Deutsche Bank, la première banque allemande, prédit que les valeurs boursières et les principales entreprises britanniques dépasseront leurs rivales européennes d’au moins 5% si la Grande Bretagne vote le Brexit (British Exit ou sortie de l’UE), et il me paraît étrange que cette prédiction ne soit pas plus largement difusée.
La prévision de la Deutsche Bank a été publiée le jour même ou le Chancelier de l’échiquier George Osborne a menacé qu’une catastrophe économique se produirait en cas de sortie de l’UE. Sauf que sa menace d’Osborne est basée sur les études de l’Institut pour les études fiscales (IFS) – un think tank europhile financé par l’EU et le gouvernement britannique anti Brexit !
IFS a même tenté de brouiller les cartes en affirmant être “politiquement independant”, alors qu’il reçoit 50% de ses ressources du gouvernement, et 10% du Conseil européen de la recherche (ERC) – lequel est financé et établi par l’EU et la Commission européenne.
On ajoutera à cette collusion malfaisante, si de besoin, que les prévisions d’une banque allemande sonnent plus authentiques que les propos alarmistes d’un membre du gouvernement. D’autant qu’à regarder les 30 ans écoulés, les prédictions alarmistes des politiciens ne se concrétisent curieusement jamais !
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Deutsche Bank considère que la valeur de la Livre continuera de baisser après Brexit, avoir chuté de 8% depuis son plus haut novembre, ce qui profitera au prix des biens de consommations anglais à l’export et favorisera la balance des paiements et les exportations.
La banque ajoute que la bourse britannique “a tendance à sur-performer lorsque la Livre Sterling est faible” et qu’elle pourrait perdre encore 5% d’ici la fin de l’année.
Deutsche Bank conclut : “Dans le cas ou « sortie de l’UE » gagne le référendum (les organismes de paris donnent au Brexit 30% de probabilité de gagner et les derniers sondages donnent Brexit à 52% et le maintien dans l’UE à 48%), nous pensons que les actions britanniques vont sur-performer le marché européen.”
Réagissant au risque de dévaluation de la Livre, Nigel Farage, le leader du parti UKIP, répondait la semaine dernière : « et alors ? », ce qui lui attira les foudres des commentateurs. Well, il semble que son commentaire n’était pas si ridicule que ça après tout.
Le référendum commence le 23 juin prochain.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.
Excellente nouvelle, vraiment. Ah, la fière Albion !
Mais pendant ce temps :
http://www.breitbart.com/london/2016/06/16/women-sent-back-khan-remain-speech/
Et cette semaine aussi, ce maire de Londres ne voulait plus dans la rue des publicités pour lingerie et bikinis, pour ne pas offenser ses coreligionnaires, cachez ce sein que… . A suivre donc, cet homme applique lui aussi les préceptes du fameux bouquin, sans même s’en cacher, c’est dire.
Attendons, la fière Albion n’a pas encore voté …
PENDANT QUE HOLLANDE PROFITE DE L’EURO SARKO TRAVAILLE AVEC POUTINE ETC….. Terrorisme, économie: Poutine en partenaire incontournable à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg (AFP) – Lutte antiterroriste, échanges commerciaux: le président russe Vladimir Poutine devrait se poser jeudi en partenaire incontournable des Occidentaux en dépit des sanctions qu’ils lui imposent, devant des investisseurs étrangers réunis à Saint-Pétersbourg dont la Russie a besoin pour sortir de la crise. Avec pour invités le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), voulu par le Kremlin comme un « Davos russe », constitue cette année pour la Russie un moyen de s’afficher moins isolée au moment où la récession la frappant semble toucher à sa fin. « D’année en année, le Forum devient de plus en plus influent », s’est félicité Vladimir Poutine, appelant à une « action concertée » entre les principaux acteurs de l’économie mondiale. L’essentiel de ce rendez-vous des investisseurs s’annonce dominé par les relations commerciales avec l’Union européenne (UE), mises à mal par plus de deux ans de sanctions réciproques entre Bruxelles et Moscou, déclenchées par l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie puis la rébellion prorusse dans l’Est ukrainien. Peu avant l’ouverture du Forum, l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui s’est entretenu avec M. Poutine mercredi soir, a appelé la Russie à faire le premier pas pour sortir de l’engrenage des sanctions que se sont décrétées Moscou et Bruxelles. « Levez les sanctions et nous, vos amis, on fera tout pour vous aider », a demandé le chef de file du parti de droite Les Républicains. « La dynamique actuelle est extrêmement négative, il faut casser ce processus en prenant une initiative. » – Pas de ‘changement d’attitude’ de l’UE – M. Juncker, dont c’est la première venue au SPIEF, a déjà prévenu que sa visite ne marquera pas de « changement d’attitude » de l’UE, Bruxelles liant toute levée des sanctions à l’application des accords de paix de Minsk pour l’est de l’Ukraine. Une prorogation pour six mois de l’ensemble des mesures punitives en vigueur est à prévoir, ont fait savoir des responsables européens tandis que Moscou a de son côté déjà menacé de prolonger jusqu’à fin 2017 son embargo alimentaire. La visite de M. Juncker vise cependant à établir « des ponts » avec Moscou, a expliqué sur Twitter une porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva. Le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov a jugé cette rencontre « très importante », assurant que les difficultés actuelles seraient discutées « franchement ». Les sanctions, qui visent aussi bien la finance que la production d’hydrocarbures ou la défense, constituent un frein considérable pour l’économie russe au moment où elle semble approcher de la fin de la récession actuelle, la plus longue depuis l’arrivée au Kremlin de Vladimir Poutine en 2000. Affaiblie par la chute des prix du pétrole, la Russie craint désormais de s’engluer dans une stagnation et multiplie les promesses de réformes structurelles pour attirer les investisseurs et dynamiser son économie. Les chefs d’entreprises européens,… Lire la suite »
source
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160616.AFP8484/terrorisme-economie-poutine-en-partenaire-incontournable-a-saint-petersbourg.html
Toujours se méfier de la Russie, Poutine se rêve toujours en Tsar, ne jamais l’oublier. Je préfère la Pax Americana au business trouble avec les russes.
Pax americana, même avec Obamuzz ou Clinton aux commandes ? Très peu pour moi en tout cas.
Il vaut mieux pour la France l’indépendance, notamment au plan militaire et au plan politique (l’UE actuelle est à dénoncer).
Quant aux affaires commerciales, le pragmatisme doit prévaloir et si ce pragmatisme est de s’entendre ponctuellement avec la Russie, où est le problème ?
La Pax Americana ? Jje ne vois pas de quoi vous parlez, sauf si c’est d’un point de vue historique…
On verra après Obama, si cela a des chances d’exister encore !
Même en GB ça dérape. Plus aucun respect, aucun sens de la mesure, plus rien !!!
http://www.lefigaro.fr/international/2016/06/16/01003-20160616ARTFIG00284-la-deputee-britannique-blessee-par-balles-est-decedee.php
Cette histoire d’écroulement de l’économie n’est qu’une grande escroquerie.
Ce sont les hedge funds qui vont profiter d’une baisse de la Livre GBP. Soros en avait déjà profité en 1992.
Mais l’important c’est de savoir où ira cet argent spéculatif après ?
A mon avis, le thème suivant sera de faire exploser l’€ en jouant à la hausse des taux des pays européens en difficultés: Espagne, Portugal, Italie et France.
Effet domino si Brexit.
Frau Angeula pisse dans ses culottes, tout le mal qu`elle a fait se retournera contre elle.
C’est exactement mes propos depuis quelque temps déjà.
Si on sort de l’euro, on s’en sortira bien mieux sur tous les plans.J’espère que les Anglais vont être les précurseurs de la désintégration de cette saloperie qu’est l’europe, faite par les riches, pour les riches.
Et l’on voit ce que cela leur a rapporté puisqu’ils ont décuplé leur capital
C’est exactement mes propos depuis quelque temps déjà.
Si on sort de l’euro, on s’en sortira bien mieux sur tous les plans.J’espère que les Anglais vont être les précurseurs de la désintégration de cette saloperie qu’est l’europe, faite par les riches, pour les riches.
Et l’on voit ce que cela leur a rapporté puisqu’ils ont décuplé leur capital