La petite communauté homosexuelle en Tunisie est confrontée à une campagne de répression suite aux demandes des chefs religieux et des conservateurs de renforcer la moralité publique avec des mesures coercitives.
Cette campagne choque les défenseurs des droits de l’homme à l’étranger.
Depuis la chute du régime laïque de Ben Ali, en janvier 2011, on recense plus de cinquante cas de condamnations pour homosexualité chaque année, et une cinquantaine d’homosexuels se sont suicidés à cause de la montée du courant religieux.
Le jeune Ahmed Ben Amor (en photo), vice-président de l’Association Shams (soleil en arabe) pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie a tenté, ce samedi 9 juillet 2016, de mettre fin à ses jours suite à des pressions et menaces dont il fait l’objet de la part des islamistes tunisiens.
L’association, dans un communiqué rendu public précise : « A 10 h ce matin du samedi 9 juillet, Ahmed Ben Amor a fait une tentative de suicide en ingurgitant une importante quantité de médicaments. Il a été hospitalisé dans un état comateux ».
L’association a ajouté qu’elle considère que cet acte est le résultat de « l’homophobie ainsi que les menaces de mort dont Ahmed fait l’objet ».
Ahmed Ben Amor, qui œuvre au sein de l’Association pour lutter contre le rejet du régime tunisien des droits de la communauté LGBT et d’une législation rétrograde inspirée de l’Islam, est menacé de mort tous les jours.
Il y a quelques jours, il a trouvé une inscription avec du sang devant sa maison, ainsi que sa voiture cabossée. Les pneus avaient été crevés avec un couteau et il y avait une inscription : « La prochaine fois, le couteau sera dans ta tête. »
Son prédécesseur dans cette association a demandé en décembre dernier l’asile en France, et il est maintenant réfugié à Paris.
La vie d’Ahmed, comme celle des autres membres de l’association, a basculé depuis la révolte de 2011 qui a fait monter les islamistes qui les accusent, entre autres, de pervertir la jeunesse.
« C’est de pire en pire. C’est devenu dangereux pour nous », a dit le secrétaire général de l’association de défense des gays.
Les membres de cette association qui luttent contre les abus des droits de l’homme et pour la défense des minorités sexuelles ont commencé à se déplacer par deux, et à rentrer chez eux en empruntant chaque fois des chemins différents.
La Tunisie se dote en 2014 d’une constitution intolérante et inspirée de l’Islam
La justice considère que tous les Tunisiens sont normalement hétérosexuels.
En Tunisie, les droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et transsexuelles (LGBT) demeurent inexistants du fait du poids de l’Islam au sein de la République tunisienne, qui voit l’hétérosexualité du mariage traditionnel comme l’unique orientation sexuelle autorisée.
En 2014, la Tunisie s’est dotée d’une constitution intolérante qui avait consacré l’Islam comme religion d’État et qui débute par :
« Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux » et s’achève par « Et Dieu est garant de la réussite ». Elle précise aussi dans son préambule que le peuple tunisien est attaché aux enseignements de l’islam (…).
En conservant le lien organique entre l’État et la religion, la loi tunisienne pénalise toutes les minorités sexuelles (article 230 du Code pénal).
La mention de l’homosexualité est interdite en société et dans la presse, sauf si elle est négative. Aucun parti politique ne peut se former en Tunisie s’il plaide la cause des droits des homosexuels.
Le concept d’orientation sexuelle n’est pas reconnu en Tunisie. La justice ne distingue pas les homosexuels et considère que tous les Tunisiens sont normalement hétérosexuels.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
En conséquence, il n’existe aucune loi protégeant les homosexuels des discriminations ou de persécutions. En outre, le régime tunisien ne permet pas l’existence de telles lois. La plupart des homosexuels restent donc cachés par peur de la haine, des attaques physiques et verbales, des sanctions gouvernementales…
Le gouvernement, qui tolère les propos anti-LGBT, a fermé plusieurs sites LGBT et fait taire des émissions télévisées. Les conservateurs en Tunisie craignent que la communauté LGBT ne cherche à obtenir des avancées considérées comme immorales et contraires à la culture islamique.
La justice instrumentalisée par les islamistes pour réprimer
Depuis la révolte de 2011, de plus en plus de personnes homosexuelles se sont retrouvées en prison.
L’an dernier à Kairouan (désignée comme la quatrième ville sainte ou sacrée de l’Islam) un tribunal islamiste a infligé trois ans de prison à six étudiants homosexuels. Ils sont, en outre, bannis de la ville conservatrice pour cinq ans.
La punition de bannissement est une première pour des cas de ce genre, assure l’avocate tunisienne Fadoua Braham, spécialiste des procès d’homosexuels.
Les six inculpés ont également dû subir un test anal pendant leur interrogatoire. Une pratique dénoncée comme « avilissante » par différentes associations internationales des droits de l’homme.
Les défenseurs et proches des six étudiants évoquent même des conditions déplorables d’emprisonnement, car les jeunes qui sont détenus aujourd’hui se trouvent dans des cellules avec des prisonniers homophobes qui s’en prennent à eux physiquement.
Un autre étudiant de la région de Sousse avait été condamné à un an de prison pour homosexualité après avoir subi un examen anal.
En avril dernier, des militants du parti islamique Ennahdha ont mené des descentes dans des pensions de la ville de Sousse à la recherche de couples du même sexe.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh pour Dreuz.info.
L’Islam ne changera jamais , il ne lui restera qu’une solution: disparaître .
Tout le monde s’en moque puisque les auteurs de ces actes ne sont pas juifs !!!!
Je veux dire de ces actes de persécution d’une minorité.
65 % des tunisiens en France on voté pour ces grands démocrates que sont ennahda !
WOOUUUUAAARRGL ! …………………merde , mes pompes !
gay pride, à Paris, samedi dernier: tout le centre de Paris à la circulation déjà problématique, chambardé par l’exhibition de cette communauté; lignes de bus fermées: 46; 56. 96, etc… détournées, ne fonctionnant qu’anarchiquement, aléatoirement. personnes handicapées ne pouvant donc se déplacer par ce moyen de locomotion.
ALors , droits des lgbt? ce n’est pas sur ce site que l’on recommanderait Paris à qui que ce soit. Ni la France.
y a-t-il des droits de vivre , juste normalement, pour les personnes qui n’appartiennent à aucun groupe de pression particulier?
Petite communauté LGBT en Tunisie !!! Vous êtes jamais allé, jeune, en Tunisie en tant que routard et seul. ???
Ils devront tuer une bonne partie de leur population Bisexuelle.. Ahahaha !
C’est merveilleux, la France a commencé à les récupérer. En tant que réfugiés sexuels?
Nous sommes déjà la poubelle de l’Afrique, alors allez-y, rajoutez une couche de me.de…!
Le prosélytisme homosexuel devrait en effet être banni de toute société normale. Quant aux pratiques en privé elles ne regardent que les personnes concernées. Mais pas en Tunisie où les électeurs ont fait le choix d’un régime de type république islamique. Qui, par définition, s’arroge le droit de contrôler la conformité chariesque de la vie privée.
C’est leur problème et ça ne doit pas, une nouvelle fois, devenir le nôtre!
On attend donc le retour précipité de Bertrand Delanoé & de son petit ami c/o la prude catho Hidalgo…
Dieu merci l’aït vient juste de passer !!!
Je ne pense pas que les homosexuels tunisiens ne représentent une réelle menace pour l Europe , plutôt le contraire car ce sont des gens pacifistes qui n ont pas été contaminé par cette secte , ce cancer nommé islam. Certains islamistes terroristes déguisés en réfugiés de guerre sont une réelle menace. L islam cette peste verte est une menace pour l humanité pas les homosexuels.
Pour la France, ça a toujours été et ça reste les maghrébins le péril ultime. On n’en peut plus, pédé ou pas!
Voila ce qui arrive quand on change le régime de ces pays.Bourguiba doit se retourner dans sa tombe de même que Mustapha Kémal en Turquie.N’avaient-ils pas la paix à l’époque et pourtant ils étaient musulmans ?La religion même religion d’état n’était pas la seule règle.
Il fallait courir vite dans ce pays, quand on est jeune touriste à sac à dos.
Je signale que ces bisexuels Tunisiens, qui ont attirés des cohortes de vieux vicieux Européens et d’autre pays;.. Une fois qu’il rentrent dans le rang et se marient, sont le plus rigoristes avec leurs femmes –certainement pour laver, leur propres pêchés de
jeunesse.. Alors ne comptez pas sur eux pour un coran attendri.