Publié par Guy Millière le 9 juillet 2016

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Depuis le début de sa présidence, Barack Obama s’est employé à changer radicalement les Etats Unis, comme il l’avait promis.

Il a provoqué d’immenses dégâts à l’échelle internationale, et le terrorisme islamique qui frappe tant d’endroits du monde lui doit beaucoup. Les tueurs qui ont frappé à Paris, Bruxelles, San Bernardino, Orlando, Istanbul, Tel Aviv, Jérusalem ne lui disent pas merci parce qu’ils sont trop gorgés de haine et qu’ils voient en lui juste de la faiblesse et de la complaisance, alors qu’il y a davantage : une forme de sympathie aveugle.

Obama a provoqué aussi d’immenses dégâts au sein de la société américaine : le nombre d’immigrants illégaux et d’assistés en tous genres a littéralement explosé depuis huit ans. La criminalité dans toutes les grandes villes a grimpé en flèche. Je détaille tout cela dans mon livre Après Obama, Trump ?*, et ceux qui sont lassés de la désinformation diffusée par les grands médias peuvent le lire, au titre d’antidote.

L’un des domaines où les dégâts sont les plus grands est celui du respect envers les forces de police, et des tensions raciales. Obama n’a cessé d’être en guerre contre la police : pas de manière ouverte, mais subtilement, sournoisement. Dès qu’il en a eu l’opportunité, tout en disant respecter les forces de police, il a accusé les policiers américains d’être brutaux, voire criminels.

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Il n’a pas cessé non plus, cela va de pair, d’accuser la police d’être raciste envers les noirs, et de s’en prendre tout particulièrement aux policiers blancs ou, plus largement, à tous les blancs susceptibles de se défendre contre des criminels. Il s’est appuyé pour cela sur des professionnels de la tension raciale, tels Al Sharpton. Il a accordé son soutien ces derniers mois à des organisations appelant ouvertement à l’assassinat de policiers, dont Black Lives Matter.

Il n’a jamais raté une occasion d’exploiter la mort d’un délinquant noir aux fins de mettre de l’huile sur le feu. Il en a été ainsi avec l’affaire Trayvon Martin, à Sanford en Floride, en 2012, puis avec l’affaire Michael Brown en 2014, à Ferguson, Missouri, et avec l’affaire Freddie Gray en 2015 à Baltimore. A chaque fois, il a bénéficié de la complaisance de journalistes de gauche, de politiciens démocrates gauchisants, et de la lie de la société américaine. A chaque fois, les mensonges ont abondé, la machine à propagande a déferlé, des délinquants agresseurs ont été présentés comme des anges brutalisés.

Ont résulté des meurtres de policiers, des émeutes, des destructions, des manifestations noires imprégnées d’un racisme anti-blanc.

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C’est ce qui est en train de se passer à nouveau.

Un délinquant multirécidiviste a résisté brutalement et a menacé des policiers à Baton Rouge en Louisiane. Il est mort sous les balles de la police : il n’aurait pas été violent et menaçant envers la police, il serait toujours vivant. Qu’importe : il était noir, les policiers ont été décrétés être d’infects racistes. Un homme a été tué dans le Minnesota dans des circonstances non élucidées : les circonstances n’ont pas besoin d’être élucidées. Il était noir. Il a donc été victime de racisme. L’engrenage s’est mis en marche. Des manifestations ont commencé. Des cris de haine envers la police se sont fait entendre.

A Dallas, Texas, un homme ayant des sympathies pour Black Lives Matter est allé plus loin que les cris de haine. Il a pris les armes et a décidé de tuer plusieurs policiers blancs. Il y a cinq morts, plusieurs blessés, tous policiers blancs. Le criminel s’appelle officiellement Micah Johnson, parce que c’est Micah Johnson qui a tiré. Le vrai criminel, cela dit, est à la Maison Blanche. A force de verser de l’huile sur le feu, les flammes peuvent devenir plus intenses.

La veille de l’action criminelle de Micah Johnson, Barack Obama s’en prenait encore au racisme de la police, tout comme sa complice Hillary Clinton et divers politiciens démocrates frelatés.

Accuser Donald Trump d’être responsable de meurtres racistes anti-blancs commis par un criminel noir, il fallait oser

Le lendemain de la tuerie de Dallas, Barack Obama a mis de l’eau dans son mauvais vin, et dit que tous les policiers n’étaient pas mauvais. Il s’est empressé d’incriminer les seuls criminels qu’il a jamais incriminé : les armes à feu qui, c’est bien connu, tirent toutes seules sans personne pour les utiliser. Hillary Clinton a parlé comme Obama, mais est allée un peu plus loin : les criminels ne sont pas seulement, selon elle, les revolvers et les fusils, ce sont aussi les mots violents utilisés dans la campagne électorale. Il était évident qu’elle visait Donald Trump. Accuser Donald Trump d’être responsable de meurtres racistes anti-blancs commis par un criminel noir, il fallait oser. Cette femme est abjecte et ose tout.

Le chef de la police de Dallas, un homme noir, a fait part de sa tristesse et de sa colère. Il a dit que les policiers américains se sentaient abandonnés et trahis. Je le comprends. Il n’est pas le seul policier à éprouver ces sentiments. D’autres policiers se sont fait tirer dessus ces dernières heures, dans quatre Etats du pays.

Jamais depuis cinquante ans les tensions n’ont été semblables.

Il y a dans l’atmosphère des embryons de guerre civile, avec d’un côté des noirs incités à la violence raciste, des blancs gauchistes détestant l’Amérique, des professionnels tels Al Sharpton, des organisations criminelles telles Black Lives Matter, des politiciens démocrates, des journalistes de gauche, et de l’autre des forces de police effectivement abandonnées et trahies, nombre de policiers noirs en leur sein, nombre de gens qui attendent avec impatience le jour où Barack Obama sortira de la Maison Blanche et qui espèrent encore qu’Hillary Clinton finira là où elle devrait finir si les Etats-Unis avaient encore une justice digne de ce nom : dans une prison.

Quand je lis dans la presse française que Barack Obama n’a pas réussi à apaiser les tensions raciales, je me dis que lire la presse française, à de rares exceptions près, est très mauvais pour l’équilibre mental.

Il vaut mieux lire des inepties falsificatrices que d’être aveugle, je sais, mais penser que des gens sont payés pour écrire des inepties falsificatrices me révolte.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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