Publié par Dreuz Info le 5 juillet 2016

Krief spoliation

Révoltant, inhumain, inique, contraire à l’éthique, à la législation, au droit du travail, aux droits de l’homme, à la justice et à toutes les règles et pratiques professionnelles et médicales

« Tout en collant aux évènements tragiques de cette affaire, j’ai surtout voulu montrer la machination perverse qui a permis cet engrenage de décisions judiciaires iniques…..
Ceux qui comme moi ont travaillé dans des organismes où le politique se mêle au scientifique (ce qui fut mon cas à l’Université) savent que tous les coups bas sont permis et les nominations se font au grès des copinages et de la corruption des cabinets ministériels plus que sur des critères scientifiques.
Trois figures maléfiques ressortent dans cette affaire qui mêle antisémitisme, jalousie et appât du gain : Philippe Marini sénateur-maire de l’Oise, Vincent Vesselle et Brigitte Duval directeurs d’hôpitaux. »

Quels mots pour qualifier le processus par lequel le Dr Krief a été destitué, privé de son outil de travail et du droit d’exercer dans les centres de Médecine nucléaire qu’il avait lui-même développé à Creil et à Compiègne ?

Quel que soit le qualificatif choisi, la manière dont il fut traité et spolié de tous ses biens par l’administration, les instances judiciaires et les divers organismes de tutelle, constitue ce que l’on peut désormais appeler « l’Affaire Krief ».

Usant de prétextes fallacieux, une série d’attaques partisanes, des manipulations collégiales, institutionnelles et politico-judiciaires aux relents antisémites aboutissent, à la déchéance professionnelle de ce praticien de renommée mondiale, à des incriminations et provocations personnelles touchant jusqu’à sa famille et à la mort violente de Mme Rennuit, la collaboratrice qui avait pris la défense du Dr Krief.

Ces évènements qui surviennent en France, un pays secoué par des crises multiples, suscitent inquiétude, dégoût et réprobation, et trouvent enfin quelques échos dans le monde médiatique (voir bibliographie 1,2, 3,5, 6), politique, professionnel, associatif et judiciaire.

Un seul et même objectif : détruire le Dr Krief

L’Affaire demande à être évoquée substantiellement, pour montrer comment à un moment donné, tout converge vers un seul et même objectif : détruire le Dr Krief.

 »Je ferais un chèque au Dr Krief pour un aller simple sur Eilat car je veux nettoyer la France de ces escrocs »

Quand en 2008, les « foudres » commencent à s’abattre sur le praticien, celui-ci exerce en association avec le Dr Daneski au Centre de Médecine nucléaire de Creil, — dans le cadre de la SCP KRIEF DANESKI, dont il est le gérant et l’actionnaire majoritaire à 75,5 % — et au Centre de Médecine nucléaire de Compiègne, dans le cadre du GIE-CIMA, un partenariat « public-privé », qui allie la polyclinique Saint Côme au Centre Hospitalier de Compiègne dont le Président du conseil de surveillance est le sénateur-maire de Compiègne, Philippe Marini. Dans cet établissement, les autorisations administratives d’implantation des équipements lourds sont déposées par le GIE-CIMA, mais seul le praticien détient les autorisations d’utilisation.

Précisons que la SCP du Dr Krief possède à Creil, les autorisations administratives pour l’implantation de « Gamma caméras », l’autorisation de leur utilisation et la détention des produits radioactifs ; un contrat d’exercice exclusif intuitu personae lie le Dr Krief au centre médical de Compiègne.

Le Dr Krief pouvait-il imaginer un seul instant, la dévastation et le lynchage dont il allait être l’objet, lui dont les compétences et les qualités professionnelles étaient notoirement reconnues et qui avait pris la relève de son confrère et associé le Dr Fauchet, initiateur et fondateur de la structure de Médecine nucléaire de Compiègne ?

Rapidement certes, la collaboration avec le Dr Daneski s’avère tendue.

Son comportement professionnel est incohérent, elle est d’humeur agressive et instable, voire inquiétante : insultes devant le personnel et la patientèle, abandon de poste, sieste sur la table de la Caméra alors que les patients sont injectés avec des produits nucléaires…. En 2008, elle déclare en présence du personnel : qu’elle « récupérerait les deux centres de médecine nucléaire, car [elle] était de l’Oise, bonne française et catholique ». Aussi qu’elle « ferait un chèque au Dr Krief pour un aller simple sur Eilat » et qu’elle « devait nettoyer la France de ces escrocs. »

En 2000, le Dr Krief, l’avait prise comme associée, dans ce Centre de Médecine nucléaire de Creil, qu’il avait lui-même fondé avec le Dr Fauchet et dont elle détenait 24,5 % des parts. Mais « En bonne française catholique », elle va contribuer à la curée générale, au prétexte qu’elle n’a pas reçu, le même traitement que le Dr Krief lors de la cession de parts d’un défunt confrère.

Le maillon faible

Les concepteurs du sinistre scénario qui verra l’éviction du Dr Krief, savent que le Dr Daneski est le maillon faible, dont il faut se servir….

C’est donc elle qui la première lance les hostilités en 2008, en assignant le Dr Krief pour demander la dissolution judiciaire de la SCP KRIEF DANESKI et de la Société Civile Immobilière KDW, pour mésentente entre les associés, faire condamner le Dr Krief à lui verser à titre de provision à valoir sur dommages et intérêts, la somme de 129 000 €, outre une somme de 5 000 € sur le fondement de l’article 700 du NCPC.

Puis c’est au tour de Brigitte Duval la directrice de l’hôpital de Compiègne et de Vincent Vesselle, le directeur de la Polyclinique St Côme, d’organiser — au prétexte d’un renouvellement de caméras qui n’aurait pas été « effectué dans les règles » —, le sabotage professionnel du Dr Krief, au mépris de la patientèle qui subit les effets de ce blocage dans le centre de médecine nucléaire de Compiègne.

  • Les prémices de l’affaire sont évoquées, le 16 octobre 2009, dans un article du Parisien sous le titre : « Règlement de comptes au centre d’imagerie médicale », montrant une photo du docteur Krief devant la Nouvelle Gamma Caméra qu’il ne peut utiliser par la seule faute du refus de Brigitte Duval et Vincent Vesselle de solliciter la visite de conformité.

Et l’article de détailler les évènements :

« Climat tendu au service de médecine nucléaire de Compiègne qui dépiste de nombreuses maladies graves, comme le cancer. Depuis deux mois, une partie des 11 000 patients annuels doivent être réorientés vers Creil. En cause : installée en août, la nouvelle Gamma caméra permettant d’effectuer des scintigraphies ne fonctionne toujours pas. « Impossible d’utiliser cet outil sans une visite de conformité de la Ddass » indique le Dr Krief au journal. Vincent Vesselle, « est le seul à pouvoir mandater un inspecteur de la Ddass. Mais il nourrit une rancœur personnelle contre nous, veut interrompre notre exercice et récupérer notre activité », confie le docteur Krief, qui s’insurge : « Et ce sont les patients qui en pâtissent ! Nos délais de rendez-vous sont aujourd’hui fixés à trois semaines. »

La machine judiciaire destinée à broyer le docteur Krief est lancée

  • Le Dr KRIEF gérant principal de la SCP qui est liée au GIE-CIMA aux termes d’un contrat d’exercice professionnel, se retrouve brutalement assigné par le GIE-CIMA devant le Tribunal de Compiègne, en août 2009, aux fins de voir ordonner la résiliation de ce contrat.
  • Dans la foulée, le 13 novembre 2009, le GIE fait délivrer au docteur Krief une citation directe d’avoir à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Compiègne afin de le voir déclarer coupable du délit d’abus de confiance prétendant qu’il aurait « manifestement détourné » une Gamma caméra, demander la suspension de son exercice professionnel et le retrait de la nouvelle caméra.

En 2009 La SCP Krief-Daneski avait également présenté à l’Autorité régionale de Santé de Picardie (ARS), un dossier d’autorisation d’exploitation du nouveau matériel d’imagerie médicale : TEP-SCAN. L’ARS qui a favorablement retenu la candidature de la SCP Krief-Daneski, bizarrement ne communique pas sa décision au Dr Krief, lequel découvre quelque temps après que Vincent Vesselle, usant de sa position au sein des différentes commissions de l’ARS a déposé en sous-main un recours auprès du Conseil National de l’Organisation de Soins.

En dépit de nombreuses demandes, le rapport définitif établi le 16 août 2010 portant les conclusions de cette mission d’inspection ne sera jamais transmis à la SCP KRIEF-DANESKI. Par l’intermédiaire d’une personne exerçant des fonctions au sein de l’ARS, Lionel Krief apprend que ce rapport définitif lui étant favorable, tout comme le pré-rapport déjà réalisé, les instances dirigeantes de l’ARS ne souhaitent pas le lui communiquer.

Par deux décisions en date du 25 mars 2010, l’autorisation d’exploitation du TEP SCAN est accordée au GIE-CIMA et refusée à la SCP Krief-Daneski.

⇒ Les faits en l’espèce ne laissent pas de place au doute : la SCP KRIEF-DANESKI et le Dr Lionel Krief ont été victimes d’une prise illégale d’intérêt de Vincent Vesselle et Mme DUVAL directrice de l’hôpital de Compiègne.

Vincent Vesselle et Brigitte Duval parce qu’ils siègent au sein des différentes commissions de l’ARS et exercent à ce titre une mission de service public, et que les entreprises qu’ils président bénéficient directement des décisions de cette autorité, se sont rendus plusieurs fois coupables du délit de prise illégale d’intérêt. En théorie, Vesselle et Duval auraient dû être condamnés. En pratique, ils ne l’ont jamais été…..

Les machinations et forfaitures de Vincent Vesselle et Brigitte Duval, entraînent le Dr Krief dans des méandres judiciaires, l’enfermant dans des jugements et des résultats aberrants, comme cet avis défavorable émis par le Conseil National de Soins et qui fut ensuite suivi par la ministre de la Santé et des Sports le 21 octobre 2010. Mais à ce niveau, on peut supposer que d’autres mains sont à l’œuvre.

Toujours est-il qu’au niveau judiciaire, la défense du Dr Krief est rendue inopérante du fait de la duplicité de Vincent Vesselle qui pratique la rétention d’informations : les pièces dont dispose l’ARS et qui devraient permettre de mettre en évidence la manipulation dont le Dr Krief est victime ne seront jamais fournies.

Assignations judiciaires, confrontations et décisions humiliantes s’enchaînent à un rythme insoutenable.

Le Dr Krief se retrouve condamné à 3 mois d’interdiction d’exercice de la médecine par l’Ordre des Médecins et le Conseil d’État pour avoir envoyé un mail à l’Agence Régionale de la Santé afin de leur signaler que la seule caméra en fonction était en panne et que la prise en charge des patients ne pouvait se faire pendant la réparation.

  • Les plaintes déposées pour propos antisémites en 2008 à l’encontre du Dr Daneski, sont classées pour prescription injustifiée. En 2012, elle est relaxée par le Tribunal de Senlis.
  • Le 26 juin 2010, le Tribunal correctionnel de Compiègne, déclare Lionel KRIEF coupable des faits d’abus de confiance commis le 20 août 2009 à Compiègne. (L’affaire de la Gamma Caméra). En appel à Amiens, il sera relaxé.
  • Le 28 septembre 2010, le Tribunal de Grande Instance de Compiègne prononce la dissolution anticipée de la SCP KRIEF DANESKI pour « fautes » de leurs deux associés.
  • Un liquidateur judiciaire est désigné.
  • Le docteur Krief fait appel de cette décision.
  • Le 9 juin 2011, la Cour d’Appel d’Amiens confirme le jugement du 28 septembre 2010, la liquidation de la SCP KRIEF-DANESKI et la nomination d’un nouveau liquidateur en la personne de Maître Hazane de la SCP ANGEL — HAZANE
  • Ce dernier cède le Centre de Creil au Dr Daneski, et à un médecin associé de son choix dont les diplômes ne sont pas conformes, alors que le Dr Krief s’était également porté repreneur.

Dans un mail adressé le mardi 14 août 2012 à dame Ali Yahia Nathalie, le Dr Krief met en garde contre ce choix irresponsable, étrange et grotesque :

Objet : Graves dysfonctionnement pour la signature des forfaits techniques du TEP-TDM de Creil.

A Madame Ali Yahia Nathalie,

J’attire votre attention sur le fait que le médecin remplaçant du Dr Daneski n’est pas habilité à signer les forfaits techniques réalisés dans le service de Creil n’ayant d’une part qu’un statut de remplaçant mais surtout en regard des nombreuses ambiguïtés de son parcours universitaire. Ce Médécin n’a pas validé son deuxième cycle d’études, et les seuls diplômes qu’il a présentés ne sont que des attestations tant en Allemagne qu’en France, traduites par un traducteur assermenté…… Le Dr Demangeat de l’Hôpital d’Hagueneau a confirmé mes doutes, ce en regard également de son activité extra professionnelle douteuse dont de nombreuses photos circulent sur internet. Il est en effet Directeur manager d’une Société évènementielle…. Aussi, les forfaits techniques signés par ce médecin sont frauduleux. Je vous demande de faire le nécessaire auprès de Maître Hazane qui continue de cautionner cette situation inadmissible malgré ma formelle opposition.

Lionel KRIEF

De plus le liquidateur, l’Ordre des Médecins, l’Agence Régionale de Santé, le Ministère de la Santé avaient parfaitement connaissance des manquements graves et dangereux du Dr Daneski et de son incapacité à reprendre seule la responsabilité d’un tel centre….

  • Par ailleurs, le Dr Daneski, ne peut légalement reprendre les locaux car ils sont encore hypothéqués au nom du Dr Krief.
  • Mais jamais les faits et arguments présentés par la défense du Dr Krief, ne sont retenus par les juges……
  • Les jugements du 9 juin 2011 puis du 20 mars 2012 par le Tribunal de Grande Instance de Compiègne, signent des cas de justice bâclée et inepte : Le Tribunal avait la possibilité de refuser purement et simplement d’homologuer l’acte régularisé par Maître HAZANE, ou d’analyser l’offre faite lors des débats par le Docteur KRIEF au regard de la personnalité et des capacités même des parties en présence.

Le Dr Krief fait appel de la décision du 20 mars 2012 et conteste la cession consentie au Dr. Valérie Daneski, mais par un arrêt du 2 mai 2013, la Cour d’Appel d’Amiens passe outre les arguments de la défense. Le tribunal reconnaît à cette dernière toutes les qualités pour exercer seule la médecine nucléaire au motif que depuis un arrêté du 28 septembre 2012 émanant de l’ARS de Picardie, elle est désormais titulaire de toutes les autorisations jusqu’alors accordées à la SCP Krief-Daneski dissoute. Et pour cause, le mandataire n’avait présenté qu’un seul dossier de reprise des autorisations du Centre de Creil, celui du Dr Daneski et a volontairement occulté la candidature du Dr Krief.

  • Le comble de l’affaire est que le Dr Krief se retrouve finalement dans l’incapacité de contester les inepties des tribunaux au motif qu’il est exclu des activités en cause par la seule faute du mandataire.
  • Le comble de l’affaire est qu’au terme de cette lutte d’intérêts pour que la SCP échoie dans l’escarcelle du Dr Daneski, à ce jour, le Dr Krief ne dispose toujours d’aucune trace légale de cette « cession et de la transaction financière » forcée, malgré sa demande par voie judiciaire. Cette transaction a-t-elle bien eu lieu ? On peut douter qu’une banque ait pu accorder 2 700 000 euros au Dr Daneski, au vu de ses graves carences professionnelles connues de tous.

****

Complicités parmi les élus locaux

Nul ne peut écarter l’idée que les acteurs principaux de cette conspiration aient été soutenus par des élus locaux ou nationaux. La plainte déposée par le Dr Krief pour « prise illégale d’intérêts » à l’encontre de Vincent Vesselle et Brigitte Duval, implique également Philippe Marini, Sénateur-Maire de Compiègne et la société STS.

Cette plainte est toujours pendante et en instruction depuis cinq ans et cinq juges se sont succédé : Mme Karen STELLA, Mr Aurélien LETOCART, Mme Dominique BIBAL-SERY, Mr Dimitri DUREUX, Mme Aurore MASSON… !!!!

  • Un courrier émis par le conseil du docteur Daneski, Maître Baube en date du 21 septembre 2011, dont les instances de la santé et les différentes juridictions avaient parfaite connaissance, met au grand jour une véritable conspiration démontrant l’existence d’une entente préalable dans toutes les décisions prises par le liquidateur Maître Hazane. Il y est dit explicitement l’intention première du GIE CIMA et de la société STS de se faire les alliés du docteur Daneski et de son époux, administrateur de la clinique St Come au détriment du docteur Krief, le but ultime étant « d’évincer » ce dernier de la SCP. Cela explique l’attitude plus que complaisante du liquidateur à l’égard du docteur Daneski, acteur de l’entente tripartite agissant officiellement :

« Dès avant la délivrance de cette assignation et tout au long de la procédure, le GIE CIMA et la société STS ont assuré à Madame DANESKI et à son mari, exerçant la médecine à la polyclinique Saint-Côme, que Madame DANESKI poursuivrait l’activité de médecine nucléaire au sein du GIE CIMA dès qu’elle serait parvenue à se séparer du Docteur Lionel KRIEF ».

Et pour cause :

« le GIE CIMA ayant connaissance des dissensions entre Madame DANESKI et Monsieur KRIEF s’est félicité de la procédure afin de dissolution de la SCP que j’ai introduite en septembre 2008 voyant par celle-ci l’occasion de ne plus collaborer pour l’avenir avec Monsieur KRIEF »

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

  • La boucle est bouclée. Valérie Daneski, « le maillon faible » a parfaitement joué le rôle que la machiavélique collusion lui avait assigné.

La destruction de la famille du Dr Krief

Mais, le sadisme ne s’arrête pas là et il fait d’autres victimes : Il fallait détruire le Dr Krief, alors il fallait s’en prendre à sa famille :

  • Sous un prétexte fallacieux, l’épouse du Dr Krief est gardée à vue 40 heures au cours desquelles elle reçoit coups et blessures, et subit les propos antisémites des policiers du Commissariat de Compiègne. Interpellée par le lieutenant Paesbrugghe sur les irrégularités de cette garde à vue, le procureur Ulrika DELAUNAY WEISS prolonge la garde à vue à 48 heures. Deux des constats faits par les trois médecins sollicités sont mensongers et contradictoires et les plaintes du couple Krief, ne sont pas retenues.
  • Le Crédit Lyonnais n’hésite pas à bloquer les comptes du Docteur Krief qui se retrouve assigné pour défaut de paiements. Il dépose plainte contre le LCL pour abus de confiance et cautionnement des transactions illégales du liquidateur qui détourne les fonds de sa société. Le juge Clody de Pontoise, valide la vente aux enchères de l’appartement familial qui sera racheté à vil prix par une filiale du LCL !!
  • Aux attaques personnelles et professionnelles, s’ajoutent des visites de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail, des convocations de l’Ordre des Médecins, des convocations de la Police et de la gendarmerie de Chantilly en Picardie (la ville d’Eric Woerth), alors que le Dr Krief réside en Région Parisienne ; environ 113 procédures judiciaires interminables au pénal, au civil, aux prud’hommes et à l’Ordre des Médecins ; des injonctions d’huissiers menaçant de casser sa porte, 12 à 15 courriers recommandés par jour, de nombreux contrôles fiscaux et URSSAF personnels et professionnels, des ATD erronés sur ses comptes……
  • Et pour clore le tout, le 3 septembre 2012, Christelle Rennuit, la collaboratrice qui avait pris la défense du Dr Krief, décède subitement. Des soupçons de mort violente pèsent sur sa disparition. Le procureur de Beauvais refuse l’autopsie sollicitée par sa famille. Elle avait interpellé le député de l’Oise Michel FRANÇAIX en présence de l’épouse du Dr Krief, afin de comprendre l’acharnement dont ce dernier était victime. La réponse du député fut d’une limpidité biblique : « Le problème du Dr Krief est qu’il n’a pas 22 générations de catholiques dans son patrimoine génétique. »

La courageuse Christelle Rennuit aura payé de sa vie sa lucide intervention, exigeant que soit clarifiées les raisons pour lesquelles le Dr Krief est toujours mis au banc des accusés.

***

Ces raisons nous les connaissons tous trop bien. Vingt-deux générations. Cela fait vingt-deux générations que le pouvoir français, qu’il soit royaliste, républicain ou vichyste, pratique une politique honteuse vis-à-vis de sa communauté juive. (4)

L’Affaire KRIEF c’est à la fois l’Affaire Dreyfus, La Nuit de Cristal et Vichy réunis. J’exagère à peine : lors d’un récent colloque, Claude Goasguen, le député-maire du 16e arrondissement, se prenant la tête entre les mains a confié : « Si vous saviez ce que l’on entend dans les couloirs de l’Assemblée nationale. »

Il parlait de l’abaissement du niveau de ces élus vautrés dans leur antisémitisme, leur antisionisme, leur incompétence, leur jalousie et leur soumission à des diktats venus d’ailleurs.

Leur corruption a franchi tous les caps. Elle est devenue une manière naturelle de vivre sans penser….Il n’y a plus ni courage, ni projet d’avenir, ni sens de la mesure chez ces élus français, pas plus que dans la fonction publique ni dans les hautes et moyennes sphères. Le pays est en perdition. Le juif qui vous surpasse par son savoir, ses aptitudes de surdoués, sa volonté inébranlable et son sens de l’éthique est à abattre. Le vivre ensemble se fera sans lui. Restons entre médiocres c’est tellement mieux.

  • Sans ambages, le Courrier Picard annonce le départ du Dr Krief dans ses articles des 13 et 25 juin 2013.

« La cour d’appel d’Amiens a confirmé le 2 mai 2013 le jugement du tribunal de grande instance de Compiègne, prononçant la rupture du contrat d’exercice professionnel de la société du docteur Krief, à ses torts exclusifs. » – pour faute grave alors qu’il a été relaxé en pénale pour cette même faut grave le 1er février 2012. Conséquence, « le CIMA (ndlr : Centre d’imagerie médicale avancée) a notifié au docteur Krief et au liquidateur de la SCP Krief-Daneski l’arrêt de ses activités de médecine nucléaire, à compter du 21 juin, en accord avec l’Agence régionale de santé.

L’hôpital de Compiègne-Noyon et la polyclinique Saint-Côme soutiennent que le docteur Krief, chef de service au centre de médecine nucléaire de Compiègne, va devoir plier bagage le 21 juin.

“Suite à l’éviction du docteur Krief, le centre de médecine nucléaire de Compiègne est fermé depuis vendredi. Six autres structures doivent prendre le relais dans la région.”

Rupture de contrat, torts exclusifs, partir, plier bagage, éviction : des mots familiers et qui résonnent encore et toujours depuis la nuit des temps…. Laurence Rossignol, actuelle Ministre de la Famille n’a-t-elle pas conseillé au docteur et à sa famille « une fuite salvatrice pour sauver sa peau”.

C’est dire le niveau d’affolement qui règne dans les coursives du pouvoir, l’égarement devant cet engrenage incontrôlé qui après la mort tragique de Christelle Rennuit serait susceptible de faire d’autres victimes……

Une ignominie initiée en haut lieu

Une telle ignominie a probablement été initiée en haut lieu. Certaine concomitance le prête à penser :

Désireux de promouvoir les centres dont il a la responsabilité, le 24 janvier 2008, lors d’un colloque, le Dr Krief annonce publiquement et en présence du Dr Florence Woerth, la sœur du ministre de Nicolas Sarkozy, les projets qu’il compte mettre en place dans le cadre de ses activités : La création de Cyclotrons, le recours à des traceurs nouveaux pour dépister la Maladie d’Alzheimer avant même qu’elle se manifeste cliniquement, un concept de regroupement de praticiens, neurologues, gériatres, psychiatres et autres experts pour permettre de diagnostiquer, dépister, voire même traiter les maladies Neuro-dégénératives à terme.

Les perspectives scientifiques sont prometteuses et les enjeux financiers considérables. Un cas de maladie d’Alzheimer est découvert toutes les quatre secondes dans le monde. Le projet de dépistage du Dr Krief à l’heure où des recherches de traitements sont à l’étude, attise les convoitises.

Il se trouve qu’à la suite de ce colloque, le 1er février 2008, Nicolas Sarkozy lance son “Plan Alzheimer 2008-2012” avec une affectation financière de plus d’un milliard d’euros.

Le projet du Dr Krief a aiguisé les appétits, libéré les fantasmes et conduit au scénario de déstabilisation et d’éviction dont il est victime et on verra la police de Chantilly, fief du ministre Eric Woerth s’en prendre sans raison à la famille du docteur Krief et sans scrupule fouiller son bureau de Creil.

Ainsi, mue par une collusion d’intérêts, une machination perverse a assigné sans relâche le Dr Krief devant divers tribunaux, au civil comme au pénal, et l’éminent praticien confronté à l’innommable, malgré sa défense vigoureuse, s’est toujours retrouvé au banc des accusés.

Il nous appartient de divulguer largement cette affaire.

C’est l’histoire d’une société française en déliquescence et cela nous touche tous.

C’est l’histoire d’un médecin juif démis de ses fonctions, spolié et ruiné comme sous les rois de France, comme sous Vichy, comme sous les nazis.

C’est l’histoire d’une famille juive poussée à fuir, mais qui campe courageusement dans ses positions face à l’adversité.

C’est un crime d’Etat pour lequel le Dr Krief demande réparation.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © traduction et adaptation Michèle Azrieli pour Dreuz.info.

  1. Véronique Chemla : “Spoliation de Français juifs : l’affaire Krief” veroniquechemla.info (Repris par LPH, JForum, Europe Israël)
  2. Interview de Mme Krief : coolamnews.com
  3. Interview de Maître Bushinger : radiochalomnitsan.com
  4. “Inculte, In-culte de quoi : réponse d’une gêneuse à une oublieuse” : l’expulsion des juifs de France au cours des siècles — Nancy Verdier. Article paru dans Europe Israël le 28 novembre 2013 europe-israel.org+
  5. Interview sur Radio Chalom Nitsan
  6. Le dernier article en anglais de Véronique Chemla : veroniquechemla.info

 

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading