L’Ukraine a remporté le 61e concours Eurovision de la chanson qui se déroulait à Stockholm, en Suède grâce à la chanteuse professionnelle Jamala.
“Merci l’Europe”, a-t-elle déclaré entre deux sanglots à l’annonce de sa victoire.
Sa chanson, 1944, porte sur la déportation des Tatars de Crimée ordonnée par le dictateur de l’Union soviétique Joseph Staline.
Utiliser l’Eurovision pour dénoncer le sort des Tatars de Crimée, l’Ukraine a “réussi son coup”. Une simple chanson de ce concours vient rappeler au reste du monde le sort des Tatars, dans une Crimée devenue territoire russe.
J’ai trouvé cette chanson angoissante, déprimante et surtout ennuyante. D’autres pays comme l’Australie méritaient la première place. Jamala ne chantait pas, elle pleurait, hurlait. Cette chanson n’aurait jamais du être acceptée par l’Eurovision car engagée politique.
La chanteuse commenca son morceau par les paroles :
«Quand les étrangers arrivent, ils viennent dans votre maison. Ils vous tuent et disent : ‘Nous ne sommes pas coupables».
L’Australie a remporté le vote du jury, la Russie celui des téléspectateurs, mais c’est l’Ukraine qui a gagné… Embarrassant, non ? Pour la première fois de l’histoire de l’Eurovision, les votes du jury de professionnels et des téléspectateurs ont été divulgués séparément, et il faut avouer que la divergence entre les deux était importante. A quoi bon participer à un concours truqué, et dont-on sait à l’avance qu’il est truqué.
Quels intérêts artistiques, économiques ou politiques poussent les pays à y participer ? L’Ukraine, pauvre économiquement, devra débourser au moins vingt millions d’Euros pour organiser l’Eurovision 2017.
Mais regardons cette chanson de plus près. Examinons l’année 1944…
En 1944, les Tatars de Crimée collaborent avec les Nazis pendant l’occupation allemande de la Crimée de 1941 à 1944. Le gouvernement soviétique expulse les Tatars de la Crimée, sur l’ordre de Joseph Staline et Lavrenti Beria.
L’Eurovision interdit que les candidats chantent des chansons politiques. L’Union européenne de radio-télévision (UER), qui organise le concours, a pourtant estimé que la chanson de Jamala ne contient pas un message politique, mais plutôt « un fait historique où Jamala parle d’une histoire qui est arrivée dans sa famille ».
Le 9 mai, un tweet de l’Union européenne de radiodiffusion confirmait “que ni le titre ni les paroles de la chanson Ukrainienne ne contenaient un discours politique», et donc qu’elle n’a violé aucune règle de l’Eurovision, lui permettant de participer à la compétition.
Pourquoi l’Union européenne de radiodiffusion a-t-elle voulu propulser cette chanson réquisitoire, au lendemain de la victoire des Alliés sur le nazisme, le 8 mai 1945, et la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, marquée par l’annonce de la capitulation de l’Allemagne.
Les Européens aiment déféquer sur l’histoire, et celle de la Russie qui célèbre le 9 mai sa victoire de la Seconde guerre mondiale.
Les Tatars de Crimée, une histoire que les médias ont choisi d’ignorer
Près de 100.000 Tatars de Crimée ont accueillis bras ouverts les nazis comme « libérateurs ».
«Nous sommes honorés d’avoir l’occasion de nous battre sous la direction du führer Adolf Hitler, le plus grand fils du peuple allemand … Nos noms seront ensuite honorés, ainsi que les noms de ceux qui préconisent la libération des peuples opprimés” Ainsi s’exprimait le président du Comité tatar Jaljala Abdurashidova lors d’une cérémonie, le 3 janvier 1942 à Simferopol.
Selon le Comité international pour la Crimée basé à Washington, les Allemands ont formé six bataillons et 14 compagnies de tatars de Crimée avec 1,632 hommes, le 15 Février 1942. Au total, près de 20 000 tatars de Crimée ont servi dans des bataillons organisés par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale.
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La déportation des Tatars de Crimée est une opération planifiée par le gouvernement de l’Union soviétique et exécutée en 1944 sur les ordres de Staline et Beria. Expulsés de la Crimée, les Tatars ont majoritairement été déportés vers la Sibérie, principalement en République socialiste soviétique d’Ouzbékistan.
L’Islam est la religion dominante chez les Tatars de Crimée.
Ils sont aujourd’hui environ 400 000 à vivre en Ukraine. Comme la plupart des ethnies turques, les Tatars sont sunnites.
L’islam telle qu’il se pratiquait au moment des khans a pratiquement disparu sous le coup de la russification du XIXe siècle d’une part, puis avec la déportation des Tatars de Crimée en 1944. Ils ne seront autorisés à revenir en Crimée qu’au milieu des années 1980 (début de la politique de Perestroïka).
Aujourd’hui, les mouvements nationalistes tatars se revendiquent généralement d’un islam « modéré » mais qui les différencie des Ukrainiens.
Les Ukrainiens de Crimée, majoritairement russes, ont choisis de soutenir Poutine suite à un référendum. La Crimée est donc, officiellement, rattachée à la Russie depuis le 18 mars 2014. Une désolation pour la minorité musulmane et l’Europe si peureuse.
Le 11 mars 2014, le Conseil suprême de Crimée approuvait un décret garantissant la restauration des droits des Tatars, et leur réintégration dans la société de Crimée, tout en reconnaissant le « sort tragique » du peuple tatar.
Les Tatars et l’Allemagne nazie
Lorsque l’armée allemande envahit la Crimée, le 22 juin 1941, un grand nombre d’habitants les ont accueillis comme des libérateurs. L’un des groupes ethniques qui se réjouissait le plus de l’arrivée des envahisseurs teutons étaient les musulmans soviétiques. D’ailleurs les tatars rejoignirent les arabes de Palestine sous la bannière nazie.
La collaboration entre nazis et nationalistes palestiniens, entre 1933 et 1946, fût conduite sous la houlette du mufti de Jérusalem, Amin al Husseini, qui déclarera :
« Nous admirions les Nazis. Nous étions immergés dans la littérature et les livres nazis. Nous fûmes les premiers à envisager de traduire Mein Kampf [en arabe]. Quiconque a vécu à Damas à cette époque était témoin de l’engouement arabe pour le nazisme. »
Les crimes de la Crimée
Les Tatars de crimée ont soutenu les massacres de juifs au 17e siècle
Le soulèvement de Khmelnytsky était une révolte des cosaques d’Ukraine contre la Pologne-Lituanie entre 1648 et 1657. Elle était menée par Bohdan Khmelnytsky. Les Cosaques zaporogues, alliés avec les Tatars de Crimée et la paysannerie ukrainienne locale, affrontèrent lors de plusieurs batailles, les armées et milices de la République des deux Nations.
Bogdan Chmielnicki (1595-1657), chef cosaque de l’insurrection paysanne contre la domination polonaise en Ukraine en 1648, a entraîné la destruction de centaines de communautés juives.
Riche, cruel et hargneux, toujours avide de puissance et de domination, il possédait une grande expérience de la guerre et du pillage, pour avoir fait avec les Cosaques plusieurs pogroms.
En 1646, Chmielnicki s’est impliqué dans une querelle avec le gouverneur de la province où il a vécu. Il a été arrêté, libéré sous caution, et en 1647, il fuit vers le centre cosaque de Zaporozhye sur le Dniepr, d’où il commença à fomenter la révolte contre la domination polonaise. Après une agitation sociale et religieuse, accompagnée de soulèvements répétés et l’échec de rébellion, Chmielnicki demanda le soutien du leader tatar Khan de Crimée, qui autorisa l’un de ses chefs militaires à se joindre à Chmielnicki.
Quand les Ukrainiens, les Cosaques et les Tatars décidèrent de chasser les Polonais hors de leur pays, des massacres de juifs commencèrent, à grande échelle.
En 1635, eu lieu en Ukraine la première grande explosion de violence contre les Polonais et les Juifs.
La tentative de soulèvement fut écrasée, mais elle reprit avec un surcroît de violence treize ans plus tard.
Cette deuxième révolte, en 1648, qui réussit à libérer l’Ukraine de la domination polonaise, était conduite par un Cosaque ukrainien sanguinaire : Bogdan Chmielnicki. Dans une large mesure, elle était dirigée contre les juifs.
Chmielnicki fit cause commune avec le Khan (roi tatare) de Crimée, s’engageant à lui livrer tous les prisonniers. À la tête d’une armée importante de Cosaques et de Tatars (ennemis mortels auparavant, et désormais unis par cette alliance dans une œuvre commune de pillages et de massacres), Chmielnicki partit en guerre au printemps de l’an 1648.
L’historien Nathan Nata Hanover, dans Yeven Metzula rappelle :
« Certains étaient écorchés vifs et leur chair jetée aux chiens. Les mains et les pieds d’autres étaient coupés et leurs corps lancés sur la route où des chariots leur roulaient dessus, et ils étaient piétinés par des chevaux… Des enfants étaient massacrés sur le sein de leur mère, et ils étaient découpés en tranche comme du poisson…. Aucune espèce de mort non naturelle dans le monde ne leur était épargnée »
Il n’est pas étonnant que les juifs, quand ils entendent le mot « cosaque », soient pris de dégoût. Ces gens ont tué 120 000 juifs et détruit 300 communautés juives de la manière la plus cruelle que l’on puisse imaginer. Des massacres atroces furent perpétrés en Volhynie et en Podolie.
Aujourd’hui encore, Chmielnicki est considéré en Ukraine comme un héros national, une sorte de « libérateur du territoire ».
A Kiev se dresse sur une des places principales une grande statue érigée en son honneur.
Après Hitler, Chmielnicki a été l’oppresseur le plus sinistre des juifs, l’initiateur des terribles massacres de 1648-1649 des juifs polonais et Ukrainiens.
Cosaques sous la bannière de la croix gammée
Au cours de l’été 1942, lorsque les Allemands pénètrent dans les territoires soviétiques, les cosaques voient en eux des libérateurs. Les habitants se rallient alors aux troupes de Hitler pour combattre les forces de Staline.
En été 1944, plus de 40,000 cosaques étaient stationnés dans le haut Frioul (Italie du nord). Pour les gens de la Carnie, sympathisants de la résistance communiste italienne, l’occupation cosaque représentera un martyre, aujourd’hui encore bien vivant dans la mémoire des anciens.
Si je ne vous racontais pas cette histoire tragique, les médias ne le faisant pas, qui l’aurait fait ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.
Sources :
Encore une élection européenne truquée!
Là encore, point besoin de talent: il suffit d’être une femme à barbe, ou une fille tatar ( donc musulmane) pour avoir tous les atouts, désormais, à l’Eurovision.
Je connaissais l’histoire de Chmielnicki, grâce aux livres de Joseph Kessel.
Oui cette année comme l’année dernière, la chanson gagnante est assez nulle.
Merci de cette piqure de rappel… mais je me demande quand même ce que fait l’Australie à l’EURO vision …..
Australie a fait ses débuts dans le concours de l’Eurovision en 2015 sur invitation de l’Union européenne de radiodiffusion (UER ) comme un “one-off ” invité spécial pour célébrer le 60e anniversaire de l’Eurovision.
Le 17 Novembre 2015, l’UER a annoncé que SBS avait été invité à participer au concours 2016 et que l’Australie serait une fois de plus partie prenant. En 2015 , l’Australie a été garanti une place dans la finale du concours et a été autorisé à voter au cours des deux demi-finales et la finale ; Cependant , pour le concours 2016, l’Australie devait se qualifier pour la finale de l’une des deux demi-finales et ne pouvait voter en demi- finale selon les règles de l’eurovision
LAustralie dans l’UE, grâce à l’Eurovision?
Pourquoi pas? Après votre cruel rappel historique, Monsieur, sur les Tatars de Crimée, je ne vois absolument pas ce qui pourrait empêcher l’Australie de se présenter, ni de gagner.
Son atout-maître? Présenter un aborigène, pardi! Peu importe le texte; peu importe la mélodie: une bonne sono fera l’affaire. Ah! mieux vaudrait qu’il soit équivoque, sexuellement: l’affaire serait dans le sac!
En tout cas, mieux vaut l’Australie dans l’Europe, que la Turquie, non?
“Les Ukrainiens de Crimée, majoritairement russes, ont choisis de soutenir Poutine suite à un référendum”
Comment pouvez-vous appeler cette parodie illégale et grotesque un “référendum”?
Et les nazis n’étaient-ils pas réellement en l’occurrence des libérateurs?
Très bien vu camarade!
Bonjour Jean-Patrick et l’équipe de Dreuz,
Les difficultés à naviguer sur le site reviennent un peu comme par le passé. Avez-vous eu également des échos ? La page d’accueil ne cesse de bouger avant de se stabiliser pour entrer dans un article.
Bien à vous
Aucun écho. D’autres témoignages ?
Bonsoir à tous, effectivement j’ai le même problème et ce depuis un bon moment. Serait ce les “taupes du gouvernement qui s’amuseraient? Pourquoi pas!.
pour moi, les pages bloquent régulièrement, un message me parle d’un “plug in shockwave flash” qui plante les fichiers, j’ai même souvent du mal à poster des réponses, les pages bloquant régulièrement, cela ressemble fort à une tentative de censure!!!
ça bloque et depuis longtemps !!! il faut être très patient
Je n’ai pas regardé car c’était joué d’avance; Un concours tatarte a la crème !
Excellent!
La Turquie n’était pas présente,mais son ambassadrice Tartare oui via l’Ukraine.C’est une honte de la part du Jury de l’Eurovision qui en ont fait une tribune politique contre la Russie,qui en revanche n’a pas été le cas des votants.
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https://secure.avaaz.org/fr/petition/Chaine_publique_A2_Licenciement_immediat_de_Marianne_JAMES_de_la_chaine_publique_A2/?cXyTdkb
Pourquoi c’est important
La présentatrice de la chaîne publique A2 a eu un comportement tout a fait “indigne” et “choquant” pendant le concours de l’Eurovision 2016. Des commentaires déplacés tout au long de l’émission, “vulgaires et insultants”, notamment envers La Russie et son président Vladimir Poutine, le tout accompagné d’insupportables gémissements a la limite de l’indécence. Ce comportement immoral et politisé dans une manifestation culturelle apolitique crée pour raprocher les peuples d’Europe est tout simplement inadmissible. Marianne James, payé avec l’argent public a prit les français en otage devant des dizaines de millions de spectateurs européens en direct. Nous demandons a son employeur A2 d’ouvrir immédiatement une procédure de licenciement pour faute grave envers cette personne qui a gravement nuit a l’image de la France et des français a travers le monde. Egalement, Marianne James ne devrait plus représenter la France auprès des médias publiques. En tant que français je me sent humilié par cette personne qui n’a aucune légitimité a s’exprimer en notre nom avec une “insupportable vulgarité”.
LOL Mariane James était ridicule avec ses soupirs d’angoisse feinte pendant le décompte des points.
Mais peut-être est-ce en réaction car les téléspectateurs s’étaient plaints du cynisme affiché par les animateurs des années précédentes.
je suppose qu’elle était dans son rôle de “socialo bobo” puisqu’elle ne cache pas son adoration à cette gauche qui ruine notre pays, personnellement déjà pas tenté par l’euromachin qui n’est pas ma vision, et encore moins pas cette personne du sérail!!!
L’Australie est en Europe maintenant !
Dans les camps d’extermination, ….. Les gens redoutaient et craignaient beaucoup plus les Ukrainiens que les Allemands.
Les Ukrainiens étaient enrôlés dans l’armée Allemande pour faire le “sale boulot”. Ils semaient la terreur de part leurs comportements.
J’ai été étonné qu’Israël attribue autant de points à l’Ukraine. Je pense qu’un nombre non négligeable de juifs Ukrainiens ont réussis à quitter ce pays pour venir vivre en Israël.
KIEV Août 1941 – C’est la pendaison publique de deux juifs suivie de la fusillade de 400 autres juifs accompagnés de civils qui marque le début réel de l’extermination. Aucun secret n’entoure les massacres, contrairement à la prudence qui prévaudra par la suite.
Après les attentats de l’avenue Krechtchatik perpétrés par les agents du NKVD en plein cœur de Kiev à la suite de l’arrivée des troupes allemandes dans la ville, ce sont les juifs qui sont tenus pour responsables et subiront le massacre à Babi Yar.
Si Auschwitz désigne, à l’Ouest, le symbole de la catastrophe pour les Occidentaux, c’est Babi Yar qui pourrait être, à l’Est, le symbole de l’extermination des juifs soviétiques.
Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah par balles mené par les Einsatzgruppen nazis en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux principalement le 201e bataillon Schutzmannschaf, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar.
Babi Yar marque une étape importante dans le processus d’extermination des Juifs dans l’Union soviétique qu’a été la « Shoah par balles ». La Wehrmacht a en effet l’ordre de conduire durant l’été 1941, en cent jours, une guerre contre l’« ennemi judéo-bolchévique ».
La population est alors divisée en trois catégories :
les nationalistes ukrainiens, notamment du OUN(B) de Stepan Bandera dont on recherche la collaboration, notamment dans les actions contre les juifs et les communistes, les membres du NKVD et les juifs que l’on cherche à exterminer,
le reste de la population que l’on va chercher à asservir.
D’autres massacres eurent lieu au ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu’à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets.
C.Hamon , merci d’avoir rappeler le masssacrede Babi yar – Les Einsatzgruppen (unités mobiles d’extermination) étaient des escadrons composés principalement de SS et de policiers allemands, qui agissaient sous le commandement d’officiers de la Police de sûreté (Sicherheitspolizei-Sipo) et du Service de sécurité (Sicherheitsdienst-SD). Ils avaient, notamment, pour mission d’exterminer les personnes qui étaient considérées comme des ennemis politiques ou raciaux et qui se trouvaient derrière les lignes de combat allemandes en Union soviétique occupée.
Parmi leurs victimes, on compte des Juifs, des Tsiganes ainsi que des fonctionnaires de l’Etat soviétique et des dirigeants du Parti communiste. Les Einsatzgruppen assassinèrent également des milliers de handicaps physiques et mentaux placés en institution. De nombreux chercheurs pensent que le massacre systématique des Juifs d’Union soviétique par les bataillons d’Einsatzgruppen et de la Police d’ordre (Ordnungspolizei) constitua la première étape de la “Solution finale”, le programme nazi d’extermination de tous les Juifs européens.
Lors de l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941, les Einsatzgruppen suivirent l’armée allemande jusqu’au cœur du territoire soviétique. Les Einsatzgruppen, s’appuyant souvent sur la police et des civils locaux, procédèrent à des opérations d’extermination de masse. Alors que plus tard les Juifs seraient déportés de leurs villes ou ghettos vers des centres de mise à mort, les Einsatzgruppen allaient directement dans les communautés juives et massacraient les habitants.
L’armée allemande apportait un soutien logistique aux Einsatzgruppen, fournissant approvisionnement, transport, logement et occasionnellement de la main d’oeuvre pour garder et transporter les prisonniers. Au début, les Einsatzgruppen exécutèrent surtout des hommes juifs. Mais à partir de la fin de l’été 1941, ils tuèrent aussi bien des hommes, des femmes que des enfants juifs, sans distinction d’âge ou de sexe, pour les enterrer ensuite dans des fosses communes. Souvent avec l’aide d’indicateurs et d’interprètes locaux, les Juifs étaient recensés puis rassemblés. Ils devaient ensuite marcher ou étaient transportés par camion jusqu’au lieu de l’exécution où des tranchées avaient été préalablement creusées. Dans certains cas, les victimes devaient creuser leur propre tombe. Après avoir remis leurs objets de valeur et s’être déshabillées, les victimes (hommes, femmes et enfants) étaient tuées, soit débout soit couchées sur le ventre dans la tranchée.
La mort par balle était la forme d’exécution la plus fréquemment utilisée par les Einsatzgruppen. Cependant à la fin de l’été 1941, Heinrich Himmler, constatant la charge psychologique que produisaient les exécutions de masse sur ses hommes, demanda qu’un autre mode d’assassinat fût développé. Le camion à gaz en fut le résultat : une chambre à gaz mobile montée sur un châssis de camion, utilisant le monoxyde de carbone sortant du pot d’échappement pour asphyxier les victimes. Les camions à gaz firent leur première apparition sur le front de l’Est à la fin de l’automne 1941 et finirent par être utilisés par les Einsatzgruppen, en plus des exécutions par balle, pour tuer les Juifs et d’autres victimes dans la plupart des régions où ils opérèrent.
Les Einsatzgruppen, qui suivaient l’armée allemande en Union soviétique, étaient répartis en quatre groupes opérationnels de chacun la taille d’un bataillon. L’Einsatzgruppe A était déployée dans la zone allant de la Prusse orientale jusqu’à Leningrad (maintenant Saint-Petersbourg) et couvrant la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie. L’Einsatzgruppe A massacra des Juifs à Kovno, Riga et Vilno. La zone couverte par l’Einsatzgruppe B partait de Varsovie, en Pologne occupée, et s’étendait en Biélorussie jusqu’à Smolensk et Minsk ; cet Einsatzgruppe massacra des Juifs, entre autres, à Grodno, Minsk, Brest-Litovsk, Slonim, Gomel et Mogilev. La zone de l’Einsatzgruppe C commençait à Cracovie et Rzeszow (en Pologne occupée) et s’étendait en Ukraine jusqu’à Kharkov et Rostov-sur-le-Don. Ses membres commirent des massacres à Lvov, Tarnopol, Zolochev, Kremenets, Kharkov, Zhitomir et Kiev où, aux abords du ravin de Babi Yar, 33 771 Juifs furent massacrés en 2 jours par les unités du détachement de l’Einsatzgruppen 4a. De ces quatre unités, l’Einsatzgruppe D était celui qui opérait le plus au sud. Ses membres se livrèrent à des massacres dans le sud de l’Ukraine et en Crimée, en particulier à Nikolayev, Kherson, Simferopol, Sébastopol, Feodosiya et dans la région de Krasnodar.
Lire le livre poignant du père Patrick Desbois : “Porteur de mémoire : Sur les traces de la Shoah par balles”.
On ne sort pas indemne de la lecture de ce livre.
Votre rappel historique, salutaire, retourne le cœur.
Chouette une chanson anti-migrants : -Quand les étrangers arrivent, ils viennent dans votre maison. Ils vous tuent et disent : ‘Nous ne sommes pas coupables-.
on dirait un résumé du CHIEN et les CHACALS de Jean de la Fontaine(ou de qui que ce soit)
on dirait ces migrants qui avec force arrogance réclament des denrées qu’ils jettent à peine commencées.
Ces vers sont forts bons.
Mieux vaut l’Australie dans L’UE que l’Ukraine actuelle (qui s’est montée sur un antisémitisme d’extrême-gauche et de droite) ou la Turquie.
Les Tartares une quête d’exostimes qui tombe à l’eau de l’histoire avec leur extermination de juifs, comme vous le démontrez, mais Rousseau avait déjà répondu à cette pimbêche et à son ode aux tartares antisémites, et à ses appuis incultes d’un soir.
Méfiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin de leur pays des devoirs qu’ils dédaignent accomplir chez eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. Rousseau
De toutes façons c’était “téléphoné” comme à chaque eurovision, c’est purement politique..Et les gens continuent à y croire et à dépenser des sous pour voter…Ils se font bien avoir tandis que les autres empochent !! Emoji
Restons lucides, ne nous inquiétons pas pour les 20 millions d’euros en 2017..Ce sera l’occasion pour l’U;E (si elle existe toujours) de leur proposer, en grande soeur, de l’aide, les prenant sous sa coupe, nous les imposant et en même temps en faisant la nique à Poutine…parallèlement c’est un “petit” geste de bienvenue à des musulmans !
Les tatars sont musulmans donc VICTIME.
Je subodorais cette complicité musulmane avec les nazis , tout comme l’ont fait les “gentils” bosniaques ! Islam et Nazisme même combat.
Merci à vous pour cet article très intéressant
Merci pr votre article tres enrichissant…
Je partage votre opinion !!!
Les Tatars était profondément anti communiste et ce considérai comme pays occupé par l’union soviétique, c’est pour ce motif qu’ils on accueille les allemands comme des libérateurs, et au départ sans attachement au nazisme cause que je comprend bien car le communisme n’est pas une politique exemplaire ,celui de Staline n’avait rien a envier a Hitler c’était kif kif un ramassis de criminels dans les deux camps
Merci de ce retour a la verité de l’histoire . Je savais que la victoire de l’Ukraine avec sa chanteuse musulmane était inéluctable , l’europe devait faire perdre la Russie . Mais savoir qu’on a fait gagner des adeptes du nazisme est une horreur de plus a rajouter a cette europe soumise . C’est a vomir !!!
Vous semblez oublier que les États Unis, la Russie et l’Europe se sont engagés à respecter l’intégralité du territoire Ukrainien à la renonciation Ukrainienne des armes nucléaires. Mais les engagements solennels ne comptent pas pour le Hitler au petit pied Vladimir “Stalinovitch” Poutine et sa bande de mudaks moskals ivres de vodka…Le nain pédophile aurait bien envahi la Syrie, mais il n’a plus un rond, au grand désespoir d’Allahdonné M’Bala M’Bala…L’attaque d’Israel par son pantin Iranien devra attendre…
Je suis en accord avec « simple-touriste » sur la parodie de référendum et avec
« albertum » sur le fait que les Tatars, ainsi que d’autres peuples soumis, voyaient l’invasion allemande comme l’occasion se se libérer de l’oppression soviétique.
Si cela peut adoucir la rancoeur de certains sur l’origine tatare et musulmanne de Jamala, la mère de la chanteuse est Arménienne.
Le chanteur russe, arrivé 3ème, ce qui est tout à fait honorable, n’en veut aucunement à l’Ukrainienne ; alors, pourquoi le gouvernement et de nombreux Russes sont-ils si mauvais perdants ?
Seize pays ont été éliminés lors des demis-finales et la grande Allemagne est sortie bonne dernière à la finale ; pourtant, ils encaissent et ne crient pas au complot.
Merci aussi à Jean Vercors pour le rappel de ces terribles pages sur l’histoire en Ukraine.