Bis Repetita Placent. Il y a 55 ans, le 25 avril 1961, un quarteron de généraux en retraite initiait un coup d’État à Alger.
Le ministre de l’intérieur de l’époque, totalement dépassé, appelait la population à se rendre en masse sur les aéroports pour empêcher les avions des mutins d’atterrir, et attendrir les parachutistes en leur prodiguant des paroles « affectueuses ».
55 ans plus tard, le 15 juillet 2016, alors que la guerre civile se démasque, le ministre de l’intérieur français, totalement dépassé, appelle les Français à s’engager dans la réserve opérationnelle, mécanisme supplétif de la police et de la gendarmerie nationale ne pouvant avoir structurellement d’efficacité avant plusieurs mois.
Gesticulation stérile, brassage de vent tel Don Quichotte contre les moulins à vent.
Nous sommes en guerre clament à l’envie les membres du gouvernement, mais quel est cet ennemi jamais nommé ?
Il y a 55 ans, il n’était pas question de guerre en Algérie, mais d’opérations de maintien de l’ordre pour ne pas nommer un ennemi. 55 ans plus tard, il n y a que des déséquilibrés – bien que nous soyons en guerre, et l’ennemi n’est toujours pas nommé.
Comment lutter contre un ennemi qu’on ne veut pas connaître ?
C’est qu’en réalité nous sommes dans une guerre civile que les gouvernements successifs ne veulent pas admettre, dont ils n’ont pas pris la mesure, et le processus allant en s’amplifiant, le gouvernement actuel est incapable et n’a pas la volonté de lutter.
Une guerre civile se définit comme un affrontement entre les citoyens d’un même pays. Or que se passe-t-il en France : depuis des années des attaques en règle sont commises à l’encontre d’une partie de la population. Initialement, il ne s’agissait que des juifs ou leurs symboles, synagogues et écoles confessionnelles. Cela n’émouvait pas trop. Nous avions beau crier que les attaques contre les juifs n’étaient que les prémices des attaques contre la République, nos voix se perdaient, sans échos.
Les attaques contre Charlie Hebdo, le Bataclan, le Stade de France, la promenade des Anglais malheureusement confirment nos craintes et nos prévisions.
Est-ce simplement un hasard si tous les auteurs de ces attentats ont en commun d’être quasiment tous français et musulmans ? C’est donc bien une guerre civile.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Est-ce un hasard si ce gouvernement inactif, impuissant, sans volonté de défendre la majorité des citoyens, a été porté au pouvoir par le vote massif des musulmans en sa faveur ?
Est-ce un hasard si les médias inféodés au politiquement correct ne voient jamais le point commun des auteurs d’attentats : l’Islam ? C’est le règne du mensonge, au mieux par omission, au pire par complicité active.
Est-ce un hasard si de l’autre côté de l’Atlantique, Barack Obama soutient les islamistes contre son propre pays, si Ban Ki Moon dévoie en permanence la charte de l’ONU toute dédiée à la défense de la démocratie ? Or ces deux là ne font que soutenir implicitement les tenants de l’obscurantisme et s’acharnant politiquement et culturellement contre la seule démocratie au Moyen-Orient : Israël.
On dit que notre stock de munitions individuelles ne dépasserait pas deux jours de guerre.
Si nos gouvernants sont « à la ramasse », leurs subalternes sont désarmés, au sens littéral du terme comme au sens politique, devant l’absence de volonté politique et d’ordres clairs. Nos policiers, nos soldats sont sous-équipés, sous-armés ; nous ne fabriquons plus d’armes individuelles ; nous ne fabriquons plus de munitions — on ne trouve dans le catalogue du récent salon Eurosatory aucun fabricant français de ces matériels. On dit que notre stock de munitions individuelles ne dépasserait pas deux jours de guerre.
Les membres du gouvernement, tels les soldats sur la scène de l’Opéra vociférant « Marchons, marchons.. » en restant sur place, clament leur volonté d’agir en restant immobiles.
Que faire sinon d’exiger l’action ou la démission, faute de quoi les Comités de Salut public comme dans les années 1790, comme dans les années 1960, verront le jour.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Bloch pour Dreuz.info.
c ‘est pire que ça, ils ne veulent pas me REconnaître !!!!
C’est pire que ça, ils ne veulent pas LE REconnaître (et non pas me) mes excuses.
Après Oudy, Patrick, restons en famille, quelques minutes, avec ces lignes de Marc BLOCH, dans “L étrange défaite”, 1940, pages 173 & 174:
“Et puis, il y avait aussi l’idéologie internationaliste et pacifiste…. Ils ( les pacifistes) invoquaient surtout l’intérêt;…Ils disaient que le capitalisme français était dur à ses serviteurs, et ils n’avaient, certes, pas tort. Mais ils oubliaient que la victoire des régimes autoritairs ne pouvait manquer d’aboutir à l’asservissement presque total de nos ouvriers. N’apercevaient-ils donc pas, autour d’eux, tout prêts à s’en saisir et presque à la souhaiter, les futurs profiteurs de notre défaite?”
Réserve Opérationnelle de la Police, pour se faire cracher à la gueule, recevoir des cocktails molotov, des boules de pétanques soudées avec des lames de rasoirs, des coups de barres de fer, avec l’ordre de ne pas répondre et de se laisser blesser grièvement ; pour ne pas provoquer des émeutes avant l’élections et gâcher toutes les chances du dodu.
Messieurs, mesdames : restez chez vous, si vous avez de l’énergie à revendre, allez aider votre famille, vos amis.
Le dodu vous a désarmé : et laissé fermer les dernières usines de cartouches : dont vous dépendiez pour l’approvisionnement de vos armes : des USA ou… de la Russie.
Au Mali ce sont les conseillers militaires américains, qui voyant le faible équipement
des troupes Françaises, sont intervenus, auprès de leur ambassade pour financer et envoyer tout un matériel de pointe, dont les fameuses —pataugasses — américaines pour marcher dans le sable sans s’enfoncer, donc 80% moins de fatigue.
Très bon article. Rien à ajouter.
En 1937, 1938, 1939, … quel aveuglement des hommes politiques !
Heureusement que, maintenant, nous avons compris la leçon.