Publié par Atikva le 2 juillet 2016

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La Cour Suprême japonaise a rejeté l’appel de dix-sept plaignants opposés à la surveillance intensive dont ils font l’objet sous prétexte que cette mesure viole les droits constitutionnels des musulmans à la vie privée, à l’égalité de traitement et à la liberté de religion.

(Ça ne manque pas de sel, lorsqu’on sait qu’aucun de ces droits n’existent dans les pays musulmans — mais passons.)

En 2010, une centaine de dossiers de police rendus publics ont révélé que les musulmans du Japon faisaient l’objet d’une surveillance spéciale, le gouvernement souhaitant contrôler les activités des quelque 72 000 résidents sur son sol en provenance de pays de l’Organisation de la Coopération islamique.

D’après ces documents, la police de Tokyo contrôlait également leurs lieux de culte, leurs restaurants halal et toute association ayant trait à l’Islam.

Peu de temps après ces révélations, 17 plaignants déclarant leur opposition à la surveillance intensive des adeptes de l’Islam portaient plainte en alléguant que leur droit au respect de la vie privée avait été violé.

Après avoir fait l’objet de deux renvois en cour d’appel, le cas a été porté devant la Cour Suprême, qui a confirmé le 31 mai dernier l’arrêt rendu par un tribunal inférieur, accordant aux plaignants 90 millions de yens (880 000 dollars US) en compensation de la violation de leur droit au respect de la vie privée.

Néanmoins, la Cour a rejeté les accusations de profilage policier et les méthodes de surveillance invasives, jugées « nécessaires et inévitables » pour la prévention du terrorisme islamique.

Au cours d’un symposium sur la surveillance exercée par le gouvernement japonais, qui s’est tenu le 4 juin à Tokyo, Edward Snowden, informateur et ancien employé de l’Agence Nationale de Sécurité américaine, a critiqué la politique du Japon en ce domaine.

les Japonais ne voient pas pourquoi ils devraient s’excuser auprès des musulmans des sentiments que leur inspire l’Islam

« Bien que leurs antécédents ne révèlent aucune activité ou association criminelles, les membres de la religion musulmane sont beaucoup plus susceptibles d’être visés par ces mesures de surveillance, simplement parce que la population se méfie d’eux » (on se demande vraiment pourquoi, après seulement 60 ans d’attentats islamistes meurtriers dans le monde ?) a ajouté M. Snowden, traitre à son pays et ancien membre d’un bureau de services de renseignement Japon-USA à Tokyo.

En fait, le Japon a réussi jusqu’à présent à se préserver de toute attaque terroriste et n’a jamais eu à déplorer la mort de citoyens causée par les atrocités des jihadistes sur son sol. Le Japon, félicité pour son efficacité à détecter les actes de terreurs préparés par les islamistes, a été proposé comme modèle aux autres nations.

En plus de la surveillance, les autorités japonaises ont adopté des normes très strictes en ce qui concerne l’immigration.

  • Les musulmans qui soumettent des demandes de permis de travail ou d’immigration, par exemple, font l’objet d’une investigation sérieuse dont la carence en Europe a permis la prolifération des activités terroristes dont elle a été victime.
  • Au Japon, la population d’environ 127 millions ne comprend que quelque 70 000 à 100 000 musulmans.
  • D’après Mordechai Kedar : « Ce qui est le plus frappant dans la relation du Japon avec l’Islam, c’est que les Japonais ne voient pas pourquoi ils devraient s’excuser auprès des musulmans des sentiments que leur inspire l’Islam ».

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Certains ont critiqué les révélations de 2010 concernant les mesures de surveillance à l’égard des musulmans, en soulignant qu’elles ont miné les efforts déployés par les forces de sécurité pour protéger la population.

Naofumi Miyasaka, professeur à l’Académie Nationale japonaise de Défense, a déclaré que la fuite de données à ce sujet « constituait la plus grande défaite de toute l’histoire du contre-terrorisme au Japon » car elle a affecté les relations de confiance mutuelle entre police et informateurs qui permettaient d’obtenir des informations sur les menaces terroristes.

La dernière attaque terroriste au Japon qui eut lieu en 1995 fut celle de l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo qui fit 13 morts et 6 000 blessés.

Elle fut perpétrée par les membres du culte Aum Shinri Kyo qui tentaient de placer leur fondateur sur le trône japonais.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © traduction et adaptation Atikva pour Dreuz.info.

Sources :

msn.com
cia.gov

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