Publié par Christian Larnet le 15 juillet 2016

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Le terroriste de Nice, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, 31 ans, de nationalité tunisienne, était un homme antipathique, agressif, homosexuel, et peu musulman.

Un témoin a déclaré : “j’ai même eu le temps de voir son visage. Il avait une barbe, et il avait l’air de prendre du plaisir”.

Les témoignages des voisins, bidons ou crédibles ?

  • Un voisin, musulman comme le terroriste, a fait courir des fausses infos sur lui destinées à exclure l’islam de toute mise en cause. Les journalistes se sont empressés de reprendre ce qu’il a dit, car eux aussi, comme les jihadistes, veulent protéger l’islam.
  • Sa famille également, qui prétend qu’il était instable, psychologiquement fragile : comme s’il était naturel, habituel, que les gens instables et psychologiquement fragiles commettent des attentats.

D’ailleurs, il n’était pas si dérangé que ça, Mohamed Bouhlel, quand il a envoyé 100.000€ à sa famille en Tunisie quelques jours avant l’attentat ! (Daily Mail)

  • Walid-Hamou, un voisin qui vient de la même ville que lui en Tunisie, affirme avoir entendu une conversation entre lui et une autre personne qui lui disait “tu vaux rien”, et Bouhlel lui a répondu : “tu verras, un jour on se souviendra de moi.” Il ne mentait pas la charogne.
  • D’autres voisins plus fiables l’ont décrit comme solitaire, silencieux et antipathique, l’un d’entre eux a ajouté qu’il ne répondait même pas quand on lui disait bonjour, et répondait d’un visage froid quand on lui tenait la porte.

Mais on peut douter non pas des témoignages des voisins, mais de ce que les journalistes malhonnêtes leur font dire, ou de ceux qu’ils interrogent par rapport à ceux dont ils ne reproduisent pas les témoignages. Ainsi, BFMTV, toujours le champion des Hoax, a fait dire à des voisins qu’il avait des problèmes financiers car le journaliste voulait tenter de construire l’image d’un homme acculé afin de protéger sa religion de toute accusation.

  • Awa, qui vit au dernier étage avec son mari et son bébé, a déclaré que lorsqu’elle a entendu le vacarme de la police qui entrait dans son immeuble a immédiatement pensé :

“Quand j’ai entendu les bruits de la police, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai tout de suite pensé que c’était pour lui.”

Manque de chance, on sait maintenant que Bouhlel a envoyé 100 000 euros à sa famille en Tunisie quelques jours avant son attentat. Cela veut dire que :

  1. les médias mentent à tour de bras et font dire ce qu’ils veulent aux témoins qu’ils choisissent avec soin,
  2. Bouhlel n’était pas si dérangé que ça : il avait préparé son attentat comme un jihadiste professionnel.
Bouhlel fréquentait des sites homosexuels
Bouhlel fréquentait des sites homosexuels

Il avait des penchants homosexuels, et les mettait en pratique en rencontrant des hommes (mais aussi des femmes), sur les sites de rencontre. Cela, les médias n’ont pas voulu le rapporter. Pourquoi ?

"il est antipathique, inquiétant et violent, et il frappait sa femme"
“il est antipathique, inquiétant et violent, et il frappait sa femme”

Le terroriste a été identifié comme étant Mohamed Lahouaiej Bouhlel, père de famille, 3 enfants, divorcé depuis 2 ans, chauffeur livreur et petit criminel, qui a hurlé Allahu Akbar pendant l’affrontement final avec la police.

Il ne se rendait jamais à la mosquée, et avait été récemment licencié de son emploi comme livreur après s’être endormi au volant et avoir provoqué un accident et percuté quatre véhicules.

L’attentat a causé la mort de 84 personnes, dont 18 enfants. Un témoin a déclaré : “j’ai même eu le temps de voir son visage. Il avait une barbe, et il avait l’air de prendre du plaisir”.

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Sa carte d’identité a été retrouvée dans le camion et montre qu’il était d’origine tunisienne, qui compte le plus grand nombre de recrues pour l’Etat islamiste.

Son passé en Tunisie

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Il était originaire de la ville saharienne de Msaken, et son père est membre du parti extrémiste islamiste tunisien Ennahda. Selon la police tunisienne, son père est un extrémiste, violent, qui était surveillé par la police de Ben Ali, et il est devenu après 2011 un chef local de Msaken.

Selon des médias tunisiens, son père était membre de plusieurs groupes extrémistes, et des membres islamistes de sa famille ont été emprisonnés.

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Selon une autre source, avant de venir vivre en France en 2005, Bouhlel a été plusieurs fois condamnés pour des délits graves.

Il a été inscrit à l’université de Monastir, à 30 km de chez lui, pour suivre des études d’ingénieur.

Mais il a abandonné au bout de deux, s’est marié avec sa cousine Hajer Khalfallah, et il est parti vivre en  France.

Ceux qui le connaissent dans sa ville de Msaken disent de lui qu’il était connu pour son tempérament violent, et qu’en Tunisie, il s’est entrainé un temps pour devenir boxer.

En Tunisie, il avait un casier judiciaire, et avait été condamné pour violences.

Un psychiatre l’avait traité pour violence, il y a plus de 10 ans, et a déclaré qu’il était agressif envers ses parents, et avait un problème d’image avec son corps.

Le psychiatre, Chemceddine Hamouda, a déclaré que les parents Bouhlel l’ont amené chez lui en août 2004.

Hamouda : “il avait des problèmes comportementaux avec ses parents, il était très agressif envers eux.

Plusieurs fois, il a tenté de séquestrer ses parents dans une chambre de leur maison.

Il avait aussi des problèmes avec son corps. Il disait : ‘pourquoi je suis mince ? Je ne suis pas content de mon corps.’

Je lui ai juste donné des médicaments pour calmer ses problèmes de comportement et son agressivité.”

Effrayant : Un de ses frères, Jabeur, qui vit en Tunisie, a déclaré que Bouhlel lui a envoyé une photo de lui, prise parmi la foule du 14 juillet qu’il allait quelques heures plus tard massacrer, en train de rigoler aux éclats.

Jabeur a également dit que son frère l’a appelé quelques heures avant de commettre l’attentat :

‘Il m’a dit qu’il était à Nice avec ses amis européens pour célébrer la fête nationale.

Il avait l’air très heureux et content, il riait beaucoup.

Il m’a parlé de notre ville de M’saken, de la boxe et du sport, et qu’il allait bientôt revenir à M’saken.

Il m’a demandé des nouvelles des parents … on s’est toujours parlé, on était très proches.

Récemment, il nous envoyait des petites sommes d’argent, quelques fois 300 ou 400 euros et des téléphones portables.”

Bouhlel a loué le camion mercredi dernier près de Nice à Saint Laurent du Var. Il a demandé “le plus gros camion” à l’agence de location spécialisée, et a loué un 19 tonnes pour lequel il avait le permis, puis il a passé 2 jours à circuler sur la Promenade des Anglais pour bien reconnaître les lieux et préparer son attentat. C’est à ce moment qu’il a pris des selfies de lui, dans le camion qu’il allait utiliser pour semer la mort.

Camion

Il était connu de la police pour des affaires de vol, de violence et de possession illégale d’armes, sa dernière arrestation remonte à janvier. Selon la police, il a comparu devant la justice au mois de mars 2016, où il a été jugé coupable de violences et bien entendu laissé en liberté.

Agression

Un restaurateur de Nice qui a été victime de Bouhlel en janvier dernier, a apporté ce témoignage :

“Le terroriste qui a fait les attentats à Nice est celui qui m’a agressé à coup de battes de baseball… Il devait faire 6 mois de prison … Où est la justice ? Le monde est petit, alors arrêtez de les laisser promener”

Lors de cette condamnation, son avocat commis d’office, Me Corentin Delobel, a dit de lui :

“J’ai eu du mal à y croire en apprenant son nom. Quand je l’ai défendu en mars, il n’avait pas de problème psychologique apparent, et il n’avait pas l’air d’un radicalisé. Il n’avait ni le look du ‘barbu’ très religieux ni le profil d’un tueur de masse. Il ressemblait au petit criminel de droit commun, avec un petit casier. Et puis il avait un travail, un domicile. Mais il n’avait rien d’agréable à défendre, car il n’était pas du tout respectueux des policiers ou de la justice. Il était très calme, nonchalant, désinvolte. Rien ne semblait pouvoir l’atteindre.”

Bouhlel aurait réussi à passer sur la Promenade des Anglais fermée à la circulation en expliquant aux policiers qu’il livrait des crèmes glacées.

Il n’était “pas suspecté d’avoir été radicalisé et n’avait pas de fiche à son nom auprès de l’anti-terrorisme.”

Un téléphone a été retrouvé dans le camion qui est en cours d’examen pour identifier un réseau ou des complices. Selon la police, il semble que ce soit la source principale d’informations sur l’entourage, les complicités du terroriste.

Ce que son téléphone a déjà révélé :

  • Bouhlel s’est pris en photo au volant du camion, et a envoyé la photo à des contacts.
  • Il surfait sur des sites de rencontres d’hommes et de femmes.
  • Il envoyait beaucoup de selfies de lui, et il enregistrait ses rapports avec les gens qu’il rencontrait, même brièvement.
  • Il se rendait régulièrement dans des salles de gyms et des bars à salsa, et surfait beaucoup sur des sites jihadistes qui montraient des images d’exécution.
  • Parmi le grand nombre de photos, vidéos et messages présents dans l’appareil, celle d’un homme et d’une femme avec qui il écrit avoir récemment couché.
  • Deux Albanais sont suspectés de lui avoir fourni son pistolet, et d’autres personnes, dont les numéros apparaissent sur son téléphone, font l’objet d’enquêtes.
  • Un autre homme de 37 ans, qui a été arrêté à Nice dimanche 17 juillet, est suspecté d’être la personne qui a reçu le SMS suivant, à 22h27 le soir du massacre :

“Apporte-moi d’autres armes, apporte en 5 à C.”

Dimanche 17, la police cherchait encore à déterminer si “C” est une personne et quelle est son identité, ou bien un lieu de rendez-vous et lequel.

  • Dans un autre SMS, Bouhlel se félicite de s’être procuré un pistolet 7.65 et évoque la fourniture d’autres armes. “c’est bon. J’ai l’équipement” dit-il à un de ses contacts.
  • Mohamed Lahouaiej Bouhlel a pris un Selfie juste avant l’attaque.
  • Il a envoyé des SMS à deux Albanais, maintenant interrogés par la police, à 22h27.
  • Bouhlel a envoyé une photo de lui à son frère où il rit beaucoup, juste avant l’attaque.
  • Dans un autre message, il dit “vous allez vous souvenir de moi”. Il a répété ce message à une de ses connaissances.
  • Son téléphone révèle la vie d’un homme sexuellement très actif avec les deux sexes qui a récemment redécouvert sa religion. On aurait préféré qu’il ne la découvre jamais.

La police examine également les informations des 1 200 caméras de surveillance de la ville ainsi qu’une vidéo prise au moment où il montait dans son camion, dans les collines de Nice, avant de commettre son attentat.

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Sa maison a été fouillée par la police ce matin, et plusieurs de ses proches – famille et amis – sont maintenant interrogés par la police. Les recherches continuent dans le quartier des abattoirs de Nice.

Le fait qu’il n’était pas connu des services anti-terroristes veut dire deux choses, et aucune n’est rassurante :

  1. Les failles de la DGSI sont encore plus grandes qu’on l’imaginait.
  2. Des individus non fichés sont capables de monter dans un camion et d’écraser pendant de très longues minutes 84 innocents, un attentat qui psychologiquement montre un état de persévérance dans la haine bien plus important que se faire exploser.

Bouhlel a été tué par une femme policier à l’intérieur du camion, et non alors qu’il en sortait comme cela a précéemment été indiqué.

Des armes et des munitions ainsi qu’une grenade qui s’est avéré factice, ont été découvertes à l’arrière du camion, ce qui suggère que l’attentat a été longuement prémédité, et que le trafic d’arme n’éveille en France aucun soupçon.

“c’était comme s’il jouait à un jeu vidéo. Il était concentré sur ce qu’il faisait et il essayait d’écraser autant de personnes qu’il pouvait.”

Selon une source policière, le camion a zigzagé plusieurs fois tandis qu’il se jetait sur la foule. Bouhlel a roulé pendant près de 2 km et a même accéléré alors qu’il fauchait ses victimes.

Pour des témoins, le bilan a été agravé du fait que le terroriste est sorti du camion et a commencé à tirer sur les gens (certains témoignages ont indiqué qu’il pouvait y avoir deux tireurs, mais l’information a été plus tard démentie).

L’AFP a d’ailleurs confirmé que le “conducteur du camion a tiré au pistolet avant d’être tué.”

John Lambert, un touriste sud africain qui se trouvait sur la Prom’ et a survécu à l’attentat a clairement pu observer Bouhlel, qu’il a décrit comme très calme et très concentré, et a déclaré à la chaîne sud africaine ENCA :

“c’était comme s’il jouait à un jeu vidéo. Il était concentré sur ce qu’il faisait et il essayait d’écraser autant de personnes qu’il pouvait.”

Selon d’autres témoins, le camion roulait environ à 50 km/h :

Le camion du terroriste a été garé pendant 9 heures dans une rue de Nice avant l’attaque. Et les policiers l’ont arrêté et questionné mais rien n’a éveillé leurs soupçons.

Ce qu’on sait de sa femme, Hajer Khalfallah, qui était aussi sa cousine, et de sa vie de couple

Dans un moment de rage, l’an dernier, Bouhlel a déféqué sur le lit de sa fille

La mère de ses trois enfants, qui est née en France, ce qui lui a permis d’obtenir une carte de séjour, a été interrogée par la police, puis rapidement remise en liberté. Elle s’est rendue dans l’appartement de sa mère, qui vit dans le même quartier, peu avant midi dimanche 17 juillet.

Elle a quitté le commissariat avec son avocat qu’il l’a conduite chez sa mère, à coté de chez elle dans le quartier nord de Nice où elle vivait avec Bouhlel.

Un de leur ancien voisin a déclaré, sous couvert d’anonymat, que Bouhlel était violent, qu’il se défoulait sur sa femme, et qu’elle avait demandé le divorce.

Il a explique que “il a déchiré la peluche de sa fille avec un couteau et a vidé le contenu, puis a déchiqueté le matelas de son lit.”

Après la naissance de leur première fille, le mariage de Bouhlel a commencé à déraper. Ses voisins ont déclaré avoir remarqué tous les signes d’un homme qui perdait le contrôle, hurlait et se mettait dans des rages soudaines.

Un incident a particulièrement traumatisé ses voisins, ont déclaré plusieurs témoins :

Dans un moment de rage, l’an dernier, Bouhlel a déféqué sur le lit de sa fille. Quand ensuite il quitta l’appartement, sa femme Hajer est descendu en pleurs pour trouver une voisine, Christine, qui a déclaré l’avoir accompagnée dans son appartement et a pris des photos du lit avant d’appeler la police.

Hajer Khalfallah et sa voisine ont ensuite présenté les photos à la police et aux services sociaux dans le but d’empêcher Bouhlel de voir ses trois enfants, a déclaré Christine dans une interview. Son mari, Jean-Louis, a déclaré avoir été témoin de l’incident, et un troisième témoin dit avoir vu les photos.

Selon la police de Nice Bouhlel était connu pour ses actes de violence envers sa femme.

Les voisins ont également confirmé qu’ils sont souvent intervenus pour séparer le couple lors des disputes fréquentes.

Un voisin du 10e étage du nom de Briki a déclaré qu’il connaissait Hajer Khalfallah depuis qu’elle était petite, et que c’était “une femme gentille d’une bonne famille.” Le voisin a ajouté que Bouhlel lui a plusieurs fois demandé d’arbitrer des conflits avec sa femme. A chaque fois, il est monté au 12e chez les Bouhlel pour calmer le jeu, et dit avoir remarqué que la maison était sens dessus-dessous, avec des vêtements jetés partout, et des chaises retournées.

Jean-Louis Dufay, qui n’habite plus sur place, a déclaré avoir été obligé de retenir physiquement Bouhlel jusqu’à l’arrivée de la police. Bouhlel menaçait de frapper sa femme.

Une autre voisine, membre du syndic de propriété, a déclaré que quelquefois, Bouhlel faisait des commentaires inapropriés, à connotation sexuelle, quand il l’a croisait avec ses amies. “Il n’avait rien de religieux,” a-t-elle ajouté.

Khalfallah a été effectivement physiquement abusée par son mari, et elle a fini par lui demander de quitter le domicile conjugal.

“Ce fut difficile, mais elle a fini par le faire, et elle n’était plus en contact avec lui” a déclaré un inspecteur de police, ajoutant que Bouhlel était également violent avec le reste de la famille, y compris la mère de sa femme.

Hajer a accouché de leur dernier enfant après le départ de son mari, selon plusieurs habitants du quartier.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

Sources :

telegraph.co.uk
telegraph.co.uk
dailymail.co.uk
mirror.co.uk
wsj.com

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