Il est désormais établi que Donald Trump va gagner la délégation pour l’élection présidentielle américaine de cette année. Ses deux ultimes rivaux, Ted Cruz et John Kasich se sont retirés de la course, faisant de lui le vainqueur technique, et probablement numéraire, de cette primaire.
Il sera donc le candidat républicain a l’élection présidentielle américaine. Reste à connaitre le personnage.
Trump a bâti son succès sur un langage direct, parfois brutal, battant en brèche le politiquement correct le plus élémentaire et prenant à contre-pied nombre de dogmes établis en politique américaine, y compris au sein du parti qu’il compte représenter. Il n’a pas hésité à prendre à bras le corps des sujets aussi sensibles que l’immigration, l’islam, l’avortement ou le droit au port d’arme. Cela l’a fait instantanément haïr de l’ensemble de l’élite de gauche ainsi que du monde des médias et du spectacle qui est soumis à cette élite, mais aussi plébiscité par une large partie du peuple américain.
A ce niveau, une question centrale se pose : Donald Trump est-il réellement sincère dans ses prises de position et engagements politiques ?
Elle vaut réellement d’être posée au vu du parcours et des positionnements antérieurs de l’homme. Notamment sur l’immigration, ce dernier a initialement défendu des positions extrêmement dures avant d’effectuer un rétropédalage et de nuancer ses propos en disant accepter une certaine immigration, puis de revenir à ses positions antérieures, le tout à quelques semaines d’intervalle. Par ailleurs, à cote de mesures relativement raisonnables telles que le durcissement de la législation existante ou les renvois de migrants irréguliers, il prône également des initiatives irréalistes comme notamment l’idée de ce mur sur la frontière américano-mexicaine qui serait financé par…le Mexique.
Autant dire que le projet n’a aucune chance réelle d’aboutir, il est donc inutile et même potentiellement nuisible.
De même, Donald Trump semble avoir changé d’opinion sur plusieurs sujets sociétaux, tels que l’avortement auquel il se dit opposé (alors qu’il y était favorable il y a encore une quinzaine d’années), la répression contre le trafic de drogue (alors qu’il était ouvert à une légalisation en 1990) ou le pseudo-mariage homosexuel (au sujet duquel il n’avait exprimé aucune opinion publique). De tels revirement peuvent laisser sceptique d’autant plus que notre homme, avant de devenir un soutien des républicains, changea très souvent de parti : démocrate jusqu’en 1987, puis républicain jusqu’en 1999, puis de nouveau démocrate entre 2001 et 2009, encore républicain en 2009-2012.
Un tel changement d’opinion peut très bien être sincère et résulter d’une réelle évolution d’esprit, mais rien ne le prouve à l’heure actuelle. En revanche, il existe des sujets sur lesquels il n’a pas changé d’opinion, comme la peine de mort ou le droit au port d’arme dont il est partisan.
En attendant, Donal Trump fait bien figure de prétendant mais aussi d’outsider au sein même du parti républicain. Et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, il ne vient pas de l’establishment politique américain mais du milieu des affaires, ce qui lui confère plusieurs avantages. Magnat de l’immobilier, il a bâti sa fortune seul et peut compter sur son parcours pour assurer sa crédibilité et s’assurer une bonne organisation de campagne.
De plus, sa fortune le met à l’abri de toute pression et lui assure une totale indépendance de discours et de position. Ensuite, il n’est pas un militant chevronné du parti républicain, ayant même été, comme on l’a vu, un ancien soutien des démocrates. Cette non-appartenance aux deux partis politiques dominants lui donne des allures de non-partisan et d’indépendant, donc nouveau et intéressant. Enfin, il n’a pas le langage policé, convenable et terne des politiciens professionnels, républicains comme démocrates. Lui est direct, frontal, voire brutal et cogneur.
Il n’a pas peur de la polémique ou des jugements moraux du politiquement correct et n’hésite pas à aborder de front des sujets sensibles, quitte à aller parfois dans l’excès. Sur le plan purement idéologique, s’il défend l’essentiel du credo conservateur en politique intérieure, ses positions sur la politique extérieure sont très différentes de celle du parti de l’éléphant et prennent même le contrepied de la politique de Georges W. Bush, puisqu’il se dit hostile au renversement des dictateurs des pays arabes tels que l’Irak, la Libye ou la Syrie, s’opposant ainsi de la même manière à la politique de Barack Obama. Il s’est prononcé très nettement contre l’immigration hispanique illégale alors que le parti républicain est plutôt hésitant, voire compréhensif envers cette immigration potentiellement pourvoyeuse de main d’œuvre bon marché.
De telles positions à rebours sont à double tranchant, elles ont jusqu’ici assuré le succès de Trump mais pourraient en marquer ses limites.
Ainsi, ses positions sur la politique internationale, couplée à sa préférence pour de faibles taxations, pourraient lui valoir les faveurs des libertariens, minoritaires mais bien organisés médiatiquement aux Etats-Unis. De même, sa défense des valeurs conservatrices pourraient rassembler la base chrétienne et patriotique, encore importante aux Etats-Unis et désabusée par les précédents candidats John Mc Cain et Mitt Romney, un peu ternes. En revanche, son opinion sur l’immigration illégale pourrait lui coûter irrémédiablement l’électorat hispanique ou une grande partie de celui-ci, numériquement très important. Il se pourrait bien que l’homme d’affaire rectifie le tir dans les jours à venir, en vue de compenser cette perte.
La question se pose aussi de savoir s’il ira jusqu’au bout de son défi électoral, complètement fou il y a encore un an.
Aura-t-il les ressources, le courage et l’honnêteté de le faire ? Ou va-t-il se désister finalement en faveur d’un de ses anciens challengers actuels perdants (Ted Cruz semblerait alors le mieux placé). Un tel cas de figure n’est nullement impossible, surtout aux Etats-Unis.
Il y a trente-cinq ans, un autre candidat républicain arrivait à la Maison Blanche. Lui aussi était un outsider, qui sortait du sérail politicien. Ancien acteur de cinéma, lui aussi ancien démocrate, il adopta des positions peu orthodoxes pour son parti, notamment une politique extérieure plus interventionniste et musclée, une promotion des valeurs morales et familiales sans précèdent et une défense du libéralisme économique décomplexé. La suite est connue : Ronald Reagan, élu deux fois de suite, est devenu le fossoyeur de l’URSS et a relancé les Etats-Unis comme superpuissance mondiale.
Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur : Paypal.Dreuz, et choisissez le montant de votre don.
Il y a près de dix ans, un homme politique de l’UMP accédait à la présidence en France.
Il avait été élu en axant sa campagne très à droite, promouvant les valeurs familiales, le patriotisme, fustigeant l’immigration et le laxisme de la justice, promettant une remise en cause sans concession des décisions de la gauche.
Le résultat est également connu : Nicolas Sarkozy n’a pas tenu promesse, n’est en rien revenu sur les décisions de la gauche, et lui a même ouvert son gouvernement. Les électeurs de droite s’en souviendront et le sanctionneront pour cela en 2012.
Donald Trump sera-t-il le Reagan du XXIe siècle ou le Sarkozy des Etats-Unis ?
Seul l’avenir nous le dira, mais il vaut mieux souhaiter pour l’Amérique et le monde qu’il soit le premier et non le second.
Un Trump élu, honnête et volontaire peut encore, malgré ses excès et ses erreurs, impulser un changement profond et positif, d’autant plus qu’il est hors du sérail politicien, terne et pusillanime. Bien qu’il ne soit pas clair sur certains sujets et qu’il ait profondément divisé le parti républicain, il a incontestablement les meilleures positions sur les sujets importants, notamment la dénonciation de l’immigration illégale, de l’impérialisme islamique et la persécution des chrétiens d’Orient, ainsi que la coupable compromission de l’administration Obama sur ces sujets.
S’il va jusqu’au bout de sa campagne, il faut souhaiter qu’il l’emporte sur son adversaire démocrate, que ce soit Hilary Clinton (le plus probable), une politicienne de gauche corrompue, anti-chrétienne et islamophile, ou Bernie Sanders (le challenger), socialiste déclaré, admirateur de régimes totalitaires et partisan de trahir les Etats-Unis et l’Occident.
Et s’il l’emporte, il faut souhaiter qu’il applique son programme dans sa partie la plus réaliste. Ainsi, il faut prier pour que Trump devienne le Ronald Reagan du 21e siècle jusqu’au bout.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Préval pour Dreuz.info.
Aura-t-il les ressources, le courage et l’honnêteté de le faire ? Ou va-t-il se désister finalement en faveur d’un de ses anciens challengers actuels perdants (Ted Cruz semblerait alors le mieux placé). Un tel cas de figure n’est nullement impossible, surtout aux Etats-Unis.
je ne pense pas qu’il renoncera !
A propos de vos notes sur N.Sarkozy, il savait ce que représente d’engager des réformes en France, serait-il le seul ? ? Vous dites il n’a pas tenu ses promesses , ça revient souvent et comme c’est repris en boucle , ça sonne comme une évidence pas vrai ? vous oubliez juste un peu la crise des subprimes en 2008 , qui du reste n’est toujours pas réglée, et qui a été niée par la gauche, la campagne de dénigrements et d’insultes ordurières , orchestrés par la gauche et ses antennes, vous savez les journalistes de gauche , ceux contre lesquels nous pestons tous les jours sur Dreuzles humiliations qu’il a du encaisser , la haine des juges du mur des cons, à tel point que plus personne n’ose prendre son parti et dire ASSEZ ! parce que soit dit en passant si Nicolas Sarkozy seul était méprisé, insulté, humilié, par un pouvoir qui se dit humaniste etc, mais ce sont tous les français , jeunes , moins jeunes, avec argent, sans argent, nous sommes tous pris en hotage du nullissime Hollande et de sa clique , on dirait que ça ne vous suffit pas ? on en remet une couche !
Comment comparer le gouvernement d’un continent comme celui des Etats Unis , 51 états , et 9,6 millions de km2 , avec celui de la France ? Régan et Sarkozy ? ? Pour être cohérent comparons ce qui est comparable , je sais bien qu’en France certains ont pris l’habitude de voter par procuration , pour Obama, pour Poutine , maintenant Trump , soyons raisonnables l’Amérique n’est pas la France , ni la Russie !
Sarko a sauvé l’Euro et les PME (impôt crédit recherche etc.. ) mais il a vendu la France moribonde au Qatar Islamiste, et n’a rien foutu les 2 premières années de son quinquénat.
Même si Hollande est 100 fois pire , Sarko n’était pas terrible et ferait mieux de se retirer du jeu tout comme Flamby !
tu as lu l’article du monsieur ou pas gégé ?
oui je vais dans le même sens que lui (F. Préval) .
Sarko n a pas fait grand chose (sauf euro et aide aux pme’s), j’ajoute que Sarko devrait laisser le champ libre aux autres . . ou est le problème ?
Alice m’as-tu lu ? 😉 🙂
tiens gédéon je savais que j’avais un truc , je l’ai trouvé . entre nous soit dit s’il n’y avait que le Qatar , il y en a bien d’autres …sais-tu que le principale client de la France pour l’armement est l’arabie saoudite ?
—————————————————————-
Cette relation s’inscrit également dans le cadre des relations énergétiques, du déplacement du centre de gravité militaire et économique du monde vers le Moyen-Orient et l’Asie, et de la bonne entente entre les dirigeants des deux pays.
Outre les échanges commerciaux qui évoluent depuis quelques années autour de un à deux milliards d’euros par an, la soixantaine de filiales françaises présentes au Qatar sont très actives, notamment autour des nombreux grands contrats inhérents au développement rapide du pays.
De même, la France est devenue l’une des destinations de choix des fonds d’investissements qataris, avec plusieurs prises de participation dans les grands groupes, des investissements dans l’immobilier, le sport et la communication.
Les liens entre les deux États sont donc anciens et l’anecdote nous dit que dès l’indépendance, le 21 septembre 1971, le représentant du Qatar demanda l’adhésion de son pays à l’ONU en français (le Qatar est pourtant un ancien protectorat britannique). L’orateur était en effet Hassan Kamel, conseiller politique de l’émir cheikh Khalifa et ancien étudiant dans l’Hexagone 198. Le Qatar ouvrit dès 1972 une ambassade en France et l’émir se rendit en voyage en 1974 dans l’Hexagone, achetant une villa dans le Midi et par la suite nouant des liens linguistiques avec la venue d’un précepteur pour enseigner le français à ses enfants.
Les relations politico-militaires sont également bonnes et dans les années 1980, le Qatar, qui s’éloigna des États-Unis, se rapprocha de la France (en 1980, le Qatar acheta ses premiers Mirage) qui construisit une base aérienne près de Doha. Aujourd’hui, les hangars qataris abritent des Mirage 2000 et l’armée du Qatar est équipée à 80 % de matériel français. En 1995, un nouvel élan est donné à la relation bilatérale avec l’arrivée au pouvoir de Jacques Chirac et du cheikh Hamad. La France fut d’ailleurs l’un des premiers pays à reconnaître le nouveau pouvoir en place. Les deux hommes s’entendent très bien et un accord de défense est signé en octobre 1998. Des 2006, l’installation à Doha d’une antenne de l’école militaire de Saint-Cyr est évoquée à l’Elysée lors d’un voyage officiel (l’un des fils de l’émir, le cheikh Jouan, y fait alors ses études militaires et soutient le projet, repris par la suite par Nicolas Sarkozy).
La France et les Etats-Unis sont deux nations differnetes mais avec quand meme beaucoup de points communs: occidentales, chretiennes, regime parlementaire ancient, et une histoire commune deja Vielle (depuis l’independance des USA).
Quant a Sarkozy, nonobstant les attaques degueulasses de la gauche a son encontre, cela ne l’excuse nullement, il s’est engage vis a vis des francais a mener une politique et ne l’a fait en rien. Il a qund meme eu les pleins pouvoirs pendant cinq ans et n’en a pas use, allant meme jusqu’a inviter la gauche dans son gouvernement, cette meme gauche qui lui a crache a la gueule, dans le genre perdant, ca se pose. Bref, la presidence Sarkozy a ete un ehcec totala pour la droite, tout comme la presidence Chirac, aucun des deux n’etant rellement de droite d’ailleurs, ceci explique cela.
D’un autre côté entre Reagan et Sarkozy il y a peut-être la place pour que Trump puisse créer sa propre “marque” non?
En polarisant ainsi l’article, je pense que vous faites fausse route, et ce alors même que vous avez noté la flexibilité du personnage.
Vraiment quant on essaye de “lire” le personnage Trump si une chose apparaît c’est qu’il n’a aucune propension à se couler dans un moule. A partir de là, rapprocher ce qu’il est, ce qu’il fait et va faire, du grand Donald Reagan (en fin de Guerre Froide) ou d’un Sarkozy (dans un contexte français très différent du contexte américain, comme vous le notez là encore), c’est tout de même curieux…
Je ne fais qu’etablir des points de comparaiosn avec ce qui est desormais connu de tous. Bien sur que Trump a son proper style et positionnement d’autant plus qu’il arrive a une autre époque que Reagan, mais les points communs ne manquent cependant pas et nourrissent la reflexion. Quant a Sarkozy, c’est surtout pour souligner l’echec total de la droite soi-disant decomplexee.
Quoi qu’il arrive,il ne peut faire pire que ce que nous avons maintenant.
ENTRE DEUX MEAUX, il faut choisir le moindre. Dieu nous garde
de l’autre choix.
Bonjour M.Préval. Oui je comprends votre approche, même si je trouve que les analogies que vous avez choisies ne sont pas appropriées. Tant de choses diffèrent.
Néanmoins je vous rejoins dans l’attente, la prudence, que suscite Trump.
TRUMP est TRUMP, il collecte toutes les voies possibles, puis il fera sa propre politique.
C’est effectivement à Sarkozy qu’il me fait penser, même s’il y a des points communs évidents avec Jean-Marie le Pen.
En fait, on n’en sait rien. La seule façon est d’essayer.
“Un tel changement d’opinion peut très bien être sincère et résulter d’une réelle évolution d’esprit,”
Sûrement et j’allais le dire: Seuls les idiots ne changent pas d’avis, d’autant que bien de l’eau aura coulé sous les ponts depuis…..
“ou Nicolas Sarkozy américain ?” ”
Quel amalgame!? Je ne suis pas du tout d’accord avec cette comparaison quand on connaît le parcours des politiques français et surtout celui de Sarkozy!
Pour le courage, il l’a… Sa façon de foncer dans le tas c’est le message décomplexé que personne ne l’impressionne… Ce qui est la première qualité d’un leader qui désire se faire obéir… Et rien ne vaut l’obéissance pour souder une équipe qui soit efficace. Car à vouloir trop plaire on ne plait à personne. Par contre d’avoir des partisans soudés par la confiance donne des ailes… Pour avoir vécu cinq ans en Allemagne, j’ai pu comparer la nette différence d’efficacité des allemands… proche de celle des américains. Alors que le français est plus mou et laxiste… plus adapté au fatalisme africain. La force de caractère c’est la première arme de dissuasion… Un homme ne peux être juste que si il a le pouvoir d’être lucide… sans influence toxique.
De faire voir qu’il a tous les culots style Tapie, est pleinement apprécié après les tristes sires servis par une administration lèche-cul…. Et de dédramatiser avec un zeste d’humour donne du tonus…
En tous cas c’est un grand espoir pour l’intelligence humaine qui se veux logique, juste et de bon sens… Et comme personne n’est parfait il est secondaire de voir les défauts… Il est impossible d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Les problèmes d’avortement ( à améliorer) ou du mariage gay sont bien secondaires devant les risques majeurs de guerres religieuse prêtes à décimer des millions d’individus… Souhaitons que le réalisme l’emporte… au delà de petites querelles et de petits intérêts personnels.
Autant les incursions hypocrites sur l’Irak nous coutent très cher… alors que son pouvoir était limité, autant l’élimination du Qatar et de l’Arabie semblent inéluctables… et de l’Iran ! A moins qu’ils se fassent exploser entre eux ? Les sunnites veulent détruire le caillou noir de la Mecque !!! Jugé rite païen…. Qu’ils ne se gène pas pour détruire un des cinq piliers de l’islam qui représente une honte mondiale du comportement humain auto avili…
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/10/97001-20160510FILWWW00211-trump-charge-chris-christie-de-la-transition-vers-la-maison-blanche.php
Absolument qu’il y a de nombreux points communs entre Reagan et Trump. À commencer par l’immense optimisme et l’attitude positive des deux hommes. Ils sont tous deux leader nés «alpha-male», capables d’attirer des foules d’enthousiasmés, car leurs paroles simples, franches et directes sur des sujets complexes, touchent au cœur. Les candidatures de Reagan et Trump furent toutes deux réactives. Après des années d’économie anémique et stagnante, menées par des gauchistes à la Maison Blanche, la pauvreté et le manque d’opportunité qui en résultèrent, transformèrent un peuple américain d’habituel fonceur et optimiste, en peuple désillusionné. Je vivais déjà aux E.U. durant Reagan et ai pu observer ce phénomène. L’agenda qui se dessine pour Trump est principalement « Reaganien » en matière économique. Telle sa position pro-pipeline, pro industrie du charbon, pro-business, et anti-régulations. Son amour pour l’Amérique n’est pas contestable – ce n’est pas Trump qui s’en irait faire des courbettes au roi d’Arabie Saoudite, ou poserait tout sourire devant la statue de l’ordure Che Guevara à la Havane. Il fut tout comme Reagan un Démocrate avant de devenir Républicain. Et tout comme Reagan les medias l’accusent d’être un « cancre » et un « imbécile illettré ». Au lieu d’insulter Trump en le déclarant « acteur de film de série B », on le blâme tout simplement pour l’avènement de l’apocalypse ! (Slate.com). Bien sur Trump est du nord-est des E.U., d’une ville connue pour ses manières brusques et irrévérentes. Il n’en est pas moins « the man of the hour », tout comme le candidat Ronald Reagan l’était en son temps.
https://www.youtube.com/watch?v=A5_5T9y4gD4&sns=em
100 % d’accord avec votre commentaire dont j’apprécie toujours l’acuité.
Thank you Liaisonphil !
le figaro magasine de cette semaine cite quelques passages d’un livre de la journaliste Anna Cabana, “François Hollande , il est habile dans la gestion humaine(…) Je suis quoi pour lui ?) se la mente Julien Dray, tandis qu’Alain Juppé confesse : “Nicolas Sarkozy me fait peur… Et je ne suis pas prêt à tout…”