Publié par Patrick Bloch le 20 juillet 2016

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Bis Repetita Placent. Il y a 55 ans, le 25 avril 1961, un quarteron de généraux en retraite initiait un coup d’État à Alger.

Le ministre de l’intérieur de l’époque, totalement dépassé, appelait la population à se rendre en masse sur les aéroports pour empêcher les avions des mutins d’atterrir, et attendrir les parachutistes en leur prodiguant des paroles « affectueuses ».

55 ans plus tard, le 15 juillet 2016, alors que la guerre civile se démasque, le ministre de l’intérieur français, totalement dépassé, appelle les Français à s’engager dans la réserve opérationnelle, mécanisme supplétif de la police et de la gendarmerie nationale ne pouvant avoir structurellement d’efficacité avant plusieurs mois.

Gesticulation stérile, brassage de vent tel Don Quichotte contre les moulins à vent.

Nous sommes en guerre clament à l’envie les membres du gouvernement, mais quel est cet ennemi jamais nommé ?

Il y a 55 ans, il n’était pas question de guerre en Algérie, mais d’opérations de maintien de l’ordre pour ne pas nommer un ennemi. 55 ans plus tard, il n y a que des déséquilibrés – bien que nous soyons en guerre, et l’ennemi n’est toujours pas nommé.

Comment lutter contre un ennemi qu’on ne veut pas connaître ?

C’est qu’en réalité nous sommes dans une guerre civile que les gouvernements successifs ne veulent pas admettre, dont ils n’ont pas pris la mesure, et le processus allant en s’amplifiant, le gouvernement actuel est incapable et n’a pas la volonté de lutter.

Une guerre civile se définit comme un affrontement entre les citoyens d’un même pays. Or que se passe-t-il en France : depuis des années des attaques en règle sont commises à l’encontre d’une partie de la population. Initialement, il ne s’agissait que des juifs ou leurs symboles, synagogues et écoles confessionnelles. Cela n’émouvait pas trop. Nous avions beau crier que les attaques contre les juifs n’étaient que les prémices des attaques contre la République, nos voix se perdaient, sans échos.

Les attaques contre Charlie Hebdo, le Bataclan, le Stade de France, la promenade des Anglais malheureusement confirment nos craintes et nos prévisions.

Est-ce simplement un hasard si tous les auteurs de ces attentats ont en commun d’être quasiment tous français et musulmans ? C’est donc bien une guerre civile.

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Est-ce un hasard si ce gouvernement inactif, impuissant, sans volonté de défendre la majorité des citoyens, a été porté au pouvoir par le vote massif des musulmans en sa faveur ?

Est-ce un hasard si les médias inféodés au politiquement correct ne voient jamais le point commun des auteurs d’attentats : l’Islam ? C’est le règne du mensonge, au mieux par omission, au pire par complicité active.

Est-ce un hasard si de l’autre côté de l’Atlantique, Barack Obama soutient les islamistes contre son propre pays, si Ban Ki Moon dévoie en permanence la charte de l’ONU toute dédiée à la défense de la démocratie ? Or ces deux là ne font que soutenir implicitement les tenants de l’obscurantisme et s’acharnant politiquement et culturellement contre la seule démocratie au Moyen-Orient : Israël.

On dit que notre stock de munitions individuelles ne dépasserait pas deux jours de guerre.

Si nos gouvernants sont « à la ramasse », leurs subalternes sont désarmés, au sens littéral du terme comme au sens politique, devant l’absence de volonté politique et d’ordres clairs. Nos policiers, nos soldats sont sous-équipés, sous-armés ; nous ne fabriquons plus d’armes individuelles ; nous ne fabriquons plus de munitions — on ne trouve dans le catalogue du récent salon Eurosatory aucun fabricant français de ces matériels. On dit que notre stock de munitions individuelles ne dépasserait pas deux jours de guerre.

Les membres du gouvernement, tels les soldats sur la scène de l’Opéra vociférant « Marchons, marchons.. » en restant sur place, clament leur volonté d’agir en restant immobiles.

Que faire sinon d’exiger l’action ou la démission, faute de quoi les Comités de Salut public comme dans les années 1790, comme dans les années 1960, verront le jour.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Bloch pour Dreuz.info.

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