
Je ne suis certainement pas pour l’avortement.
J’ai certes été, à une certaine époque, pour une certaine *dépénalisation* de l’avortement – dans certaines conditions strictes et dans un délai limité (12 semaines, à l’époque) – pour permettre aux femmes de ne plus avoir à confier leur vie aux « faiseuses d’anges ».
L’avortement, « contraception alternative » pour idiotes attardées
En Belgique à l’époque, l’avortement médical ne devait s’appliquer qu’à des accidents, il devait être limité le plus possible, et certainement pas devenir une forme de « contraception alternative » pour idiotes attardées !
Ces mesures de dépénalisation partielle devaient aller de pair avec une politique de planning familial et de contraception active, pour limiter les cas malheureux d’avortements le plus possible ! Les féministes – y compris les « féministes » de gauche – avaient accepté ces contraintes strictes.
En Belgique, ces promesses d’encadrement ont été plus ou moins respectées au début, et leur mise en oeuvre faite avec une relative honnêteté. Mais dans les pays d’abrutis du Sud de l’Europe, dont la France, les promesses ont été oubliées aussitôt la dépénalisation partielle de l’avortement obtenue !
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En « Frönce », les grosses connasses de « féministes » de gauche ont aussitôt enchaîné avec un «drouwât à» l’avortement, et – ne rigolons pas, SVP – plus débile encore dans le nihilisme stupide le plus abscons : un «drouwât» (qui n’a jamais existé pour personne) des femmes à «disposer de leur corps».
Le résultat ne s’est pas fait attendre.
Le chiffre effarant de 200.000 avortements ne fut jamais revu… sauf à la hausse.
Et les avortements, de plus en plus tardifs, tournent à la boucherie.
En Espagne, l’horreur « avortementatoire » ne connait plus de limites.
Au Texas, il y a une quinzaine d’années, une femme tirait au colt sur la tête du bébé qui apparaissait entre ses jambes ; elle ne fut pas condamnée, car il s’agissait – selon la « justice » d’un « avortement ».
Définitivement non ! Je ne suis pas pour cette barbarie criminelle.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Elisa Naibed.
Non seulement c’est une sorte de « contraception alternative pour idiotes attardées », mais c’est aussi une forme d’eugénisme qui ne dit pas son nom – cf les tests faits sur les embryons pour vérifier qu’ils ne soient pas atteints de trisomie 21 ou autres handicaps, et l’incitation à peine voilée à l’avortement quand c’est le cas…
Eh oui, les partisans de l’avortement sont comme par hasard tous déjà nés et élevés… c’est tellement facile d’être pour des lois qui ne s’applique(ro)nt pas à soi-même.
Les amas de cellules de ne sont pas des sujets de droits.
Ils ont moins de conscience qu’un poulet.
La vie non consciente n’a pas de droits.
Ca, c’est votre avis de personne déjà née.
Un avis que je considère comme étant une incitation au crime, pour ma part.
D’ailleurs, comment définissez-vous la « conscience » ? A partir de quel âge est-on « conscient » ?
A partir de 5 mois en tant qu’embryon ? De 6 mois ? de 6 mois et 5 jours ? De 7 mois, 8 mois ? 8 mois et 25 jours ?
Où est la limite, à votre avis ? Comment se définit-elle ?
Un bébé de 6 mois a-t-il une « conscience » ?
Vous-même, êtes-vous autre chose qu’un amas de cellules ? Si je décrète que parce que ce que vous dites est du délire pousse-au-crime, vous n’avez pas de « conscience », puis-je inciter à vous éliminer purement et simplement ?
Les partisans de l’avortement comme vous sont juste des partisans de la loi du plus fort, des eugénistes qui n’ont pas le courage de leurs opinions.
Aux États Unis, des faits récents indiquent que juridiquement – SI ! Les « amas de cellules » (ainsi que vous les nommez) ont des droits.
La Cour Suprême de l’état d’Iowa vient de décider qu’un enfant qui n’est pas encore né (un fœtus) peut être dédommagé financièrement pour la mort arbitraire/prématurée d’un de ses parents, et le manque de compagnie/camaraderie qui en résulte. En Mai 2010, Paul Gray, un bassiste pour le groupe de heavy metal Slipknot, fut trouvé mort dans une chambre d’hôtel en Iowa. Il s’est avéré qu’il avait fait une overdose de morphine et d’antalgique. Sa femme Brenna était enceinte de 3 ou 4 mois. Puisque l’état d’Iowa autorise un enfant à intenter procès (avec un avocat fondé de pouvoir) – La Cour Suprême décida que si un nouveau-né vieux d’une seconde peu légalement attaquer en justice pour la mort injustifiée d’un de ses parents, alors un nourrisson in utero le peut tout autant.
Les nourrissons avant de naitre ont des droits dîtes donc ! Ca va sérieusement déranger l’ordre établi.
http://www.worldmag.com/2016/05/iowa_high_court_admits_preborn_children_have_rights
Très intéressante comme info, Merci Annika .
Mais il n’y a jamais de « limites » à l’avortement. Une fois légalisé, on cherche toujours à enlever les restrictions. Présentement en Australie on parle de légaliser l’avortement pour les 9 mois de la grossesse.
C’est une horreur. N’ayons pas peur de nommer le meurtre de ces âmes qui n’ont commit aucun crime. J’en porte tout autant le fardeau.
Aux E.U. on peut avorter dans le 3eme trimestre, à côté d’une chambre d’hôpital où une maman prie pour la survie de son enfant pesant un kilo et né prématurément.
Quelle hypocrisie vraiment..
Bonjour Annika,
J’ai lu il y a pas mal d’années déjà, un témoignage de ce qui se passait concrètement au pays de « l’enfant unique », la Chine communiste : dans certains cas, les parents qui avaient déjà un enfant cachaient la grossesse qui aurait selon la loi dû donner lieu à un avortement, et il est arrivé que le jour de l’accouchement, au terme des 9 mois, le médecin ou la sage-femme qui assistait à l’accouchement, apprenant qu’il s’agissait du deuxième enfant du couple, tuait l’enfant en question juste après l’accouchement, ni plus ni moins. Le délai pour avorter était concrètement de 9 mois plus un jour, pour ces assassins dénués du moindre scrupule. (source Sélection du Reader’s digest)
Quand au nom de l’idéologie on a perdu toute référence morale, il n’y a plus de limites…
Vous croyez donc vraiment que des embryons ont une conscience ? https://www.facebook.com/dailykos/photos/a.416444264254.190398.43179984254/10153808938554255/?type=3&theater
Il y a un compteur inaltérable : entre Limoges et Paris, le train passe à côté de cet ancien rail en béton où circulait le train magnétique (si en avance qu’on a préféré l’arrêter), sur ce rail est écrit : 180 000avortement en France/an, ils l’ont écrit il y a plus de 25 ans, nous en sommes à plus de 360 000/an sans compter les dépassements qui filent en Hollande ou en Espagne (65 000/an Françaises, rien qu’en Espagne).
Entre-temps il y a eu ces milliards déversés dans les pub et la distribution de capotes. Le fameux « sortez couverts », mais le Français aime le « BIO » et semble allergique au Latex, alors tous ces milliards n’ont enrichi que les copains et la famille placés dans les comités de promotion du préservatif, les observatoires, les agences de pub…
les avortements ont prospéré, et les maladies sexuellement transmissibles.
De jeunes écervelés et des pas si jeunes (homme et femme) pensent que c’est une contraception ??!!!
Dans une réflexion Zemmour se posait la question : 360 000/an, c’est le nombre des immigrés que l’on reçoit pour repeupler la France – Y aurait-il une relation ? Oui y aurait-il une relation. ????
Allez , européennes , avortez à votre guise , les immigrées musulmanes , elles , apporteront encore plus rapidement l’avènement d’une Europe totalement islamisée !
Ils sont déjà nés …mais déjà élevés? Je ne le crois pas!
en tout cas, ils sont tombés bien bas!!!
Je fais souvent le parallèle entre l’avortement et le parachute : un parachute permet effectivement de quitter un avion en cas de danger, et dans bien des cas, il a pu sauver des vies.
Cependant, la manière la plus commode, la moins coûteuse et la plus agréable de descendre d’un avion (lorsque tout se passe bien) est sans contestation possible de le faire dans un aéroport en utilisant les rampes d’accès prévues à cet effet.
Ça ne veut pas dire pour autant qu’il faille interdire les parachutes, ni jeter l’opprobre sur ceux qui les utilisent à bon escient (i.e. en cas de danger), mais il n’en demeure pas moins que le parachute n’est pas une façon alternative de quitter un avion, pas plus que l’avortement ne doit être considéré comme une contraception alternative.
Je laisserai aux religieux de tout poil les histoires d’âmes innocentes et autres arguments qui me semblent très discutables ; en tant qu’athée convaincu, ce ne sont pas pour moi des données avérées et recevables.
Quant à la remarque imbécile de Reagan sur les partisans de l’avortement qui seraient tous nés, on pourrait tout aussi bien la retourner et dire que tous les adversaires sont nés aussi. D’ailleurs, qu’est-ce qui permet à ce bon puritain américain d’affirmer qu’il n’y a pas aussi dans le camp des « pas nés » autant de partisans et d’adversaires que chez les « nés » ? Bref, son trait d’humour texan est un argument bien faiblard.
Jean Louis: Votre argument est faiblard également.
Reagan n’était pas du Texas et il n’était pas Puritain !! Il était petit-fils d’immigrants Irlandais et catholiques. Les racines de sa mère étaient Ecosse et Angleterre. Reagan a été baptisé dans la foi « Disciples of Christ », de dénomination protestante associés aux Presbytériens. Il est né dans une famille pauvre d’une petite ville au nord de l’Illinois, puis parti en Californie en 1937. Il avait une grande foi en Dieu, et foi en la bonté de l’être humain. Peut-être que foi en l’un engendre foi en l’autre.
J’ai aussi été athée (once upon a time). Vous semblez bien assuré dans votre religion d’athée d’avoir compris tous les secrets de l’univers, alors que même Albert Einstein s’en était gardé. Le problème quand on a tout compris, c’est qu’on ne cherche plus à comprendre.
La femme qui a porté un enfant et l’a perdu, par avortement ou par accident, connait la douleur que cette perte engendre. Je n’en connais pas une qui en parle aussi legerement que vous le faites.
Vous avez le cœur dur monsieur.
https://www.facebook.com/dailykos/photos/a.416444264254.190398.43179984254/10153808938554255/?type=3&theater
Le droit à disposer de son corps est un droit fondamental incontestable.
Le droit des bébés à naître à disposer de leur corps ?
Droit àà disposer de leur corps ? IL n’y aurait que les femmes à avorter de pouvoir jouir de ce fait : un droit 100% gratuit . Le fumeur et le buveur modérés devraient alors avoir le droit eux-aussi à disposer de leur corps. NON et NON la Société les surtaxe, pour les remettre dans le droit chemin… les remettre dans le droit chemin !
Les vagins sont devenus des autoroutes a hautes circulations aussi le president Clinton a Donne’. Le system pour eviter l avortement qui ne peut etre qu’exceptionel
Mais qu’est-ce qui prend tous ces sites de réinformation? Antiféministes, antiavortement, quelle régression! Voulez-vous aussi obliger les femmes à faire des gosses pour empêcher l’immigration? Je l’ai lu.
Lire ce genre de prose me donne la nausée! Dreuz me déçoit profondément.
L’antiavortement peut tout de même être défendu légitimement, jusqu’à (ou plutôt à partir de) un certain point.
C’est, dans le fond, poser la question de qui a le pouvoir sur la vie d’un embryon, puis d’un foetus, enfin d’un bébé? Sa mère, son père, les médecins, lui-même?
A partir de quand est-il un être humain vivant qui a droit à la vie et dont la destruction devient un meurtre? Et même auparavant, n’est-il pas un être humain en puissance dont la vie est précieuse?
Personnellement je n’ai réponse à aucune de ces questions.
J’admets sans mal que
dans le cas d’un avortement, une femme puisse disposer de son corps sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit d’autre qu’elle-même.
J’admets sans mal également qu’on puisse considérer un avortement comme la suppression volontaire d’un être humain conscient ou en puissance. Et comme un abus manifeste du droit à disposer de son corps.
Les deux points de vue me semble défendables moralement.
Concernant l’antiféminisme, cela dépend de quelle féminisme on parle.
S’il s’agit de dire que les femmes n’ont rien à envier aux hommes, que les deux sexes doivent être traités équitablement et qu’il est, par exemple, totalement injustifiable moralement qu’à travail égal hommes et femmes ne perçoivent pas le même salaire, alors je suis féministe jusqu’au bout des ongles.
S’il s’agit, sous couvert de féminisme, de prendre une revanche contre la masculinité ou les sociétés patriarcales des siècles passées, alors ce serait sans moi.
Pour revenir au thème de l’avortement, j’ai toujours été surpris qu’on parle du droit des femmes à disposer de leurs corps, sans parler du droit des embryons, foetus ou bébés à disposer du leur. En laissant ouverte, de nouveau, l’épineuse et redoutable question du « quand devient-on un être humain » et des droits d’un être humain en puissance.
Par contre je serai d’accord avec vous sur un point. C’est un sujet qui mérite mieux que le mépris qui transpire de cet article.
Article qui se refuse de plus à voir toutes les situations qui peuvent conduire à un avortement ou, au contraire, au choix de laisser un enfant venir au monde. Et qui ridiculise, sans jamais s’en justifier, le droit de disposer de son corps. Qui, s’il n’est bien sûr pas réel dans l’absolu (personne ne peut ordonner à ses cellules de se faire pousser un bras supplémentaire), n’en reste pas moins un idéal fondateur de liberté.
Pour moi, il ne s’agit en aucun cas du droit à disposer de son corps, expression que je trouve ridicule concernant ce sujet.
Il s’agit plutôt:
1) D’éviter de laisser naître des enfants non désirés par le père ou la mère ou les deux, naissance qui leur promettrait une vie d’emblée difficile sur le plan psychologique.
2) Jusqu’à aujourd’hui, ce sont toujours les mères qui accouchent et sont censées, et souvent le ressentent ainsi, prendre en charge l’enfant.
3) La question de savoir si un fœtus est ou non un être humain et quel droit il possède étant insoluble, oublions cette question au profit du pragmatisme, dont fait partie la limitation du délai à l’avortement.
L’enfant a peut-être droit à la vie, mais à quelle vie? J’ai souvent été frappée par les récits de ces personnes (et personnalités) qui n’ont pas reçu l’amour de leur(s) parent(s) et en souffrent toute leur vie. C’est aussi le cas bien sûr d’enfants qui ont été désirés, mais pourquoi prendre le risque d’ajouter des souffrances à toutes celles qui existent?
[C’est aussi le cas bien sûr d’enfants qui ont été désirés, mais pourquoi prendre le risque d’ajouter des souffrances à toutes celles qui existent?]
Peut-être parce qu’il ne revient ni au père, ni à la mère de prendre une telle décision? Qu’ils soient parents ne les rend pas propriétaires ni de la vie, ni de l’avenir de l’enfant qui est à naître.
Mais il est vrai également qu’il peut être difficile, voire insupportable, de garder un enfant lorsqu’on sait qu’il vivra dans la misère, qu’il sera maltraité, où qu’il est, par exemple, le fruit d’un viol.
La question de l’avortement est un véritable noeud gordien.
@ francis : Mais alors qui, selon vous, doit prendre cette décision ?
Serait-ce une prérogative de votre magicien imaginaire dont vous pensez qu’il vit dans le ciel ?
À supposer qu’un tel personnage existe, ce doit être un terrible pervers, ou alors un pathétique incapable, pour laisser le monde dans l’état où il le laisse.
Mais alors, avec ce raisonnement de la « promesse d’une vie d’emblée difficile » sur le plan psychologique, pourquoi ne pas éliminer des enfants déjà nés ? Nombre d’enfants ont un avenir a priori peu reluisant, orphelins très jeunes, ou parents alcooliques, drogués, handicapés, incapables pour diverses raisons de subvenir aux besoins de leurs enfants, ou tout simplement parents maltraitants – il en existe hélas beaucoup…
Jusqu’à quel âge peut-on éliminer ces enfants ? 3 mois ? 6 mois ? Un an ? Autre ?
D’autre part, supposer qu’un enfant à naître risque d’avoir un avenir difficile, n’est-ce pas prétendre connaître l’avenir ?
Si l’on faisait un sondage parmi les personnes qui, a priori, entraient dans la catégorie des gens à qui, lorsqu’il étaient encore au stade embryonnaire, des « spécialistes » auraient promis « une vie d’emblée difficile sur le plan psychologique (ou autre) », et qui sont malgré tout nés et devenus adultes, croyez-vous que beaucoup d’entre eux répondraient « oui » à la question : « auriez-vous préféré que l’on vous élimine alors que vous n’étiez qu’un embryon ? »
Il existe par ailleurs des solutions alternatives pour les enfants « non désirés » ou abandonnés ; que l’on songe simplement à tous les parents qui voudraient adopter et ne le peuvent pas, faute d’enfants à adopter…
L’humanité s’honore et s’élève en faisant son possible pour aider ceux qui souffrent, pas en les éliminant – surtout a priori.
« régression » , « nausée » : je vous ai connue nettement meilleure en termes d’argumentation, Mme Vallette.