Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 juin 2016

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La photo ci-dessus d’une publicité montrant une femme en bikini, et qui a été interdite dans le métro de Londres le 17 juin dernier par le nouveau maire islamique de Londres, Sadiq Khan, est peut-être la goutte qui a fait déborder le vase dans le pays qui a inventé la mini-jupe dans les années 60.

Cette interdiction, accompagnée du commentaire du maire musulman, a eu un étrange écho dans l’oreille des Anglais aux propos des imams et prêcheurs de la charia qui expliquent pourquoi une femme doit se couvrir intégralement (“Il n’y aura plus de publicités qui humilient les corps dans le métro, car, a déclaré Khan, elles rabaissent les femmes et les encouragent à se conformer à des formes corporelles malsaines”).

Le taux de participation le plus important de l’histoire de la Grande Bretagne

Voilà pourquoi le référendum sur le Brexit a connu le taux de participation le plus important de l’histoire de la Grande Bretagne : 72% des Britanniques ont dit trop c’est trop. Ils ont voté à 52% pour sortir de cette folie. Et cela ne s’est pas fait en un jour, mais couvait lentement depuis des années.

Deux semaines avant le vote, 10 à 20% des électeurs n’avaient pas pris de décision. Le maire musulman de Londres les y a aidé. L’attentat d’Orlando et celui des deux policiers français a aidé aussi. Mais se faire insulter de raciste et de xénophobe par la gauche au prétexte qu’ils voulaient reprendre leur destin en main les a définitivement poussés vers la sortie.

La première, la toute première cause, la principale cause, du vote de sortie n’est ni l’économique, ni l’emploi, ni les régulations de Bruxelles, ni le fait que les Anglais travaillent 40 heures par semaine pour financer des pays de fainéants qui ne travaillent que 35 ou 30 heures (la carte de membre de l’UE coûte 11 milliards d’euros à la Grande Bretagne), ni les échanges commerciaux, ni les lois faites à Bruxelles par des bureaucrates anonymes, même si tout cela a joué.

Non, la première, la toute première cause, la principale cause du vote Brexit s’appelle :

IM-MI-GRA-TION

Non seulement les Anglais ont constaté que l’immigration ne représente pas du tout une chance, comme on le leur serine, non seulement ils ont constaté que les migrants musulmans ne s’intègrent pas et qu’ils créent au contraire des enclaves islamiques, mais en plus, avec les attentats et l’infiltration par ISIS, ils représentent un danger de plus en plus sanglant. Et pour quoi en échange ? Rien.

Non seulement les Anglais ont considéré que le changement de société, symbolisé par l’élection du maire musulman de Londres – mais il suffit de se rendre à Londres, à Paris ou à Bruxelles pour voir ce changement à l’œil nu – ne leur convenait pas, mais ils ont rappelé aux politiciens que vouloir conserver ses traditions et sa culture n’est pas raciste.

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Les Britanniques ont voté pour dire qu’ils veulent retrouver leur souveraineté, qu’ils aiment et veulent garder leur nation, et que ces valeurs ont été bafouées par les frontières ouvertes de l’UE : c’est à dire l’im-mi-gra-tion.

Ils ont compris le piège des élites qui leur disaient : soit vous pensez comme nous vous disons de penser, soit vous êtes des racistes

Lorsque les élites ont déclaré que la souveraineté et la nation, la culture et la tradition, sont des des formes de rejet de l’autre, de la xénophobie et du racisme, les Britanniques n’ont pas cédé à ce chantage populiste. Ils ont sondé leur propre cœur, leurs pensées, leurs vision du monde, et ils ont constaté qu’ils ne sont ni racistes, ni xénophobe comme la gauche tentait de les diaboliser.

Alors ils ont compris le piège des élites qui leur disaient : soit vous faites comme nous vous disons de faire, soit vous pensez comme nous vous disons de penser, soit vous êtes des racistes.

Les Britanniques n’ont pas mordu l’hameçon

Le vote des Britanniques a dit, clairement : nous voulons garder notre souveraineté, nous voulons contrôler nos frontières, nous voulons protéger notre nation, nous voulons chérir notre culture et conserver nos traditions intactes, et nous allons revendiquer ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes que vous, les élites de Bruxelles, défendez pour les peuples du tiers monde et interdisez aux Européens.

Ces désirs ont été solidifiés, renforcés par deux idées :

  • La première : basta l’immigration folle et incontrôlée de Bruxelles. L’immigration islamique, a constaté l’homme de la rue, l’homme de bon sens, est une catastrophe qui n’apporte strictement rien de bon mais beaucoup de mauvaises choses.
  • La seconde : basta du politiquement correct, et de cette arrogance des élites qui insultent toute personne qui n’aime pas cette immigration massive de musulmans.

Et cela, je ne l’ai pas lu dans les médias qui parlent français.

Soit les journalistes n’ont pas compris, soit ils ne veulent pas comprendre, soit ils ne veulent pas que vous compreniez. A vous de le leur caler entre les oreilles.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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