lieu saint de l’islam dans les livres que depuis 1967 – quand Israël en a récupéré le contrôle, mais ce doit être un hasard.

Depuis – 586, date de destruction du premier Temple par Nabuchodonosor, toutes les forces étrangères occupantes ont voulu déposséder le peuple juif de son patrimoine cultuel et culturel, tant sur la Terre Sainte que sur sa capitale historique et biblique Jérusalem. Ils se sont tous cassés les dents. Et nous sommes toujours là.

Les attaches liant les juifs à Jérusalem sont historiques, anciennes, documentées par tous les auteurs classiques, et puissantes. Le judaïsme fit de Jérusalem une ville sainte il y a plus de trois mille ans. Les Juifs lui restèrent fidèles durant toute cette période. Ils prient dans sa direction, mentionnent son nom dans leurs prières quotidiennes, terminent les fêtes de Pâques par la déclaration nostalgique «l’an prochain à Jérusalem» et évoquent la ville après chaque repas en récitant le Birkat Hamazon (actions de grâce). Les musulmans ? Rien, nulle part, jamais. Silence, pas un mot. Drôle de lieu saint…

Et même quand ils en avaient le contrôle, Jérusalem n’a jamais été désignée capitale d’un État musulman. Ils n’en n’ont jamais fait un centre ni culturel, ni économique, ni politique ni universitaire. Rien. Désert de Gobie.

  • Jérusalem apparaît 669 fois et Sion (qui signifie habituellement Jérusalem, et parfois la terre d’Israël) 154 fois dans la Bible juive, soit 823 fois au total.
  • La Bible chrétienne mentionne Jérusalem 154 fois et Sion 7 fois.
  • En revanche, comme le relève le chroniqueur Moshe Kohn, “Jérusalem et Sion apparaissent aussi fréquemment dans le Coran que dans la Bhagavad Gita hindoue, dans le Tao te King taoïste, le Dhammapada bouddhiste, et le Zend Avesta de Zarathoustra» – c’est-à-dire jamais.

Les journalistes occidentaux, en particulier ceux qui opèrent en Israël, devraient retourner (ou aller) au catéchisme et à l’école apprendre l’histoire au lieu de vouloir la réécrire. Si Jérusalem est le 3e lieu saint de l’Islam, Barbès est le 1er lieu saint de l’islam de France.

Des instances internationales (Onu, Unesco, Union Européenne) votent des résolutions anti israeliennes et révisionnistes. Les médias relaient la propagande arabe avec leur articles biaisés. Les ONG de gauche collaborent avec les terroristes falestiniens pour tenter de dépouiller le vieux peuple d’Israël de sa terre, sa bible et son identité.

Voici quelques ONG collabo, il y en a d’autres :

  • EAPPI
  • Médecins sans frontières
  • Médecins du Monde
  • CCFD-Terre Solidaire
  • Secours Catholique
  • Association France Palestine Solidarité (AFPS)
  • La Ligue française des droits de l’homme (LDH)
  • Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD)
  • Secours Catholique– Carital France
  • Association française de solidarité internationale
  • Centre Palestinien des droits de l’Homme
  • Défap
  • l’ACO
  • la Mission Populaire Evangélique
  • la Cimade,
  • la DCC (Direction catholique de la coopération)
  • la Croix rouge internationale

Beaucoup de monde mène des manœuvres subversives contre l’Etat d’Israël afin d’encourager la colonisation arabe de la Judée et la Samarie et l’expulsion des juifs.

Dans moins d’un mois, Israël célébrera Yom Yeroushalayim (hébreu : יום ירושלים « Journée de Jérusalem »), une date fixée par l’État d’Israël à la suite de la libération de Jérusalem-Est et de la Vieille ville, lors de la Guerre des Six jours, le 28 iyar 5727 (correspondant au 7 juin 1967 du calendrier grégorien).

Elle donne toujours lieu à diverses cérémonies joyeuses, et des commémorations pour les soldats tombés lors des combats de libération.

« Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ».

Je participerai le cœur joyeux à ces manifestations.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

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