Publié par Manuel Gomez le 12 mai 2016

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[Note de la rédaction : les positions développées dans cet article ont fait tousser la rédaction de Dreuz car elles écartent les dimensions psychologiques du misérable statut d’esclave.]

Le 10 mai a été la date choisie par Jacques Chirac pour reconnaître la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité.

Nous allons avoir droit aux mêmes discours et réclamations des représentants de ces anciens esclaves noirs afin de demander une nouvelle fois que la France s’agenouille et demande pardon, qu’elle fasse repentance mais surtout qu’elle continue à «banquer» pour expier ses fautes passées.

Christiane Taubira n’est plus au gouvernement mais nous pouvons compter sur le CRAN pour nous en faire souvenir.

  • Ce sera le même silence en ce qui concerne l’esclavage qui se pratique toujours de nos jours en Afrique, organisé par les noirs eux-mêmes et les arabes.
  • Ce sera le même silence également en ce qui concerne l’esclavage blanc.

Il ne faudrait pas oublier que du XVIe siècle au début du XIXe, plus d’un million d’esclaves blancs ont disparu en Afrique du Nord. Je dis « disparu » car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves susceptibles d’exiger une repentance des Arabes, des Turcs et des roitelets noirs qui vendaient leurs sujets.

Et que pour mettre fin à cette piraterie la France a conquis l’Algérie.

Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la partage.

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Il ne s’agit nullement de faire l’apologie de l’esclavage mais d’un simple constat.

  • Cette « marchandise » (j’emploie le terme « marchandise » à bon escient car une marchandise ça s’achète et ça se vend et si possible avec un important bénéfice) était transportée pour gagner de l’argent et il fallait qu’elle soit livrée dans le meilleur état physique pour être vendue le plus cher possible. CQFD.
  • Cette main d’œuvre était nécessaire pour ces nouvelles contrées, et ils ont été enlevés afin de satisfaire ces nouveaux besoins. Bien-sûr ils étaient esclaves, bien-sûr ils appartenaient à des maîtres, mais pour des raisons financières, il fallait les maintenir dans la meilleure condition physique possible afin qu’ils soient rentables.
  • En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vu mourir avant trente ans, l’esclavage leur a permis de survivre. Ils ont fondé des familles, eurent de nombreux enfants, qu’ils ont pu élever, et leur population s’est développée et s’est multipliée.
  • Bien-sûr ils ont été exploités, bien-sûr ils ont travaillé dur, bien-sûr ils n’étaient pas libres, mais le résultat de tous ces bien-sûr, c’est l’existence peuple noir américain actuel, et les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et partout dans le monde.

Alors je pose la question : Qui devrait réclamer repentance au nom de l’esclavagisme ?

Les descendants des Africains ou ceux des esclaves blancs ? Il est vrai que personne ne réclame justice et repentance pour les derniers.

L’invasion de ces centaines de milliers de migrants qui fuient leurs pays nous prouve qu’ils sont prêts à accepter de nouvelles conditions de vie, même comme esclaves et même au prix de leur liberté.

Ne tentent-ils pas de le faire par tous les moyens, même au prix de leur vie ?

Si on leur donnait le choix, ils signeraient tous des deux mains pour bénéficier des mêmes conditions de vie qu’ont connues les esclaves noirs.

Ils choisiraient tous cet avenir plutôt que leur présent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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